(1794-1799) Le Directoire
Publié le 17/01/2022
Extrait du document
«
Le Directoire
Derniers pas de la Revolution
En automne 1795, les Francais sont las
de la politique; ils aspirent a la stabilite.
Aussi accueillent-ils sans joie un nou-
veau changement de regime.
Selon la
Constitution de l'an III, le Corps legisla-
tif (Conseils des Cinq-Cents et des
Anciens) commence ses fonctions en
nommant les premiers directeurs: Bar-
ras, Rewbell, Carnot, Letourneur, La Revelliere-Lepeaux sont, tous les cinq,
des «thermidoriens* regicides.
Its n'au-
ront pas la fiche facile: tres vite, en
effet, les partis extremistes relevent la te-
te; les conflits naissent entre l'executif et
le legislatif.
Le Directoire gouverne sans
programme précis, pratiquant entre la
droite et la gauche une politique de bas-
cule.
'
Its doivent d'abord faire face a une crise monetaire.
L'assignat de 100 francs
vaut 7 sous en janvier 1796 (on l'aban-
donnera en fevrier); un emprunt force
decoit et !institution des mandats terri-
toriaux obtient peu de succes.
La misere
des classes populaires et le luxe stale par
les speculateurs provoquent la colere.
Gracchus Babeuf reclame le partage des
terres, mais le complot fomente
avec ses amis Buonarroti, Darthe et
Drouet est dacouvert et durement repri-
me.
Dans l'Ouest, les royalistes conti-
nuent Ia lutte, mais Stofflet et Charette
sont pris et fusilles.
A l'exterieur, la
guerre se poursuit contre les Anglais et
les Autrichiens.
Une expedition
de
Hoche en Irlande echoue.
Sur le conti-
nent, Carnot imagine un plan d'action
contre Vienne: Moreau et Jourdan sui-
vront la vallee du Danube avec les 1795-1797
armaes du Rhin et de Sambre-et-Meuse,
tandis que Bonaparte dabouchera dans
la plaine du P8 avec l'armie des Alpes.
Apres quelques succes, les deux pre-
miers sont refoules par I'archiduc Char-
les.
En revanche, Bonaparte se couvre
de gloire en Italie.
Il signe !'armistice de
Leoben sans l'avis des directeurs; mais
ceux-ci ne veulent pas sevir, car des mil-
lions vont affluer dans leurs caisses.
A cette apoque, le Directoire s'inquiete
d'une offensive reactionnaire: on voit
renaitre le culte catholique; le comte de
Provence, frere de Louis XVI, lance de
Verone une proclamation; la propagan-
de monarchiste s'accroit, le club de Cli-
chy (aux opinions republicaines mode-
lies) prend de ('importance.
Les elec-
tions de germinal an V (printemps 1797)
ont, d'autre part, amens aux Conseils
des membres de la droite: Barbi de
Marbois devient president des Anciens,
et Pichegru, adversaire declare de la Re-
volution, celui des Cinq-Cents.
Le direc-
teur sortant, Letourneur, est remplace
par Barthelemy, un diplomate d'Ancien
Regime.
Aux menaces de Ia droite, le
Directoire repondra par le coup d'Etat
du 18 fructidor an V (4 septembre
1797).
Le Directoire
Derniers pas de la Révolution
En automne 1795, les Français sont las
de la politique; ils aspirent à la stabilité.
Aussi accueillent-ils sans joie un nou veau changement de régime.
Selon la
Constitution de l'an III, le Corps législa tif (Conseils des Cinq-Cents et des
Anciens) commence ses fonctions en nommant les premiers directeurs: Bar ras, Rewbell, Carnot, Letourneur, La
Révellière-Lépeaux sont, tous les cinq,
des «thermidoriens» régicides.
Ils n'au ront pas la tâche facile: très vite, en effet, les partis extrémistes relèvent la tê te; les conflits naissent entre l'exécutif et le législatif.
Le Directoire gouverne sans
programme précis, pratiquant entre la
droite et la gauche
une politique de bas cule.
· Ils doivent d'abord faire face à une crise
monétaire.
L'assignat de 100 francs
vaut 7 sous en janvier 1796 (on l'aban donnera en février); un emprunt forcé
déçoit et l'institution des mandats terri toriaux obtient peu de succès.
La misère
des classes populaires et le luxe étalé par les spéculateurs provoquent la colère.
Gracchus Babeuf réclame le partage des
terres, mais le complot qu'il fomente
avec ses amis Buonarroti, Darthé et
Drouet est découvert et durement
répri mé.
Dans l'Ouest, les royalistes conti nuent la lutte, mais Stoffiet et Charette
sont pris et fusillés.
A l'extérieur, la
guerre se poursuit contre
les Anglais et
les Autrichiens.
Une expédition de
Hoche en Irlande échoue.
Sur le conti nent, Carnot imagine un plan d'action
contre Vienne: Moreau et Jourdan sui vront la vallée du Danube avec les
1795-1797
armées du Rhin et de Sambre-et-Meuse, tandis que Bonaparte débouchera dans
la plaine du Pô avec l'armée des Alpes.
Après quelques succès,
les deux pre miers sont refoulés par l'archiduc Char les.
En revanche, Bonaparte se couvre de gloire en Italie.
Il signe l'armistice de Leoben sans l'avis des directeurs; mais
ceux-ci ne veulent pas sévir, car des mil lions vont affiuer dans leurs caisses.
A cette époque, le Directoire s'inquiète
d'une offensive réactionnaire: on voit
renaître
le culte catholique; le comte de Provence, frère de Louis XVI, lance de Vérone une proclamation; la propagan de monarchiste s'accroît, le club de Cli chy (aux opinions républicaines modé rées) prend de l'importance.
Les élec tions de germinal an V (printemps 1797)
ont, d'autre part, amené aux Conseils
des membres de la droite: Barbé
de Marbois devient président des Anciens,
et Pichegru, adversaire déclaré de la Ré volution, celui des Cinq-Cents.
Le direc teur sortant, Letourneur, est remplacé
par Barthélemy, un diplomate d'Ancien
Régime.
Aux menaces
de la droite, le Directoire répondra par le coup d'Etat du 18 fructidor an V (4 septembre
1797)..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- NEY Michel, duc d'Elchingen, prince de la Moskova (10 janvier 1769-7 décembre 1815) Maréchal d'Empire Engagé dans l'armée à dix-neuf ans, ce fils de tonnelier est capitaine en 1794, général de brigade en 1796 et général de division en 1799.
- NEY, Michel, duc d'Elchingen, prince de la Moskova (10 janvier 1769-7 décembre 1815) Maréchal d'Empire Engagé dans l'armée à dix-neuf ans, ce fils de tonnelier est capitaine en 1794, général de brigade en 1796 et général de division en 1799.
- NEY, Michel, duc d'Elchingen, prince de la Moskova (10 janvier 1769-7 décembre 1815) Maréchal d'Empire Engagé dans l'armée à dix-neuf ans, ce fils de tonnelier est capitaine en 1794, général de brigade en 1796 et général de division en 1799.
- NEY, Michel, duc d'Elchingen, prince de la Moskova (10 janvier 1769-7 décembre 1815) Maréchal d'Empire Engagé dans l'armée à dix-neuf ans, ce fils de tonnelier est capitaine en 1794, général de brigade en 1796 et général de division en 1799.
- NEY Michel, duc d'Elchingen, prince de la Moskova (10janvier 1769-7 décembre 1815) Maréchal d'Empire Engagé dans l'armée à dix-neuf ans, ce fils de tonnelier est capitaine en 1794, général de brigade en 1796 et général de division en 1799.