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1951: La reconstruction en France

Publié le 26/03/2019

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Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, un million de familles s'entassent dans des logements de fortune et autres baraquements qui ne suffisent pas à les accueillir toutes. Il y a urgence à reconstruire.

Les années 50 sont celles des grands chantiers urbains. On chiffre à environ 460 000 le nombre d'immeubles à usage d'habitation entièrement détruits par les bombardements. Quant à ceux rendus inhabitables, ils représentent plus du double.

 

Brest, Le Havre, Caen, Saint-Nazaire, Saint-Malo, Lorient ont été détruites en très grande partie, sinon en totalité. Les architectes désignés pour les reconstruire ont mission de travailler rapidement.

Reconstruction d'un quartier d'Amiens situé près de la cathédrale en 1950

Ces reconstructions massives offrent à la plupart d'entre eux, Auguste Perret pour Le Havre, Jean-Baptiste Mathon pour Brest, Marc Brillaud de Laujardière pour Caen, l'opportunité de penser une planification urbaine rompant délibérément avec le passé. Ils dessinent des cités aux axes ordonnancés, fonctionnels, autour des monuments restés debout, quand il en reste. La vieille ville de Saint-Malo sera une des rares à

échapper au quadrillage généralisé des cités reconstruites. Louis Arretche, ancien élève de l'École nationale supérieure des Beaux-Arts, la rebâtit en répondant au souhait de nombreux Malouins qui veulent retrouver les traits de leur ancienne ville dans la nouvelle.

« qu ittant , pour rejoindr e un immeuble de béton, leur baraque de l'une des vingt-cinq cités provisoires qui abrita ient les sinis trés :. »

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