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1994: Nelson Mandela : une vie au service des Noirs d'Afrique du Sud

Publié le 22/03/2019

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mandela

Son nom est associé au combat des Noirs contre la domination des Blancs, contre la ségrégation et l'oppression : Nelson Mandela, « le plus célèbre détenu de la planète », devient en 1994 le premier président noir d'Afrique du Sud.

les étapes qui précèdent la fin de l'apartheid

Nelson Mandela lors des élections présidentielles en Afrique du Sud, le 27 avril 1994.

Après vingt-six années de détention, Mandela devient chef de l'État en 1994, porté par un élan de sympathie internationale qui conforte l'homme politique resté fidèle à son combat pour les droits de l'homme et du citoyen.

 

Son inflexibilité associée à des sanctions économiques et au rejet du régime d'apartheid par la communauté internationale triomphe de l'entêtement du pays, grâce aussi à l'action du chef de l'État blanc Frederik Willem de Klerk qui rompt avec la politique ségrégationniste de ses prédécesseurs.

 

Né le 18 juillet 1918 à Qunu dans une vallée du Transkei, région natale des Xhosas, Nelson Mandela est le fils d'un chef de tribu. Instigateur d'un boycott de protestation, on lui interdit de poursuivre ses études de droit à l'université de Fort Hare. Alors âgé de 22 ans, il entame des études par correspondance à Johannesburg et devient avocat.

 

En 1944, Mandela adhère au Congrès national africain (ANC), le parti des Bantous qui s'engage durablement pour une société démocratique. Depuis sa création en 1912, l' ANC se bat contre la domination blanche régnant sur l'Union Sud-Africaine, qui est alors un dominion britannique. Mandela devient rapidement un personnage clé du mouvement. La politique mesurée de I'ANC est complétée par une stratégie de boycott, de grève et de désobéissance civile. En 1952, I'ANC, dirigée alors par Albert Luthuli, organise une campagne nationale de désobéissance civile. La réaction du gouvernement est sévère, et Mandela est expulsé. Entre 1956 et 1961, il comparaît en justice pour haute trahison, avant d'être finalement acquitté.

 

À ce moment-là, le massacre de Sharpeville a déjà eu lieu : le 21 mars 1960, une grande manifestation est organisée dans cette ville pour

protester contre les <>, les passeports intérieurs obligatoires pour tous les Noirs sud-africains. La police tire sans sommation sur les manifestants, faisant 69 morts et des centaines de blessés. Le gouvernement proclame l'état d'urgence et interdit l'ANC. Mandela passe à la clandestinité. En 1961, il fonde l'aile armée du Congrès National Africain et en devient le commandant en chef. Un an plus tard, Mandela se rend en secret à l'étranger où il milite pour l'égalité et la paix au Cap.

Des Noirs brandissent une affiche de Nelson Mandela en prison, en 1986.

 

Arrêté à son retour en Afrique du Sud la même année, il est condamné à la prison à vie en 1964. Il a alors 44 ans. La solidarité internationale ne cesse de croître autour de ce grand défenseur des droits civiques. En 1985, Mandela refuse sa libération, ne voulant pas garantir le renoncement unilatéral de l 'ANC à la violence. Bien que le pouvoir des Blancs s'émiette de plus en plus, il faut attendre 1990 avant que le prisonnier, matricule 466/64, ne soit libéré de prison.

mandela

« Nelson Mandela lors des élections présidentielles en Afrique du Sud, le 27 avril 1994.

Nelson Mandela : une vie au service des Noirs d'Af rique du Sud Son nom est associé au combat des Noir s contre la domi nation des Blancs, contr e la ségrégation et l'oppression : Nelson Mandela, '' le plus célèbr e détenu de la planète n, devient en 1994 le premier président noir d'Afrique du Sud.

A près vingt-six années de détention, Mandela devient chef de l'État en 1994, porté par un élan de sympathie interna­ tionale qui conforte l'homme poli­ tique resté fidèle à son combat pour les droits de l'homme et du citoyen.

Son inflexibi lité assoc iée à des sanctions économiques et au rejet du régime d'apar theid par la com munau té internationale triom­ phe de l'entêtement du pays, grâce au ssi à l'ac tion du chef de l'État blanc Frederik Willem de Klerk qui rompt avec la politique ségrégation­ nis te de ses prédécesseurs.

Né le 18 juill et 1918 à Qunu dans une vallée du Transkei, région natale des Xhosas, Nelson Mandela est le fils d'un chef de tribu.

Instigateur d'un boycott de protes tation, on lui in terdit de poursuivre ses études de droit à l'un iversité de Fort Hare.

Alors âgé de 22 ans, il entame des études par correspondance à Johan­ nesburg et devient avocat.

En 1944, Mandela adhère au Cong rès national africain (ANC), le par ti des Banto us qui s'engage du rablement pour une société démocratique.

Depuis sa création en 1912 , l' ANC se bat contre la domi nation blanche régn ant sur l'U nion Sud-A fricaine , qui est alors un dominion britanniqu e.

Mandela devient rapidement un personnage clé du mouvement.

La politique mesurée de I'ANC est comp létée par une straté gie de boycott, de grève et de désobéissa nce civile.

En 1952, I'ANC , dir igée alors par Alber t Lu thuli, organise une campagne nationale de désobéissance civile.

La réac tion du gou vernement est sévère, et Mandela est expulsé.

Entre 19 56 et 1961, il compa raît en justice pour ha ute trahison, avant d'être finalement acquitté.

À ce moment-là, le massacre de Sharpeville a déjà eu lieu : le 21 mars 19 60, une grande manifestation est organ isée dans cette ville pour pr otest er contre les >, les passe ports intérie urs obliga toires pour tous les Noir s sud -africa ins.

La polic e tir e sans sommation sur les man ifestants, faisant 69 morts et des centaines de blessés.

Le gouver­ nement proclame l'état d'ur gence et interdit I'ANC.

Mandela passe à la clandestinité.

En 1961, il fonde l'aile armée du Congrès National Africain et en devient le commandant en chef.

Un an plus tard, Mandela se rend en secret à l'ét ranger où il mili te pour l'égali té et la paix au Cap.

Des Noirs brandissent une affiche de Nelson Mandela en prison, en 1986.

Arrêté à son retour en Afrique du Sud la même année, il est condamné à la prison à vie en 1964.

Il a alor s 44 ans.

La solidarité internationale ne cesse de croître autour de ce grand défenseur des droits civiques.

En 1985, Mandela refuse sa libéra­ tion, ne voulant pas garantir le renoncement unilatéral de I'ANC à la violen ce.

Bien que le pouv oir des Bla ncs s'émie tte de plus en plus, il faut attendre 19 90 avant que le prisonnier, matricule 466/64, ne soit li béré de prison.

L'homme âgé de 71 ans se montre résolu à poursuivre le combat pour l'abolition définitive de l'apartheid : «I l n'est plus possible de faire marche arrière sur le chemin de la lib erté ...

>> Le 2 juin 1999, il laisse le pouvoir à un de ses anciens collabo­ rateurs, Thabo Mbeki.

les étapes qui précèdent la fin de l'apartheid 11 juin 1988 Concert pour Mandela À Wembley, 72 000 personnes assistent à un concert rock pour réclamer la libération de Nelson Mandela.

Le spectacle, auquel participent Joe Cocker, Sting ou encore Stevie Wonder est retra nsmis dans le monde entier.

1990 Extrémistes pro-apartheid La libération de Mandela est dénoncée par des groupes néo-fascistes tels que l' Afri­ kaaner Weerstands-Beweging (mouvement de résistance afrikaner).

Ils veulent repren­ dre le combat contre l'aban­ don de l'apartheid.

Des commandos armés appellent à la contre-révo lution et à la «g uerre sainte ».

1990 Lutte entre Noirs À la libération de Mandela, les zoulo us, rassemblés au sein du mouvement conser­ vateur de l'lnkhata, s'affron· tent avec les Xhosas de l' ANC.

La cause de cette guerre fra· tricide entre Noirs est la lutte pour le pouvoir.

Les zoulous craignent la domi nation politique des Xhosas.

17 "uin 1992 Massacre de Boipatong À Boi patong, des partisans de l'lnkh ata assassinent 48 Noirs.

Les polici ers blancs nien t toute participation.

L' ANC suspend les discussions avec le pouvoir et interromp t les négociations pour une Afrique du Sud démocratique.

Elle accuse le gouvernement d' être responsa ble de ces actes de violence.

10 décembre 1993 Prix Nobel de la paix Nelson Mandela et le prési· dent Frederik de Klerk reçoi· vent le prix Nobel de la paix pour .

Avril 1994 Élections libres Mandela, tête de liste de I' ANC , sort vainqueur des premières élections parlemen­ taires libres en Afrique du Sud.

L'organisation noire recueille 62,65 % des voix, soit la majorité absolue.

19 94 Un concert est donné pour Nelson Mandela, au stade de Wembley à Londres.

le conflit qui oppose Zoulous et Xhosas fait de nombreuses victimes.

Funérailles des victimes du massacre de Boipatong Nelson Mandela (à droite) et Fred erik De Klerk. »

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