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1996 : La victoire de la gauche en Italie

Publié le 03/12/2018

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A droite, la défection de la Ligue du Nord, qui présente ses propres listes contre celles du « Pôle de la liberté », n'alarme guère les dirigeants de ce dernier, qui sont persuadés du déclin d'un mouvement délaissé en 1995 par nombre de ses élus et de ses électeurs au profit de Forza Italia. Mais, outre la question toujours épineuse de la répartition des collèges entre les différentes formations, et les frictions relatives au programme électoral entre catholiques et radicaux, se pose la question essentielle du leadership. Officiellement, Silvio Berlusconi reste le chef de file du Pôle et le candidat à la présidence du Conseil en cas de victoire électorale. Mais il est affaibli par une série d'enquêtes judiciaires, et par le conflit d'intérêts entre sa carrière politique et celle d'entrepreneur : une situation qui encourage l’ambition d’autres leaders.

L'enjeu essentiel des élections législatives du 21 avril 1996 était de parvenir, pour la première fois dans l'histoire italienne, à une alternance au pouvoir.

 

Le mode de scrutin à un tour, qui, en Italie, associe la représentation proportionnelle, pour 25 % des sièges, au scrutin majoritaire uninominal, pour les 75 % qui restent, ne constituait pourtant pas le meilleur moyen de réussir cette transition, car il pose de délicats problèmes d'homogénéité, tant sur le plan des coalitions que sur celui du leadership politique.

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