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2000 - Afrique (Chronologie)

Publié le 22/02/2012

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2 janvier 2000.- EGYPTE: Des affrontements entre musulmans et chrétiens (coptes) dans la ville de Al-Kogheh, dans le sud du pays, font au moins 20 morts parmi les chrétiens. 3 janvier 2000.- COTE D'IVOIRE: Henri Konan Bédié, le président déchu le 24 décembre 1999, quitte Lomé (Togo), où il s'était réfugié, pour Paris. Le 4, le Front populaire ivoirien (FPI, opposition de gauche) refuse de participer au gouvernement de transition mis en place, le jour même, par les militaires issus de putsch. Les 12 et 13, six personnalités du FPI entrent dans le cabinet que le parti avait boudé lors de sa formation. Le 26, le nouvel homme fort du pays, Robert Gueï amnistie les dirigeants et militants du Rassemblement des Républicains (RDR), condamnés pour actes de violences en novembre 1999. 3 janvier 2000.- ALGERIE: L'Armée islamique du salut (AIS), bras armé du Front islamique du salut (FIS, dissous) gèle le processus de sa dissolution entamée à la mi-décembre, et met ses combattants en " état de mobilisation " après la " volte-face " des pouvoirs publics qui ont privé de leurs droits civiques 200 des siens ayant quitté le maquis le 15 décembre. Le 11, le président Abdelaziz Bouteflika amnistie par décret tous les membres de l'AIS. Le 19, le ministre de l'intérieur, Yazid Zerhouni, estime à plus de 80% le nombre des islamistes ayant déposé les armes dans le cadre de la loi dur la concorde civile et l'amnistie par le président Bouteflika. 3 février 2000.- TCHAD: L'ancien président Hissène Habré, qui vit en exil au Sénégal depuis 1990, est inculpé à Dakar de " complicité d'actes de torture ", après la plainte déposée contre lui, le 25 janvier, par des associations de défenses des droits de l'homme. 11 février 2000.- ZIMBABWE: Lors du référendum sur le Constitution, le " non " l'emporte avec 54,6% des voix, ce qui représente un grave échec pour le président Robert Mugabe. 15 février 2000.- RWANDA: Deux anciens officiers rwandais à l'encontre desquels le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) a lancé des mandats d'arrêt, François-Xavier Nzuwonemeye, accusé de génocide et crimes contre l'humanité, et Innocent Sagahutu, soupçonné du meurtre de dix Casques bleus belges en 1994, sont respectivement arrêtés en France et au Danemark . 12 mars 2000.- MAROC: Entre 100 000 et 200 000 islamistes, venus de tout le pays, défilent à Casablanca pour protester contre la réforme du " code du statut personnel " accordant plus de droits aux femmes. Au même moment, à Rabat, de 40 000 à 100 000 personnes manifestent pour défendre cette réforme. 17 mars 2000.- OUGANDA: Au moins 330 personnes trouvent la mort lors d'un suicide collectif au sein de la secte apocalyptique de la " Restaurations des dix commandements de Dieu ", à Kanungu, au sud-ouest de Kampala, la capitale de l'Ouganda. Le 24, 153 cadavres sont déterrés dans une propriété de la secte à Kalingo, à 45 km de Kanungu , puis le 27, plus de 60 nouveaux corps, et le 29, 53 autres corps sont exhumés à Rugazi (sud-ouest du pays) portant à plus de 700 le nombre des victimes de la secte. 19 mars 2000.- SENEGAL: A l'issue du second tour de l'élection présidentielle , l'opposant historique Abdoulaye Wade remporte la victoire (58,50% des voix) sur le président socialiste sortant, Abdou Diouf (41,50%), dont le parti est au pouvoir depuis l'indépendance il y a 40 ans. Le nouveau président prend ses fonctions le 1er avril.
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« Selon le bilan des autorités ougandaises, les victimes du suicide collectif des membres de la secte du Renouveau des dixcommandements de Dieu s'élève à plus de 1000 morts. 3 avril 2000.- TUNISIE:Le journaliste Taoufik Ben Brik entame une grève de la faim pour protester contre la confiscation de son passeport, il y a plusd'un an, et le harcèlement dont il est la cible.

Le 26, son frère est arrêté et inculpé d'agressions contre les agents de l'ordre. 4 avril 2000 ZIMBABWE :Un policier zimbabwéen est tué par balles dans une ferme appartenant à des Blancs, et occupée par des Squatters noirs (ancienscombattants de la guerre d'indépendance, favorables au régime du président Robert Mugabe, au pouvoir depuis 1980), près deHarare, la capitale.

Le 6, le Parlement zimbabwéen adopte une loi qui permettra, dès qu'elle sera signée par le président Mugabe,d'exproprier les fermiers blancs sans les dédommager.

Le 11, alors que près d'un millier de fermes appartenant à des Blancs -surun total de 4500 -, sont occupées depuis février, le Parlement est dissous à l'issue d'une législature de cinq ans.

Le 13, enl'absence de Robert Mugabe, la Haute Cour de justice et le vice-président ordonnent aux anciens combattants de la guerred'indépendance d'évacuer les propriétés des fermiers qu'ils occupent.

Le 15, un fermier blanc est tué et plusieurs autres blesséspar des " vétérans ", qui occupent les propriétés appartenant à des Blancs.

Le même jour, deux militants de la principaleformation d'opposition sont tués par des partisans du président Mugabe.

Le 17, le président Mugabe, rencontrant une délégationde fermiers blancs, exprime des regrets après l'assassinat de l'un d'entre eux.

Le 18, un second propriétaire foncier blanc est tuépar un commando de " vétérans ", tandis que Robert Mugabe, à la télévision, traite les fermiers blancs d'" ennemis ".

Le 26, deuxouvriers agricoles noirs sont tués, portant à sept le nombre des morts depuis le 21 avril dans des violences politiques. 4 avril 2000.- RWANDA:Jugées coupables d'avoir participé au génocide de 1994, sept personnes sont condamnées à mort par un tribunal rwandais.

Le14, le Conseil de sécurité de l'ONU reconnaît la responsabilité des Nations unies pour n'avoir pas réussi à faire cesser cegénocide.

Le 17, le général Paul Kagamé est désigné, par 81 voix contre 5, président de la République par les députés del'Assemblée nationale transitoire (ANT) et le gouvernement réunis. 5 avril 2000.- ETHIOPIE:Kofi Annan, secrétaire général de l'ONU, lance un appel à l'aide humanitaire internationale pour la Corne de l'Afrique en général,et l'Ethiopie en particulier, menacée par une famine catastrophique, similaire à celle de 1984-1985 (un million de morts). 6 avril 2000.- TUNISIE:Décès à l'âge de 96 ans du Combattant suprême, l'ancien président Habib Bourguiba, père de l'indépendance tunisienne écartédu pouvoir en novembre 1987.Le 8, Jacques Chirac, Abdelaziz Bouteflika (Algérie) et Yasser Arafat (Palestine) assistent à sesfunérailles. 12 avril 2000.- GUINEE:Alpha Condé, l'opposant et ancien candidat à la présidence en décembre 1998, détenu depuis treize mois pour complot contre lerégime, comparaît devant la justice de son pays. 2 mai 2000 SIERRA LEONE:Refusant le désarmement prévu par l'accord signé en juillet 1999 au Togo, les rebelles du Front révolutionnaire uni (RUF)capturent une vingtaine de " casques bleus " et membres de la mission des Nations unies en Sierra Leone.

Le 4, l'ONU estime àenviron 300 le nombre des otages, et attribue à Foday Sankoh, chef du RUF, la responsabilité des attaques contre les Nationsunies.

Le déploiement de 3000 hommes supplémentaires est décidé, qui s'ajouteront aux 8500 déjà en place.

Le 8, des rebellesdu RUF ouvrent le feu sur une manifestation d'opposants à Freetown, la capitale, tuant 21 personnes.

Des soldats britanniquespénètrent dans la capitale sierra-leonaise pour rapatrier les étrangers, tandis que l'ONU annonce l'évacuation du " personnel nonessentiel ".

Le 9, des milliers de Sierra-Leonais se réfugient dans la capitale Freetown, craignant une attaque de la guérilla, dont ladisparition du chef rend impossible toute tentative de négociations.

Les dirigeants ouest-africains avertissent qu'ils recourront à laforce contre toute tentative de prise de pouvoir.

Le 13, alors que des parachutistes britanniques sécurisent la capitale Freetown etses alentours, les rebelles du RUF libèrent 18 membres de l'ONU.

Le 15, 139 casques bleus sont libérés et arrivent au Liberiavoisin, après l'intervention du président de ce pays, Charles Taylor.

Le 17, en fuite depuis le 8, Foday Sankoh est capturé àFreetown par la force d'intervention britannique, et transféré dans une caserne de l'armée.

Le 25, l'ONU fait savoir qu'elle ne leconsidère plus comme un " interlocuteur crédible ".

Le 22, 8 morts portant des uniformes de l'ONU, sont retrouvés à 80 km de lacapitale.

Le 28, avec une dernière libération de 89 " casques bleus " encore retenus en otages, s'ajoutant à plusieurs autres lesjours précédents, ce sont en tout 384 soldats de l'ONU qui ont été libérés.. »

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