732 Victoire de Charles Martel à Poitiers.
Publié le 10/04/2015
Extrait du document
«
Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Charles Martel (HISTOIRE)
Fils de Pépin II, dit de Herstal, et de sa concubine Alpaïde.
Bien que bâtard, Charles (dont le prénom signifie"soldatbrave"ou"gars solide") est issue d'une puissante famille seigneuriale, les Péppinides.
Possédant d'immenses domainesentre Brabant et Moselle, cette lignée aristocratique occupait la fonction de maire du palais depuis troisgénérations.
A l'origine intendant général (chargé de diriger les services politiques et domestiques de la maison duroi), le maire du palais apparaît, dès le milieu du VIIe siècle, comme le personnage principal de l'État.
C'est lui, defait, qui exerce la réalité du pouvoir.
Dans un royaume fractionné en trois parties, les rois mérovingiens del'Austrasie, de la Neustrie et de la Bourgogne ne sont plus que des fantoches, sous tutelle du maire.
Ainsi, Pépin IIlaisse-t-il à ses descendants non seulement une fonction désormais héréditaire, mais encore le pouvoir sur deuxmairies qu'il a réussi à rassembler : l'Austrasie et la Neustrie.
A sa mort en 714, la bataille pour la successions'engage.
Sa veuve légitime, Plectrude, revendique"l'héritage"pour son fils Théobald.
Pas question que Charles lebâtard s'en empare.
Fait prisonnier, il s'évade en 715, rassemble des compagnons, se rend bientôt maître del'Austrasie, avec le titre de duc et prince des Francs.
Se tournant contre les Neustriens, Charles les bat à Amblève,près de Malmédy (716), puis à Vincy, près de Cambrai (717), et se fait livrer par Plectrude la ville de Cologne et letrésor royal.
Il déploie une énergie farouche à unifier l'État mérovingien, met en déroute les Saxons et les Frisons,soumet la Thuringe et la Bavière.
En novembre 719, par une victoire décisive à Néry, il met définitivement la mainsur la Neustrie, en évinçant Rainfroi qui venait d'être proclamé nouveau maire du palais.
Homme de guerreremarquable, mais aussi fin politique, Charles s'empresse de reconnaître la dérisoire souveraineté de Chilpéric II, puisde Thierry IV, afin de s'attacher la confiance de l'aristocratie neustrienne.
Maire de deux palais, Charles ne détientpas encore la totalité du pouvoir : l'Aquitaine, dirigée par Eudes, garde son autonomie ; les princes-évêques restentpuissants, notamment en Bourgogne.
Mais, surtout, la pression croissante des Arabes sur le midi de la Francedevient un danger mortel.
La deuxième vague musulmane s'abat sur la Gascogne, s'avance sur Tours.
Charlesaccourt avec son armée aux abords de Poitiers.
Les soldats en rangs serrés,"immobiles comme un mur", brisent netl'élan des cavaliers ennemis (octobre 732).
La mort de leur chef Abd El-Rahman, tué au combat, est le signal de ladébandade.
Par cette victoire, Charles a stoppé l'invasion arabe en Europe du Nord.
Par cette éclatante victoire l'a-t-il sauvée de l'Islam ? En tout cas, il apparaît comme le champion de la Croix aux yeux du monde chrétien.Exploitant totalement son immense prestige dans toute la Gaule, il se sent assez fort pour soumettre les évêquesd'Orléans et d'Auxerre, en confisquant leurs biens.
En 737 et 739, il entreprend des campagnes militaires quiassurent son autorité sur l'Aquitaine et la Provence.
A la mort de Thierry IV (737), Charles laisse le trône vacant.
Ilgouverne seul, mais se garde de s'approprier le titre royal.
Bien qu'ayant laïcisé les biens ecclésiastiques, il ne cessede maintenir sa collaboration avec Rome.
Cette alliance avec le Saint-Siège sera encore développée par sessuccesseurs, et plus spécialement par son petit-fils, Charlemagne.
De son vivant, Charles règle sa succession enpartageant le royaume entre ses deux fils, Carloman et Pépin le Bref.
Mort à Quierzy le 22 octobre 741, CharlesMartel est enterré à Saint-Denis.Ce guerrier politique, cet infatigable réunificateur, doit son surnom de Martel à la forte impression qu'il a laissé,façonnant comme avec un marteau le monde de son temps et ouvrant la voie à la dynastie nouvelle desCarolingiens..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- 25 octobre 732 : Victoire de Charles Martel à Poitiers.
- 732 : Victoire de Charles Martel à Poitiers
- 732 Victoire de Charles MartelF011 ?
- Charles Martel arrête les Arabes à Poitiers
- Bart, Jean Bayard, chevalier Bouillon, Godefroi de Boulanger, Georges Bugeaud, Thomas Charles le Téméraire Charles Martel Coligny,