Abou Dhabi

« ~ 1 (23,75 %), la Royal Dutch-Shell (23,75 %), la Compagnie française des pétroles (23,75 %) et la Participation and Explorations Corporation (5 %).

L'ADMA est formée par !"association de BP (213) et de la Compagnie française des pétroles (1/3).

Abou Dhabi a encore accordé des concessions à la société américaine Philips Oil Co.

et à un groupe japonais, Abou Dhabi Oil (Japan) Co.

4 Après avoir été longtemps gouverné par le cheik Chakhbout, Abou Dhabi change de gouvernement en 1966, lorsque le cheik Zaid Ibn Sultan AI-Nihyan plus adapté que son frère à la situation créée par la décou­ verte du pétrole, s'empare du pouvoir et décide d'enga­ ger son pays sur la voie de la modernisation écono­ mique.

En 1972, la production de pétrole atteint 49,6 millions de tonnes.

En 1973, le gouvernement prend une participation de 25 % dans les sociétés opérant sur son territoire et, en mars 1974, I'ADMA et I'ADPC acceptent de porter la participation gouvernementale à 60 %.

La nationalisation à 100 Ofo est opérée en février 1975.

5 Les revenus pétroliers ont atteint près de 5 mil­ liards de dollars en 1975.

Un plan quinquennal (1973- 19n) prévoit la création de trois usines de liquéfaction de gaz et d'une industrie pétrochimique, la construction d'une raffinerie de 15 000 tonnes/jour et de diverses usines de matériaux de construction et de produits alimentaires.

Le cheik Zaid projette non seulement de changer le sort de ses sujets, mais celui de tous les habitants de l'Union des émirats arabes du golfe qu'il préside et dont il a été l'un des plus ardents avocats.

Dès le 19 février 1968, il annonçait, avec le cheik Rachid, souverain de Doubai, la fédération de leurs deux États.

En même temps, il refusait de céder l'oasis de Bouraiml à l'Arabie séoudite qui la revendique depuis qu'on la sait riche en pétrole .. »