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Aéronavale contre le Japon: (seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

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Aéronavale contre le Japon: (seconde guerre mondiale). Pour frapper au coeur de l'ennemi Pendant toute la guerre, la marine américaine s'est efforcée d'amener ses porte-avions à portée du Japon. Cette ambition n'a pu se réaliser qu'en février 1945, après la conquête des archipels du Pacifique. A partir de cette date, les porte-avions accomplirent deux sortes de missions. Ils durent, d'une part, frapper le Japon pour réduire son potentiel de guerre et, d'autre part, assurer la couverture aérienne des opérations lancées contre Iwo Jima. L'une et l'autre mission démontrèrent de la façon la plus éclatante la puissance et la suprématie de l'aéronavale américaine. Tremplin d'une impressionnante force aérienne, la 5° flotte ne comprenait pas moins de 5 Task Groups (TG), dont un, le TG 58.5, spécialement destiné aux opérations de nuit. Après la prise d'Ulithi, le 10 février, les Américains déployèrent 11 porte-avions lourds et 5 porte-a...
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« Aéronavale contre le Japon: Il Mes ures défensives japonaises On a souvent dit que les porte-avions américains, médiocrement protégés et démunis de pont d'envol blindé, ne sup­ portaient pas la comparaison avec leurs homologues britanniques.

C'est vrai, mais à l"exception du Princeton, seul porte­ avions américain coulé après 1943, les porte-avions américains firent preuve d'une remarquable invulnérabilité et, le cas échéant, supportèrent bien les coups de l'ennemi.

Or, ces bâtiments se trouvè­ rent toujours au cœur de la bataille.

Cer­ tains furent mis à mal, notamment à Iwo Jima, lorsque la Task Force 58 revint de son premier assaut sur le Japon.

Les dommages subis par les porte-avions à Iwo Jima s'expliquent en partie par leur relative dispersion face à un ennemi très agressif.

Le 21 février 1945, deux seule­ ment des quatre Task Groups se trou­ vaient en opérations.

Ouant au Task Group 58.5, il devait à la fois fournir la couverture aérienne des autres groupes et protéger les forces amphibies au large des plages de débarquement.

La première de ces missions revint à I'Enterprise et la seconde, au Saratoga.

Le soir du 21, le vieux Saratoga subit l'attaque de six avions-suicide kamikazes.

Ses propres chasseurs décollaient encore lorsqu'il reçut les premiers coups.

Cinq kamikases s'abattirent sur le navire.

Deux heures plus tard, alors que les incendies causés par la première attaque étaient enfin maîtrisés, un sixième appareils japo­ nais vint s'écraser sur le pont.

Presque au même moment, le porte-avions d'escorte Bismarck Sea subit d'irréparables dégâts et le Lunga Point, des dommages légers.

Le Saratoga était en piteux état.

Deux avions l"avaient heurté à hauteur de la ligne de flottaison babord, un autre s'était abattu sur la catapulte, un autre sur une grue et deux autres s'étaient écrasés à l'avant du pont d'envol.

Mais, bien qu'il fût désormais incapable de faire décoller ses avions, ce bâtiment solidement cons­ truit et bien conçu parvint par ses propres moyens à gagner Eniwetok.

Les répara­ tions effectuées aux Etats-Unis, durèrent trois mois.

L'attaque du Saratoga coûta aux Améri­ cains, outre 300 tués, blessés et disparus, la perte de 40 appareils, détruits sur le navire lui-même, pendant l'attaque des kamikazes.

D'autres porte-avions récupé­ rèrent les appareils du Saratoga.

Les porte-avions américains étaient certes formidables, mais pas invulnérables.. »

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