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Affaire Dreyfus

Publié le 03/12/2013

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Partie 3 : Les conséquences de l'affaire Dreyfus sur la 3ème république L'affaire Dreyfus engendre alors un bouleversement considérable de la République. Nous pouvons compter de nombreuses conséquences concernant tous les aspects de la vie publique française. Parmi eux, l'aspect politique exposé dans la seconde partie, mais également l'aspect militaire, religieux, social, juridique, médiatique, diplomatique et culturel. 1) Rappel sur le plan politique Le tournant du siècle voit un renouvellement du personnel politique, avec la disparition de grandes figures républicaines emblématiques, tel que Auguste ScheurerKestner. Cependant, cette crise politique contribue à un reclassement des forces politiques autour de la crainte du nationalisme, la défense des Droits de l'Homme et du citoyen, la primauté du pouvoir civil sur la force armée, la souveraineté et l'indépendance de la justice ; des hommes nouveaux apparaissent donc, dont l'ambition est de réformer et de corriger les erreurs et défauts de la république. 2) Aspect social Socialement, l'antisémitisme* est prédominant. (*Hostilité aux juifs. L'affaire Dreyfus est caractéris&ea...

« 4) Des conséquences internationales En Allemagne et en Italie, les deux pays largement mis en cause par les procès contre Dreyfus, c'est le soulagement.

Même si l'Empereur d'Allemagne regrette que l'innocence de Dreyfus n'ait pas été reconnue, la normalisation des relations franco-prussiennes qui s'annonce est vue comme une détente bienvenue.

Aucune des nations n'a intérêt à une tension permanente.

La diplomatie des trois puissances, avec l'aide de l'Angleterre, va s'employer à détendre une atmosphère qui ne se dégradera à nouveau qu'à la veille de la Première Guerre mondiale. Finalement, l'affaire Dreyfus est considérée comme un conflit de valeurs.

La république, en défendant un individu isolé contre la raison d'État, l'armée et le gouvernement, est confirmée et se renforce.

La culture républicaine est alors définitivement fixée.

Le républicain défend les droits de l'homme contre la raison d'État, au nom des valeurs révolutionnaires de liberté et du droit; Démocrate, il se méfie de l'autorité (officiers, magistrats et l'administration en général) qu'il réclame de pouvoir contrôler grâce au parlement.

Il est également laïc, reprochant au cléricalisme d'avoir attisé les violences antisémites.

Certains, comme Clémenceau, remettent en cause la domination coloniale telle que la République la conçoit.

La remise en cause des valeurs fondatrices de la République forme une nouvelle problématique pour le gouvernement qui se doit d’affermir son autorité et la stabilité du régime tout en conservant les valeurs et les principes républicains .C’est donc une véritable épreuve qui a demandé une parfaite séparation des pouvoirs.

L'union des républicains regroupés autour des principes fondamentaux du régime (défense des libertés et affirmation des droits de l'homme) permet alors à la république de surmonter ces crises.

GAVILLON Marie-France 1S1.. »

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