ALALC
Publié le 18/02/2012
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Le 18 février 1960, sept pays d'Amérique latine (Argentine, Brésil, Chili, Mexique, Paraguay, Pérou et Uruguay) signent le Traité de Montevideo, créant l'Association latino-américaine de libre commerce (ALALC). Depuis, l'Équateur, la Colombie et le Venezuela ont adhéré à la nouvelle institution, qui rassemble ainsi tous les pays du continent à l'exception de ceux de l'Amérique centrale (dont le marché commun est plus avancé) ...
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souverainete.
Plus ('association progresse,
plus elle se
heurte au protectionnisme.
Les meilleurs resultats ont
ete obtenus dans le
domains agricole, ou le caractere
complementaire des productions favorise
l'harmonisation.
5 Tres reticents au debut, les Etats-Unis
se sont rallies
aux plans d'integration.
Sous leur impulsion, Ia
conference
des presidents de Punta
del Este
(avril 1967) a decide
Ia creation d'un Marche commun latino-americaln,
qui
devrait .aboutir en 1985 a une fusion entre une ALALC
developpee et le Marche commun
centro-americaln.
Une telle
decision, au moment ou l'ALALC voyait ses
progres paralyses, a ete
accueillie avec scepticisme par
les experts.
La gauche a aussitet proclame que
le projet
favoriserait une plus
grande penetration du capital ameri-
caln.
De fait, et pour I'heure, ('initiative de
Washington
a tourne court.
6 L'Inegalite du developpement economique
entre les
partenaires de l'ALALC
constitue un autre handicap.
Une
part des echanges s'effectue dans le cadre
d'accords
bilateraux.
Devant ce qu'elles considerent comme
l'egoisme natlonaliste des grands pays
(particulierement
le Bresil), les nations moyennes cherchent au contraire
promouvoir ('integration, au besoin
par des accords
reglonaux.
Dans cet esprit, les pays andins (Chili, Bolivie,
Perou, Equateur et Colombie) creent le Pacte andln en
1969, pour elargir les
marches de
leurs industries nais-
santes.
Mais la penetration americaine accrue, depuis
1970, le
declin economique de l'Argentine et I'essor
relatif du Bresil
portent de rudes
coups
aux tentatives
d'integration latino-americaines.
Aucun pays d'Amerique
du Sud ne croft plus que de tels accords puissent
vraiment mettre
un terme a I'
a
echange inegal » entre
le continent et les nations
developpees.
souveraineté.
Plus l'association progresse, plus elle se
heurte au protectionnisme.
Les meilleurs résultats ont
été obtenus dans le domaine agricole, où le caractère
complémentaire des productions favorise l'harmonisation.
5 Très réticents au début, les États-Unis se sont ralliés\
aux plans d'intégration.
Sous leur impulsion, la conférence
des présidents de Punta del Este (avril 1967) a décidé
la création d'un Marché commun latino-américain, qui
devrait ,aboutir en 1985 à une fusion entre une ALALC
développée et le Marché commun centro-américain.
Une telle décision, au moment où l'ALALC voyait ses
progrès paralysés, a été accueillie avec scepticisme par
les experts.
La gauche a aussitôt proclamé que le projet
favoriserait une plus grande pénétration du capital améri-
cain.
De fait, et pour l'heure, l'initiative de Washington
a tourné court.
6 L'Inégalité du développement économique entre les
partenaires de I'ALALC constitue un autre handicap.
Une
part des échanges s'effectue dans le cadre d'accords
bilatéraux.
Devant ce qu'elles considèrent comme
l'égoïsme nationaliste des grands pays (particulièrement
le Brésil), les nations moyennes cherchent au contraire
à promouvoir l'intégration, au besoin par des accords
régionaux.
Dans cet esprit, les pays andins (Chili, Bolivie,
Pérou, Équateur et Colombie) créent le Pacte andin en
1969, pour élargir les marchés de leurs industries nais-
santes.
Mais la pénétration américaine accrue, depuis
1970, le déclin économique de l'Argentine et l'essor
relatif du Brésil portent de rudes coups aux tentatives
d'intégration latino-américaines.
Aucun pays d'Amérique
du Sud ne croit plus que de tels accords puissent
vraiment mettre un terme à « échange Inégal » entre
le continent et les nations développées..
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