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Alexandrie, deuxième ville d'Égypte

Publié le 03/10/2013

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Établie sur la Méditerranée, Alexandrie, deuxiè¬me ville d'Égypte, attire plus les touristes pour ses longues plages que pour son passé presti¬gieux, bien réel, mais plus discret qu'au Caire ou sur les sites pharao¬niques. Capitale de l'ɬgypte gréco-romaine, elle vit dans le souvenir de fabuleux monuments disparus : sa bibliothè¬que, la plus formidable du monde antique ; son phare, l'une de sept mer¬veilles du monde ; son mythique (et hypothéti-que) tombeau d'Alexan¬dre ; ses palais grecs et romains.

« qui n'évoque que de loin l'ɭ gypte pharaonique et dont la vie frénétique peut rebuter les amateurs de calme et de sérénité.

Peut-être faut-il fai­ re preuve de plus d'imagina­ tion pour se représenter les splendeurs passées d'une cité témoin de vingt-trois siècles d'histoire du bassin méditer­ ranéen.

Lieux de culte L a grande diversité des lieux de culte est un pre­ mier témoignage du melting pot alexandrin .

La ville comp- te plus de 2 100 mosquées, des plus modestes aux plus grandes, comme la mosquée Abou el-Abbas el-Morsi, des églises, des basiliques et une synagogue (qui se visite), si­ tuée rue Nabi Daniel, dans le centre-vil le.

Parmi les sites chrétiens, le premier est la cathédrale du patriarcat copte d'Alexan­ drie, non loin de la gare de Ramleh, qui aurait été fon­ dée au 1er siècle par l'apôtre Marc.

Considérée comme la plus vieille église d'Afrique, elle fut reconstruite à plu­ sieurs reprises, toujours sous la forme d'une basilique.

L'église Sainte-Catherine, une des plus fréquentées, est dé­ diée à la sainte alexandrine persécutée en 306 et dont les reliques sont conservées dans le fameux monastère du Sinaï qui porte son nom.

On trouve également une église grec­ que dans la Mancheya, une église russe rue Saad Zagh­ loul, une cathédrale catholi­ que, une église anglicane, une église réformée .

Parmi les lieux de culte catholique, l'église du Sacré-Cœur, l'égli­ se arménienne catholique, celle des Pères Jésuites, l'égli­ se Saint-Marc sont les plus re­ marquables.

Beaucoup plus nombreuses encore sont les mosquées.

Celle d 'Abou el-Abbas el-Mor­ si porte le nom d'une grande figure alexandrine de l' islam, qui fut inhumé au cimetière de Bal el-Bahr (« porte de la Mer»), avant que de riches commerçants de la ville ne dé­ cident de lui ériger une mos­ quée.

La mosquée dédiée au cheikh Al-Bousseiri, connu pour ses écrits soufis et no­ tamment les poèmes Nahg a/­ Bourda », est située en face de la mosquée d'Abou el-Ab­ bas el-Morsi dont ce person­ nage fut le disciple.

Il faut également citer la mosquée Sidi Yacout el-Arch et celle de Sidi Bichr, du nom d'un cheikh venu du Maroc et enterré à sa mort dans le quartier qui por­ te son nom.

Les musées C onstruit en 1893, le Mu ­ sée gréco-romain abrite des œuvres allant du IW siècle avant J.-C.

au v• siècle après J.-C., ainsi que des pièces da­ tant de l'époque pharaoni­ que tardive .

La collection de tanagras, sta­ tuettes qui figurent des fem­ mes alexandrines vaquant à leurs activités quotidiennes, est l'orgueil de l'établisse-. »

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