Altiplano
Publié le 19/02/2012
Extrait du document
Les caractères de la Puna varient du nord au sud. Malgré l'érosion et le bas niveau technologique, un climat plus tempéré (11 °C en moyenne) a permis le développement de l'agriculture près du lac Titicaca : blé, orge, légumes. Mais on ne compte guère qu'une bonne récolte sur cinq. Le Sud est de plus en plus désertique, avec d'immenses salines sèches ou marécageuses, comme celles de Yununi et de Coipasa....
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Les caracteres de Ia Puna varient du nord au sud.
Malgre ('erosion
et le bas niveau
technologique, un
climat plus tempere
(11 00 en
moyenne) a
permis le
developpement de
l'agrlculture ores du
lac Titicaca :
ble, orge, legumes.
Mais
on ne
compte guere qu'une
bonne recolte sur
clnq.
Le Sud
est de
plus en
plus
desertique, avec
d'immenses salines seches ou mare-
cageuses, comme
miles de Yununi et de
Coipasa.
5 L'elevage n'est
pas plus facile,
On recense
pourtant
5 millions
d'ovins, dont
la race
tend a
degenerer.
Le
meilleur cheptel est
celui des camelides :
plus d'un
million de lamas des
Andes, utilises
comme bates de
somme, ainsi
qua pour leur
viande, leur
cuir, leur
laine.
C'est surtout en
bordure de
l'Altiplano, dans
les
mines de
la cordillere, qua Ia
Bolivie
pulse 80
p.
100
de ses res-
sources, et c'est autour de La Paz
qu'elle merle
son effort
d'industrialisation.
6 Region de
Ia
culture indienne, l'Altiplano a
ete
par ses
mines (argent, puis *Main
et fer) le
theatre d'une
exploi-
tation feroce des indlens au
temps de
Ia
colonie.
On
estime a
plus de
20
millions le nombre des
indigenes
engloutis par le
travail
dans les
mines de
l'Altiplano.
La
dunce de
vie d'un mineur bolivien actuel n'excede tou-
jours pas 35
ans, et femmes et enfants continuant a etre
employes dans
les mines d'etain.
En
partie politises, les
Indiens boliviens ont tire de cette seculaire
experience
d'oppression une
meflance proverbiale des
Blanca; et un
refus de
s'integrer aux
structures
economiques modernes.
Cette situation continue de
poser a
la
Bolivie un
redou-
table probleme.
4
Les caractères de la Puna varient du nord au sud.
Malgré l'érosion et le bas niveau technologique, un
climat plus tempéré (11 °C en moyenne) a permis le
développement de l'agriculture
près du lac Titicaca :
blé, orge, légumes.
Mais on ne compte guère
qu'une
bonne récolte sur cinq.
Le Sud est de plus en plus
désertique, avec
d'immenses salines
sèches ou maré-
cageuses, comme celles de Yununi et de Coipasa.
5 L'élevage n'est pas plus facile, On recense pourtant
5 millions d'ovins,
dont la race tend à dégénérer.
Le
meilleur cheptel est celui des camélidés :
plus d'un
million de lamas des Andes,
utilisés comme bêtes de
somme, ainsi que pour leur viande, leur cuir, leur laine.
C'est surtout en bordure de l'Altiplano, dans les
mines de
la cordillère,
que la Bolivie puise 80 p.
100 de ses res-
sources, et c'est autour de La Paz qu'elle mène son
effort
d'industrialisation.
6 Région de la culture indienne, l'Altiplano a été par ses
mines (argent, puis étain et fer) le théâtre d'une
exploi-
tation féroce des Indiens
au temps de la colonie.
On
estime à plus de 20 millions le nombre des indigènes
engloutis par le travail dans les mines de l'Altiplano.
La
durée de vie
d'un mineur bolivien actuel n'excède tou-
jours pas 35 ans, et
femmes et enfants
continuent à être
employés dans les mines d'étain.
En partie politisés, les
Indiens boliviens ont tiré de cette séculaire expérience
d'oppression une
méfiance proverbiale des Blancs
et un
refus de s'intégrer aux structures économiques modernes.
Cette situation continue de poser à la Bolivie un redou-
table problème..
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