Anne-Robert-Jacques Turgot
Publié le 27/02/2008
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On commence à avoir besoin de se taire pour se recueillir et pour penser à tout le bien qu'on attend... C'est en ces termes que Mlle de Lespinasse, le 29 août 1774, exprimait au comte de Guibert la ferveur avec laquelle les amis des Lumières accueillaient la nouvelle de la nomination de Turgot au Contrôle général des Finances.
Anne-Robert-Jacques Turgot avait quarante-sept ans. Il appartenait à une famille anoblie en 1472. Collaborateur des Éphémérides du Citoyen et de L'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert, il était connu comme un des docteurs de la physiocratie et de la philosophie du siècle. C'était aussi un haut fonctionnaire de qualité. Après avoir interrompu, pour manque de vocation, une carrière ecclésiastique qui s'annonçait brillante (1751), il avait, suivant les traces de son grand-père, servi le roi comme maître des requêtes. Et c'est à l'intendance de Limoges qui n'était qu'un poste de début que le mentor du jeune Louis XVI, Maurepas, venait chercher cet homme déjà célèbre, pour le mettre au service du nouveau règne, d'abord, pendant quelques jours, comme secrétaire d'État de la Marine (19 juillet 1774), puis comme contrôleur général des Finances et ministre d'État.
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- TURGOT, Anne Robert Jacques, baron de l'Aulne (10 mai 1727-20 mars 1781) Economiste, homme politique La théorie économique est la passion du jeune juriste qu'est Turgot, lorsqu'il est conseiller au parlement de Paris, en 1752, et maître des requêtes, l'année suivante.
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