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Appui aérien tactique (seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

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Appui aérien tactique (seconde guerre mondiale). Organisation des opérations En vue de l'invasion de l'Europe, on organisa la chasse britannique, ou Fighter Command de la RAF, en deux forces distinctes. C'est ainsi que l'on créa sur le modèle de la lr° force aérienne tactique, alors basée en Afrique du Nord, la 2° force aérienne tactique. Celle-ci devait représenter la contribution offensive de la RAF à l'aviation du corps expéditionnaire allié, comprenant par ailleurs la 9° armée de l'air américaine. La sécurité aérienne de la Grande-Bretagne revint à une organisation britannique autonome, appelée Défense aérienne de la Grande-Bretagne. A la tête de l'aviation du corps expéditionnaire allié, on plaça le maréchal de l'air sir Trafford Leigh-Mallory. A partir du 15 décembre 1943, il assuma le commandement suprême de toutes les forces aériennes. Sous la direction du maréchal de l'air Tedder, second d'Eisenhower et coordinateur des activités aériennes...

« Appui aérien tactique Il Soutien des forces terrestres A la mi-juillet de 1g44, la machine de guerre alliée dépassa la ville de Caen, broyée par l'aviation alliée et le Bomber Command de la RAF.

Les Typhoon s'achar­ nèrent sur les blindés allemands et les troupes enfermées dans la poche de Fa­ laise.

En aoOt, on transféra en France les quar­ tiers généraux de la RAF, de la force aé­ rienne tactique et de la g• armée de l'air américaine.

Le 14 octobre, le SHAEF absorba l'aviation du corps expéditionnai­ re allié et les différentes forces aériennes tactiques furent refondues en fonction des besoins spécifiques des forces terrestres.

Les armées américaines se partagèrent ainsi la g• armée de l'air américaine.

La 2• force aérienne tactique de la RAF se scin­ da en trois groupes: le groupe de chasse N° 83, sous les ordres du vice-maréchal de l'air Broadhurst, fut affecté à la 2• armée britannique; le groupe de chasse N°84, sous les ordres de Brown, puis de Hudleston, releva désormais de la 1 •• armée canadienne; enfin, le 2• groupe de bombardement, commandé par, Embry, partagea désormais, avec ses escadrilles de bombardiers moyens, de bombardiers légers et de chasseurs nocturnes Mosqui­ to, la mission d'appuyer les éléments avancés des deux armées.

A l'automne de 1g44, la guerre se dépla­ ça vers la Belgique et la Hollande, mais l'aviation de bombardement continua à pilonner quelques garnisons allemandes isolées sur la côte.

Puis, les Alliés mar­ quèrent le pas, car l'intendance ne suivait plus.

Pour forcer la décision, on eut l'idée de l'audacieuse opération d'Arnhem, des­ tinée en principe à propulser les Alliés au­ delà des derniers obstacles naturels avant la frontière allemande.

Finalement, la prise d'Anvers compensa l'échec de l'opé­ ration «Market Garden».

Gr§ce à un plus grand nombre de bombardiers légers, la 2• force aérienne tactique réussit de spec­taculaires missions ponctuelles en Hollan­ de et au Danemark, tout en maintenant une pression constante sur la première ligne ennemie.

La bataille des Ardennes ralentit un moment la progression alliée, puis les Typhoon du groupe N°83 opérè­ rent à l'est du Rhin.

L'aviation de bombardement déversa des bombes «Grand Chelem» sur l'Allemagne et, finalement, les coups portés en mars et en avril par l'aviation et l'armée de terre eurent raison du Ill" Reich.. »

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