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APRA

Publié le 19/02/2012

Extrait du document

L'aprisme, qui fut capable d'animer des rébellions armées, n'en a pas pour autant rejeté la voie légale. Pendant trente ans, il a été l'arbitre, autorisé ou clandestin, des consultations électorales. Son influence dans les syndicats industriels ou agricoles était alors considérable. Après avoir été frustrée par l'armée de sa victoire de 1962, l'APRA arriva en tête aux élections législatives qui suivirent l'élection de Belaunde Terry (1963-1968) à la présidence. L'activité parlementaire allait peu à peu freiner son élan réformiste.

« eux, est bourgeoise par rapport a son proletariat national, mais proletarisee par rapport au capitalisme stranger, maitre des marches internationaux dont elle depend.

4 L'aprisme, qui fut capable d'animer des rebellions amides, n'en a pas pour autant rejete Ia vole legale.

Pendant trente ans, it a Me l'arbitre, autorise ou clan- destin, des consultations electorales.

Son influence dans les syndicate industrials ou agricoles Malt alors conside- rable.

Apres avoir etc frustree par I'armee de sa victoire de 1962, I'APRA arrive en tete aux elections legislatives qui suivirent l'election de Belaunde Terry (1963-1968) Ia presidence.

L'activite parlementaire allait peu a peu freiner son élan reformiste.

5 L'alle gauche apriste regretta ce qui lui apparaissait comme des compromissions, alors meme que les tentatives de reformes restaient tits en delta des exigences d'une situation sociale explosive.

Face aux appels des castristes et des communistes, certains apristes penserent que la guerilla offrait des possibilites.

Tel fut le cas de l'avocat Luis de la Puente Uceda, un des animateurs d'un nou- veau mouvement, le MIR (Mouvement de la gauche revo- lutionnaire), qui tomba en 1965 a la tete de ses maquisards dans les Andes.

6 Le coup d'Etat militalre de 1968, dirige par le general Velasco Alvarado, revela un paradoxe historique : l'armee, qui s'etait sans relache opposee a I'APRA, reprit a son compte, dans une grande mesure, son programme social et economique, tout en interdisant l'activite des partis (et donc de I'APRA elle-meme).

D'une certaine fawn, l'aprisme et son ideologic* ont fini par penetrer son adversaire, qui entend 'tenser la a revolution » sans lui.

eux, est bourgeoise par rapport à son prolétariat national, mais prolétarisée par rapport au capitalisme étranger, maître des marchés internationaux dont elle dépend.

4 L'aprisme, qui fut capable d'animer des rébellions armées, n'en a pas pour autant rejeté la voie légale.

Pendant trente ans, il a été l'arbitre, autorisé ou clan- destin, des consultations électorales.

Son influence dans les syndicats industriels ou agricoles était alors considé- rable.

Après avoir été frustrée par l'armée de sa victoir\ e de 1962, I'APRA arriva en tête aux élections législatives qui suivirent l'élection de Belaunde Terry '(1963-1968) à la présidence.

L'activité parlementaire allait peu à peu freiner son élan réformiste.

5 L'aile gauche aoriste regretta ce qui lui apparaissait comme des compromissions, alors même que les tentatives de réformes restaient très en deçà des exigences d'une situation sociale explosive.

Face aux appels des castristes et des communistes, certains aoristes pensèrent que la guérilla offrait des possibilités.

Tel fut le cas de l'avocat Luis de la Puente Uceda, un des animateurs d'un nou- veau mouvement, le MIR (Mouvement de la gauche révo- lutionnaire), qui tomba en 1965 à la tête de ses maquisards dans les Andes.

6 Le coup d'État militaire de 1968, dirigé par le général Velasco Alvarado, révéla un paradoxe historique : l'armée, qui s'était sans relâche opposée à I'APRA, reprit à son compte, dans une grande mesure, son programme social et économique, tout en interdisant l'activité des partis (et donc de I'APRA elle-même).

D'une certaine façon, l'aprisme et son idéologie ont fini par pénétrer son adversaire, qui entend réaliser la « révolution » sans lui.. »

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