Armes et équipements du cavalier arabe

« et le pommeau sont tous deux assez hauts.

Les étriers à plancher, permettant de po­ ser entièrement le pied , sont suspendus à des étrières (courroies) courtes, ce qui per­ met au cavalier d'être à la fois plus stable et plus mobile .

La selle est attachée à une cour- roie faisant le tour du poitrail du cheval , ce qui l' empêche de reculer .

Un magnifique harnache­ ment complet comportant ce type de selle laissé par l'ar­ mée égyptienne sur le champ de bataille des Pyramides en j u illet 1797 fut offert à Bona -parte.

On peut aujourd'hui l'adm irer au musée de l'Ar­ mée à Paris .

Mailles et lamelles P our protéger le cavalier, quatre types d'armures ont été employées.

La plus LE MANIEMENT DES ARMES DANS L'ENTRAÎNEMENT Chez les Mamelouks, /'entraînement militaire prend souvent la forme de jeux ou de joutes pendant lesquels les cavaliers rivalisent d'adresse ou s'affrontent en public avec des armes réelles ou factices.

Dans l'un des jeux favoris des Mamelouks, le qabab, le cavalier doit toucher en pleine course avec son arc des citrouilles (qabab) suspendues à des perches.

Les flèches qu'il utilise sont émoussées, et le jeu s'appelle aussi «jeu sans la pointe ».

Quand les cavaliers doivent s'affronter dans le jeu ou l'exercice, ils se servent du jerid, javelot factice qui, en Égypte, est une branche de palmier dépouillée de ses feuilles.

Les lances sont également employées dans le célèbre jeu de /'« équitation acrobatique sur épées, œufs et en chaussures en bois », très apprécié au Caire sous les Mamelouks : debout sur une épée posée sur deux œufs en bois, eux-mêmes posés sur une autre épée placée sur la selle, le cavalier tient deux grandes lances et doit les projeter alors que le cheval avance le plus vite possible .. »