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Avance vers Stalingrad

Publié le 27/02/2008

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La campagne pour le Caucase. L'offensive de 1942 déclenchée par Hitler en Russie était dictée par un besoin pressant de pétrole, de minerais et de blé du Caucase. Il s'agissait de concentrer l'effort principal à partir du secteur Koursk-Kharkov vers le sud, le long d'un corridor s'étendant entre le Donets et le Don, jusqu'aux montagnes du Caucase. D'autre part, un groupe d'armées avait mission d'avancer vers l'est, en direction de Stalingrad sur la Volga. Cette opération contre Stalingrad devait permettre de couvrir un des flancs lors de l'attaque principale. Hitler pensait que ses armées, après avoir établi une tête de pont sur la Volga, se dirigeraient alors vers le nord pour prendre Moscou par-derrière. L'offensive commença le 28 juin. A gauche, on avait déployé le groupe d'armées B de von Bock, formé de la 4e armée Panzer, la 6e armée, la 2e armée et la 2e armée hongroise. La 4e armée Panzer ouvrit une brèche entre Koursk et Bielgorod, manoeuvre qui permit aux Allemands de parcourir rapidement la plaine de 160 km, pour atteindre le Don près de Voronej.

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)En 1942,les Allemands progressent vers le Caucase.

Leur objectif est de prendre Moscou à revers et de contrôler le pétrole du Caucase.

Pour ce faire, il leur faut conquérir Stalingrad, sur la Volga, à la fois verrou straté­ gique et centre de communication.

En outre, de par son nom même, Stalingrad apparaît comme un symbole à abattre.

Le 2 septembre 1942, la 4e et la 6e armées effectuent leur jonction devant Stalingrad.

La ville semble sur le point de tomber.

Staline, qui a besoin d'une victoire déci­ sive, décide de défendre la ville à tout prix.

Pour les Soviétiques, la défense de Stalingrad devient le symbole de la résistance au nazisme et de la défense de la mère patrie.

Le patronyme même de la ville permet d'identifier la résistance soviétique à la personne de Staline.

Allemands et Soviétiques se livrent une lutte acharnée dans Stalingrad.

Les combats se déroulent quartier par quartier, rue par rue, maison par maison.

On s'affronte au corps à corps, à la grenade, voire à l'arme blanche.

Le 20 octobre, les deux camps parviennent à stabiliser leurs positions respectives.

Von Paulus, commandant des troupes allemandes, demande sans succès à Hitler l'autorisation d'effectuer une retraite stratégique.

En effet, la bataille de Stalingrad oblige les Allemands à soustraire des troupes du Caucase.

De plus, Von Paulus craint de se retrouver encerclé par les Soviétiques.

C'est effectivement ce qui se produit.

Ainsi, le 19 novembre, les Soviétiques, menés par joukov, contre-attaquent au nord et au sud de la Volga, prenant ainsi les Allemands en tenaille.

A partir du 22 novembre, les forces de l'Axe sont encerclées.

Le général Von Manstein tente bien de lancer une offensive en décembre, mais celle-ci échoue.

Les troupes allemandes ne peuvent plus être ravitaillées que par voie aérienne.

L'aviation allemande ne parvient à acheminer que 300 tonnes de matériel par jour, quand il en faudrait 550 tonnes.

Les soldats allemands sont décimés par le froid, la faim, la maladie.

Le 22 janvier 1943,les Soviétiques lancent l'assaut final.

Le 30 janvier 1943, Hitler fait remettre à Von Paulus la distinction de maréchal.

En fait, le Führer entend acculer Von Paulus au suicide après le sacrifice héroïque de tous ses hommes.

Le 2 février 1943, Von Paulus préfère se rendre à l'Armée rouge.

Curieusement, les Soviétiques parviennent à le « retourner ».

Le maréchal, rallié au communisme, finira ses jours en RDA.

A l'issue de la reddition allemande, le bilan est terrible : les forces de l'Axe ont perdu 500 000 hommes, dont 108 000 prisonniers (la plupart mourront en captivité).

La victoire de Stalingrad constitue un véritable triomphe pour l'URSS.

L'Armée rouge y gagne une popularité extraordi­ naire.

Première grande défaite de l'armée allemande, Stalingrad connaît un retentissement mondial.

Les généraux allemands, qui ne pardonnent pas à Hitler ses erreurs de jugement, commencent à contester ses déci­ sions stratégiques.

La Hongrie et la Roumanie entament des pourparlers secrets avec les Alliés.

La bataille de Stalingrad peut à juste titre être considérée comme le tournant de la Seconde Guerre mondiale.. »

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