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Aviation côtière (seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

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Aviation côtière (seconde guerre mondiale). Organisation en 1939 Le 10r avril 1918, la Royal Air Force naquit de la fusion du Royal Flying Corps et du Royal Naval Air Service. Cette décision, qui privait la marine de son aviation et créait une arme nouvelle vouée aux bombardements stratégiques, eut pour conséquence deux décennies d'hostilité entre la RAF et l'Amirauté. La marine s'indigna du peu de cas que faisait la RAF de l'aviation embarquée et de l'aviation côtière. Parente pauvre de l'armée britannique, la RAF, de son côté, ressentit les critiques de la marine et repoussa des demandes qui lui parurent en contradiction avec la raison d'être d'une arme indépendante. A ces disputes s'ajoutèrent des restrictions budgétaires. Aussi, en 1934, l'aviation côtière, très négligée, se composait-elle seulement de quatre groupes d'hydravions. En 1937 enfin, le Coastal Command cessa d'&ec...

« Aviation côtière Il Accroissement de son efficacité Partie, sinon de rien, du moins de très peu, l'aviation côtière britannique ne cessa au cours de la guerre de se renfor­ cer et de devenir plus efficace.

Ses pro­ grès s'expliquent de plusieurs façons.

Tout d'abord, en avril 1941, on la plaça sous l'autorité de l'Amirauté.

Ensuite, la guerre lui donna une importance accrue, ce qui entraîna sa modernisation.

On l'équipa de torpilles, de bombes et de gre­ nades sous-marines nouvelles et, surtout, de radars.

Au faîte de sa puissance, en fé­ vrier 1945, elle comprenait 818 avions répartis en 54 groupes.

En mai, elle ne comptait plus que 51 groupes et 785 appareils.

Mais aux groupes appartenant en propre à la RAF s'ajoutaient les 17 groupes de différentes nationalités ser­ vant sous ses ordres.

Il est très difficile d'exprimer en chiffres précis les résultats obtenus par l'aviation côtière, car on ne peut dénombrer les navires qui ne furent pas coulés grâce à l'intervention de ses avions.

On peut néanmoins affirmer que sans les appareils à long rayon d'action opérant au-dessus de l'Atlantique en 1 943 les U-Boote l'auraient emporté.

Les statistiques concernant les U-Boote par­ lent clairement: sur les 785 U-Boote cou­ lés au combat, 245 le furent par des avions basés à terre et 35, par des appa­ reils embarqués et des bateaux de guerre.

Les mines mouillées par les avions britan­ niques en envoyèrent 16 autres par le fond.

Non seulement ces résultats établi­ rent clairement la contribution de l'avia­ tion côtière à la victoire, mais ils prouvè­ rent à quel point s'étaient trompés les res­ ponsables de l'aviation côtière en 1939.

Cette dernière ne se contenta pas de lut­ ter contre les sous-marins et de protéger les convois.

En effet, elle accomplit d'autres missions, secondaires par rapport à la bataille de l'Atlantique mais indispen­ sables.

Elle mouilla des mines qui détrui­ sirent 600 navires allemands et coula directement 200 cargos ennemis.

Certes, ces résultats ont été obtenus à la fin de la guerre et au prix de lourdes per­ tes: en 1945, la destruction de 129 bateaux ennemis coûta 131 avions aux Britanniques.

Il n'en reste pas moins que la contribution de l'aviation côtière à la victoire finale fut considérable.. »

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