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Bangladesh.

Publié le 15/04/2013

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bangladesh
Bangladesh. 1 PRÉSENTATION Bangladesh, en bengali Bangladesh, pays d'Asie méridionale, situé dans la partie nord-est du sous-continent indien. Sa capitale est Dhaka. Le Bangladesh est membre du Commonwealth. Le Bangladesh est limité à l'ouest, au nord et à l'est par l'Inde, au sud-est par la Birmanie et au sud par le golfe du Bengale. Géographiquement, historiquement et culturellement, le Bangladesh correspond à la partie la plus vaste et la plus peuplée du Bengale, le reste étant constitué par l'État indien voisin du Bengale-Occidental. Depuis la partition de l'Inde en 1947, jusqu'en 1971, la région du Bangladesh était une province du Pakistan, appelée Pakistan-Oriental à partir de 1955. Le 25 mars 1971, les dirigeants du Pakistan-Oriental ont proclamé l'indépendance du pays sous le nom de Bangladesh (du bengali « nation du Bengale «) ; son indépendance n'a été effective que le 16 décembre 1971, quand les troupes pakistanaises de la région se sont rendues aux forces conjointes du Bangladesh et de l'Inde. 2 LE PAYS ET SES RESSOURCES 2.1 Relief et hydrographie La superficie du Bangladesh est de 147 570 km². C'est un pays traversé par de nombreux cours d'eau ; son littoral, qui mesure environ 580 km, longe le golfe du Bengale. La plus grande partie du pays est située à l'intérieur du vaste delta formé par le Gange et le Brahmapoutre. C'est une région très plate, peu élevée et sujette à de fréquentes inondations. Les sols alluviaux très fertiles ont été déposés par les eaux des fleuves. La seule zone de collines, qui couvre moins d'un dixième de la superficie du pays, est la région de collines de Chittagong, dans l'étroite bande de terre qui forme le Bangladesh du Sud-Est à l'extrémité orientale du pays. Là, aux confins de la Birmanie, se trouve le Mowdok Mual (1 003 m), le point culminant du pays. Le long des frontières orientale et septentrionale avec l'Inde, le relief est constitué de collines basses. Les fleuves sont un des traits marquants du paysage du Bangladesh. Pendant la saison sèche, les nombreux défluents du delta qui sillonnent la région peuvent être éloignés de plusieurs kilomètres près du golfe du Bengale, alors qu'au plus fort de la mousson d'été ils se rejoignent pour former une vaste étendue d'eaux vaseuses. Dans la plus grande partie du delta, les maisons sont construites sur des plates-formes en terre ou sur des pilotis assez hauts pour se situer au-dessus du niveau des plus fortes crues. Au cours des mois sans mousson, la terre est criblée de citernes, de trous d'eau d'où est tirée la boue utilisée pour construire les digues. Ces citernes constituent la principale source d'eau pour la boisson, les bains et l'irrigation à petite échelle. 2.2 Climat Le climat du Bangladesh est de type tropical et suit le régime des moussons. Dans toutes les régions environ 80 % des précipitations annuelles surviennent pendant la saison des moussons qui dure de la fin du mois de mai jusqu'à la mi-octobre. La pluviométrie moyenne annuelle varie de 1 400 mm à l'est du pays à 400 mm dans la région centrale de la frontière orientale du pays et atteint plus de 5 080 mm dans l'extrême Nord-Est. Le Bangladesh est victime de cyclones destructeurs, provenant du golfe du Bengale d'avril à mai et de septembre à novembre. Ces tempêtes, souvent accompagnées de raz-de-marée, provoquent de gros dégâts et font de nombreuses victimes. Le cyclone de novembre 1970, qui a fait 500 000 victimes au Bangladesh, a été une des pires catastrophes naturelles du XXe siècle. Le pays jouit de températures élevées tout au long de l'année, qui ne varient que légèrement d'un mois sur l'autre. Janvier est le mois le plus froid et mai le plus chaud. À Dhaka, la température moyenne du mois de janvier est d'environ 19 °C et la température moyenne du mois de mai d'environ 29 °C. 2.3 Flore et faune À l'exception des collines de Chittagong et de certaines parties du Madhupur et des Sundarbans, il ne reste que peu d'étendues de forêts au Bangladesh (6 p. 100 de la superficie du pays). Les bois commercialement exploitables sont le sundari (d'où le nom de Sundarbans), le gewa, le sal (qui pousse surtout dans le Madhupur) et le garyan (dans les collines de Chittagong). Les vergers communaux regorgent d'arbres fruitiers (manguiers et jaquiers par exemple) et d...
bangladesh

« La langue nationale est le bengali : c’est une langue indo-européenne qui est parlée par 98 % de la population.

Elle s’écrit à l’aide d’un alphabet dérivé du sanskrit.

Plusieurscentaines de milliers de personnes parlent l’ourdou et de nombreuses langues apparentées au birman sont également employées. L’islam, la religion d’État, est pratiqué par environ 85 % de la population, la quasi-totalité des musulmans étant sunnites.

Les hindouistes constituent presque la totalité dureste de la population. 3.4 Éducation Au Bangladesh, le système d’éducation publique est fondé sur le modèle laissé par les Britanniques avant 1947.

L’école primaire est laïque.

Au moins un tiers des enfants nefréquentent pas l’école.

Le Bangladesh possède plusieurs universités, la plus importante d’entre elles étant l’université de Dhaka (1921).

On peut également citer laBangladesh University of Engineering and Technology (1962) et la Jahangirnagar University (1970), situées toutes deux à Dacca. 3.5 Culture La culture bangladaise est, par de nombreux aspects, inséparable de celle du Bengale au sens large.

Depuis le début du XIXe siècle, la plupart des écrivains bengalis les plus lus et les plus admirés, qu’ils soient hindous ou musulmans, ont travaillé à un moment ou à un autre dans la métropole de Calcutta.

Le plus connu d’entre eux est l’écrivain,artiste et philosophe Rabindranath Tagore (1861-1941).

La musique traditionnelle, religieuse et populaire jouit d’un grand prestige au Bangladesh.

La danse traditionnelleest fondée sur diverses écoles indiennes comme la Kathak Bharatanatyam, la bharata natyam, et il existe des variations folkloriques indigènes.

( voir danses traditionnelles indiennes). 4 INSTITUTIONS ET VIE POLITIQUE Depuis la formation du pays en 1971, le gouvernement du Bangladesh a connu de nombreux changements.

Un système de démocratie parlementaire laïque a été mis enplace par la Constitution de 1972 mais il a été suspendu à la fin de 1974 et remplacé en janvier 1975 par un système de gouvernement de type présidentiel.

La Constitutionde 1972 a été suspendue en 1982 après un coup d’État.

L’interdiction des activités politiques a été levée et la Constitution appliquée de nouveau en 1986.

En février 1991,un Parlement de 300 membres a été élu, 30 sièges supplémentaires ont été pourvus par l’intermédiaire d’un vote indirect.

Les dispositions constitutionnelles abolissant lesystème présidentiel et restaurant la démocratie parlementaire, dirigée par un Premier ministre, ont été votées par le Parlement en août 1991 et ratifiées par un référendumpopulaire en septembre. La plus haute autorité judiciaire du Bangladesh est la Cour suprême, qui se compose d’une haute cour et d’une juridiction d’appel.

Le président et les autres juges de la Coursuprême sont nommés par le chef de l’État. Les principaux partis politiques sont le Parti nationaliste du Bangladesh (BNP), la ligue Awami, le parti Jatiya et le parti islamiste Jamaat-e-Islami. Le Bangladesh est membre du Commonwealth, il a été admis aux Nations unies en 1974.

Depuis 1999, le Bangladesh, qui se classe au troisième rang mondial pour sacontribution en hommes destinés aux opérations de maintien de la paix des Nations unies, est membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU. 5 ÉCONOMIE Le Bangladesh avait, en 2004, un produit national brut (PNB) de 61 milliards de dollars, le PNB par habitant ne dépassant pas 450 dollars.

Tout d’abord rattachée aux Indesbritanniques, puis au Pakistan, la région qui constitue actuellement le Bangladesh a longtemps été négligée du point de vue économique.

Elle produit de grandes quantitésde produits agricoles, dont la plus grande partie du jute produit dans le monde, mais elle ne reçoit que peu d’investissements.

Le cinquième plan quinquennal, en misant surles réserves énergétiques de gaz du pays, promet une importante reprise économique pour 2001, date de l'entrée en vigueur de la SAFTA (Zone de libre-échange de l'Asiedu Sud). 5.1 Agriculture En 2006, l’agriculture a fourni 19,6 p.

100 du produit intérieur brut.

La plus grande partie des exploitations sont de petite taille et le revenu par exploitant est faible.

Le riz,qui peut donner trois récoltes par an, est la principale production et occupe les cinq sixièmes des terres cultivées.

Les légumes secs, qui constituent la source principale deprotéines végétales, représentent la production la plus importante après le riz.

Divers oléagineux, du blé, des pommes de terre, des patates douces, de la canne à sucre, desbananes, des mangues et des ananas sont également cultivés.

Le thé est, après le jute, la deuxième culture d’exportation, il est cultivé presque exclusivement dans le nord-est aux alentours de Sylhet. 5.2 Mines et industries À l’exception d’une modeste production de gaz naturel, l’exploitation des ressources du sous-sol n’a guère d’importance.

Le secteur manufacturier, qui ne contribue qu’àmoins d’un dixième du produit national brut du Bangladesh, est principalement le fait de petites entreprises non mécanisées qui, au total, emploient plus de 3 millions depersonnes.

Les principales productions du pays sont les articles en jute (cordages et sacs), les produits alimentaires, les boissons, les produits à base de tabac, de bois, deroseaux ou de bambou.

La plus grande partie de l’industrie lourde du pays, dont une petite aciérie, est située dans le port de Chittagong. 5.3 Échanges La monnaie principale du Bangladesh est le taka, divisé en 100 poisha.

Le commerce intérieur est en grande partie le fait de milliers de marchés périodiques appelés hats. Les principales exportations sont le jute brut et ses produits dérivés, les vêtements, les produits de la mer, le thé, les peaux et le cuir, et le pays importe des produitsalimentaires, des produits manufacturés de base, des carburants fossiles, des équipements mécaniques et de transport.

Le développement des transports routiers etferroviaires est profondément entravé par les conditions hydrographiques.

La construction des ponts sur les principaux cours d’eau n’est pas économiquement rentable.L’utilisation de liaisons par ferries rend les voyages à longue distance à travers le pays excessivement lents.

Le réseau routier est souvent gravement endommagé par lescrues dues à la mousson.

La plus grande partie du trafic de marchandises et de voyageurs est assurée par les voies d’eau.

Le trafic international de marchandises est assurépar les ports de Chittagong et de Chalna.

Le principal aéroport international se situe à Dacca. Il y a environ 20 quotidiens en bengali et 9 quotidiens en anglais qui sont publiés au Bangladesh, principalement à Dacca.

Le pays dispose également de nombreuxhebdomadaires et mensuels.

La radio et la télévision du Bangladesh émettent sous la tutelle du gouvernement. 5.4 Population active La population active du Bangladesh était estimée à environ 71 millions de personnes en 2006, employée pour , 52 p.

100 par l’agriculture, pour 14 p.

100 par l’industrie etle commerce et pour 35 p.

100 par les services.. »

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