Bangladesh.
Publié le 15/04/2013
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La langue nationale est le bengali : c’est une langue indo-européenne qui est parlée par 98 % de la population.
Elle s’écrit à l’aide d’un alphabet dérivé du sanskrit.
Plusieurscentaines de milliers de personnes parlent l’ourdou et de nombreuses langues apparentées au birman sont également employées.
L’islam, la religion d’État, est pratiqué par environ 85 % de la population, la quasi-totalité des musulmans étant sunnites.
Les hindouistes constituent presque la totalité dureste de la population.
3.4 Éducation
Au Bangladesh, le système d’éducation publique est fondé sur le modèle laissé par les Britanniques avant 1947.
L’école primaire est laïque.
Au moins un tiers des enfants nefréquentent pas l’école.
Le Bangladesh possède plusieurs universités, la plus importante d’entre elles étant l’université de Dhaka (1921).
On peut également citer laBangladesh University of Engineering and Technology (1962) et la Jahangirnagar University (1970), situées toutes deux à Dacca.
3.5 Culture
La culture bangladaise est, par de nombreux aspects, inséparable de celle du Bengale au sens large.
Depuis le début du XIXe siècle, la plupart des écrivains bengalis les plus lus et les plus admirés, qu’ils soient hindous ou musulmans, ont travaillé à un moment ou à un autre dans la métropole de Calcutta.
Le plus connu d’entre eux est l’écrivain,artiste et philosophe Rabindranath Tagore (1861-1941).
La musique traditionnelle, religieuse et populaire jouit d’un grand prestige au Bangladesh.
La danse traditionnelleest fondée sur diverses écoles indiennes comme la Kathak Bharatanatyam, la bharata natyam, et il existe des variations folkloriques indigènes.
( voir danses traditionnelles indiennes).
4 INSTITUTIONS ET VIE POLITIQUE
Depuis la formation du pays en 1971, le gouvernement du Bangladesh a connu de nombreux changements.
Un système de démocratie parlementaire laïque a été mis enplace par la Constitution de 1972 mais il a été suspendu à la fin de 1974 et remplacé en janvier 1975 par un système de gouvernement de type présidentiel.
La Constitutionde 1972 a été suspendue en 1982 après un coup d’État.
L’interdiction des activités politiques a été levée et la Constitution appliquée de nouveau en 1986.
En février 1991,un Parlement de 300 membres a été élu, 30 sièges supplémentaires ont été pourvus par l’intermédiaire d’un vote indirect.
Les dispositions constitutionnelles abolissant lesystème présidentiel et restaurant la démocratie parlementaire, dirigée par un Premier ministre, ont été votées par le Parlement en août 1991 et ratifiées par un référendumpopulaire en septembre.
La plus haute autorité judiciaire du Bangladesh est la Cour suprême, qui se compose d’une haute cour et d’une juridiction d’appel.
Le président et les autres juges de la Coursuprême sont nommés par le chef de l’État.
Les principaux partis politiques sont le Parti nationaliste du Bangladesh (BNP), la ligue Awami, le parti Jatiya et le parti islamiste Jamaat-e-Islami.
Le Bangladesh est membre du Commonwealth, il a été admis aux Nations unies en 1974.
Depuis 1999, le Bangladesh, qui se classe au troisième rang mondial pour sacontribution en hommes destinés aux opérations de maintien de la paix des Nations unies, est membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU.
5 ÉCONOMIE
Le Bangladesh avait, en 2004, un produit national brut (PNB) de 61 milliards de dollars, le PNB par habitant ne dépassant pas 450 dollars.
Tout d’abord rattachée aux Indesbritanniques, puis au Pakistan, la région qui constitue actuellement le Bangladesh a longtemps été négligée du point de vue économique.
Elle produit de grandes quantitésde produits agricoles, dont la plus grande partie du jute produit dans le monde, mais elle ne reçoit que peu d’investissements.
Le cinquième plan quinquennal, en misant surles réserves énergétiques de gaz du pays, promet une importante reprise économique pour 2001, date de l'entrée en vigueur de la SAFTA (Zone de libre-échange de l'Asiedu Sud).
5.1 Agriculture
En 2006, l’agriculture a fourni 19,6 p.
100 du produit intérieur brut.
La plus grande partie des exploitations sont de petite taille et le revenu par exploitant est faible.
Le riz,qui peut donner trois récoltes par an, est la principale production et occupe les cinq sixièmes des terres cultivées.
Les légumes secs, qui constituent la source principale deprotéines végétales, représentent la production la plus importante après le riz.
Divers oléagineux, du blé, des pommes de terre, des patates douces, de la canne à sucre, desbananes, des mangues et des ananas sont également cultivés.
Le thé est, après le jute, la deuxième culture d’exportation, il est cultivé presque exclusivement dans le nord-est aux alentours de Sylhet.
5.2 Mines et industries
À l’exception d’une modeste production de gaz naturel, l’exploitation des ressources du sous-sol n’a guère d’importance.
Le secteur manufacturier, qui ne contribue qu’àmoins d’un dixième du produit national brut du Bangladesh, est principalement le fait de petites entreprises non mécanisées qui, au total, emploient plus de 3 millions depersonnes.
Les principales productions du pays sont les articles en jute (cordages et sacs), les produits alimentaires, les boissons, les produits à base de tabac, de bois, deroseaux ou de bambou.
La plus grande partie de l’industrie lourde du pays, dont une petite aciérie, est située dans le port de Chittagong.
5.3 Échanges
La monnaie principale du Bangladesh est le taka, divisé en 100 poisha.
Le commerce intérieur est en grande partie le fait de milliers de marchés périodiques appelés hats. Les principales exportations sont le jute brut et ses produits dérivés, les vêtements, les produits de la mer, le thé, les peaux et le cuir, et le pays importe des produitsalimentaires, des produits manufacturés de base, des carburants fossiles, des équipements mécaniques et de transport.
Le développement des transports routiers etferroviaires est profondément entravé par les conditions hydrographiques.
La construction des ponts sur les principaux cours d’eau n’est pas économiquement rentable.L’utilisation de liaisons par ferries rend les voyages à longue distance à travers le pays excessivement lents.
Le réseau routier est souvent gravement endommagé par lescrues dues à la mousson.
La plus grande partie du trafic de marchandises et de voyageurs est assurée par les voies d’eau.
Le trafic international de marchandises est assurépar les ports de Chittagong et de Chalna.
Le principal aéroport international se situe à Dacca.
Il y a environ 20 quotidiens en bengali et 9 quotidiens en anglais qui sont publiés au Bangladesh, principalement à Dacca.
Le pays dispose également de nombreuxhebdomadaires et mensuels.
La radio et la télévision du Bangladesh émettent sous la tutelle du gouvernement.
5.4 Population active
La population active du Bangladesh était estimée à environ 71 millions de personnes en 2006, employée pour , 52 p.
100 par l’agriculture, pour 14 p.
100 par l’industrie etle commerce et pour 35 p.
100 par les services..
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