Devoir de Philosophie

Bataille de Fornoue

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

Charles VIII est contraint de battre en retraite et d’abandonner Naples. Le 6 juillet 1495, il se retrouve à Fornoue face aux troupes coalisées de la Sainte Ligue (Venise, Milan, Maximilien d’Autriche, Ferdinand d’Aragon et le pape) qui tentent de l’empêcher de rentrer en France. S’engage alors une bataille acharnée, dont la “ furie française ” (furia francese) sort vainqueur.

« VALOIS DIRECTS 6 juillet 1495 Charles VIII LE ROI CHEF DE GUERRE La dure bataille de Fornoue Au printemps 1495, Charles VIII quitte l'Italie méridionale pour la France, après de splendides fêtes pour célébrer l'avènement de son règne napolitain.

Venise, Milan et la papauté qui lui ont fait bonne figure pendant sa victorieuse chevauchée, sont désormais hostiles.

L'empereur Maximilien et le roi Ferdinand d'Aragon se sont associés à la Sainte Ligue qui s'est constituée le 31 mars.

Le retour du roi est marqué par l'épisode de la bataille de Fornoue où, le 6 juillet, la « furia francese » ouvre le passage vers les Alpes.

L I armée royale est parve- nue à franchir les Apennins, sans avoir été inquiétée.

Le 3 juillet, Charles VIII a franchi le col de la Cisa.

Milanais et Vénitiens se repro- chent mutuellement d'avoir laissé sans défense le passage vers la Lombardie.

Trop tard ! Les coalisés ont donc décidé d'attendre le roi de France sur la rive droite du Taro, non loin de Fornoue (Fomovo di Taro), au sud-ouest de Parme.

C'est le dernier endroit où la route des Alpes est étroite.

Pour passer, les Français devront se battre.

Face à un peu moins - o o de 10 000 hommes, mal nour- ris et fatigués par des mois de campagne, les Italiens ont regroupé 30 000 des leurs, frais et déterminés à écraser l'ennemi.

Malgré l'infériorité numérique de ses forces, Charles VIII ne songe nulle- ment à se dérober.

Le souve- rain qui rêve d'exploits cheva- leresques, pense qu'un retour Ci-dessus, «La bataille de Fornoue» par Eloi Firmin Feron.

Huile sur toile conservée à Versailles.

en France sans fait d'armes significatif ternirait sa gloire.

S'il y a bien des négociations entre les belligérants, elles sont conduites, de part et d'autre, sans conviction.

•. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles