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Bataille de Verdun

Publié le 10/04/2019

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Symbole de la Grande Guerre

 

En février 1916, la région de Verdun est choisie par l'état-major allemand, dirigé par Falkenhayn, pour déclencher une vaste offensive qui se veut décisive, en contraignant les Français à y consacrer toutes leurs réserves. Pour ces derniers, occupés à préparer une offensive sur la Somme, la percée allemande, le 21 février, est une surprise, d'autant que les forts de la région ont en partie été désarmés pour renforcer d'autres zones. Le commandement du secteur est d'abord confié à Pétain . Ce dernier organise la défense. La protection dont est entourée la Voie sacrée, qui relie Verdun à Bar-le-Duc, permet d'assurer le ravitaillement des troupes et leur relève, selon un système de rotation qui fait participer l'essentiel de l'armée française à la bataille. Promu, Pétain est nommé le 2 mai commandant du groupe des armées du centre et remplacé à Verdun par le général Nivelle qui mène la deuxième phase, offensive cette fois. Verdun est moins une bataille qu'un long siège en rase campagne, nécessitant une logistique très lourde. La faiblesse du système défensif fait de Verdun un carnage et un enfer où les soldats tentent de survivre au milieu des cadavres qui s'amoncellent, des rats et de la boue. La bataille qui s'achève au mois de décembre en faveur des forces françaises est l'une des plus sanglantes du siècle: plus de 300000 hommes, dans les deux camps, y ont perdu la vie.

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)La bataille de Verdun Bataille qui opposa de février à décembre 1916 les Allemands et les Français, au cours de la Première Guerremondiale.

Le 21 février, les Allemands lancent une attaque contre la ville de Verdun, qui occupe une positionstratégique majeure sur les hauteurs qui surplombent la Meuse, à l'extrémité est de la ligne de tranchées française.L'attaque commence par des bombardements allemands.

Les Français se replient sur des positions préparées et lecommandement allemand pousse son avantage sans se préoccuper du massacre.

Le fort de Douaumont tombe le 25février.

Ce même jour, le général Philippe Pétain reçoit le commandement des forces françaises de Verdun.

Grâce àl'arrivée continuelle de réservistes, les Français résistent aux attaques incessantes des Allemands, malgré la chutede Harcourt le 22 mars et de Malancourt une semaine plus tard.

En avril, l'aviation française se rend maîtresse duciel au-dessus du champ de bataille.

En juin, une nouvelle poussée allemande provoque la chute des forts de Vauxet de Thiaumont.

La pression allemande commence pourtant à diminuer, les Britanniques ayant ouvert une attaquesur la Somme, ce qui oblige les Allemands à effectuer de nombreux transferts de troupe.

Le 24 septembre, sous lecommandement du général Charles Mangin (1866-1925), les Français avancent de 6 kilomètres et reprennentDouaumont et Thiaumont.

Les espoirs allemands de contourner les lignes françaises à Verdun sont anéantis.

Lesattaques françaises se poursuivent tout au long du mois d'octobre et le fort de Vaux est évacué par les Allemandsau début du mois de novembre.

A la fin de l'année, les Français ont repris l'essentiel des positions perdues enfévrier.

Les pertes sont très lourdes, avec 350.000 morts côté français et 330.000 côté allemand.

Cette bataillerestera dans les mémoires comme un symbole de la guerre de position, coûteuse en vies humaines et ne permettantà aucun des adversaires d'obtenir un avantage stratégique.. »

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