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Belgique.

Publié le 15/04/2013

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belgique
Belgique. 1 PRÉSENTATION Belgique, en néerlandais België et en allemand Belgien, pays d'Europe occidentale. Sa capitale est Bruxelles. La Belgique est délimitée au nord par les Pays-Bas et la mer du Nord, à l'est par l'Allemagne et le Luxembourg et au sud par la France. 2 MILIEU NATUREL 2.1 Relief D'une longueur de 282 km, du sud-est au nord-ouest, et d'une largeur d'environ 145 km, la Belgique est d'une superficie de 30 528 km². Elle a la forme d'un triangle. Bien qu'elle soit un pays de petite dimension, elle possède un relief diversifié. Au sud et au sud-est, la haute Belgique est constituée par la partie belge du massif des Ardennes. Celui-ci est limité au nord par le sillon houiller qui relie les bassins charbonniers du nord de la France à la Ruhr. Cette dépression est drainée par la Sambre et la Meuse. Audelà, de l'Escaut au Limbourg, s'étagent les bas plateaux calcaires limoneux du Hainaut, du Brabant et du Cambrésis. À l'ouest de l'Escaut commence la basse Belgique, les pays flamands aux plaines argileuses et sablonneuses qui se terminent sur la côte par un cordon de dunes. L'Ardenne est un vieux massif aux formes lourdes et aplanies, constitué de roches dures (grès, schiste) datant de l'ère primaire. Son relief se caractérise par de hauts plateaux entrecoupés de vallées profondes. D'une altitude moyenne de 460 m, ce massif est couvert de forêts que trouent les dépressions tourbeuses des Hautes-Fagnes où se trouve le point culminant de la Belgique, le signal de Botrange (694 m). C'est un pays rude et pauvre, peu peuplé, où les seules ressources ont longtemps été la culture du seigle puis de la pomme de terre. Vers le sud, la Lorraine belge, qui appartient à l'ensemble géographique du Bassin parisien, est une région de cuestas où sont pratiqués l'élevage et l'exploitation du minerai de fer. Au nord, la limite des hauts plateaux ardennais est marquée par une dépression qui porte le nom de Famenne à l'est de la Meuse, et de Fagne à l'ouest. Le sillon de la Sambre et de la Meuse, creusé dans des terrains carbonifères, est formé par une suite de bassins charbonniers, qui s'étendent dans le Borinage, de Charleroi à Liège, ainsi que de plateaux aux altitudes comprises entre 100 et 200 m. Il est prolongé en direction de l'ouest par la dépression de la Haine. Ce couloir, interrompu dans la région de Namur, reprend dans la vallée de la Vesdre. Au nord de la Vesdre, le pays de Herve est un plateau crayeux et argileux, caractérisé par un paysage de bocages. Cet axe hydrographique a permis le développement d'un véritable réseau de transports et a été à l'origine de l'essor industriel de la région. La moyenne Belgique, en Hesbaye et en Hainaut, est recouverte d'un manteau de loess qui donne à ces régions leur unité. La Flandre et la Campine forment la basse Belgique où l'altitude n'est jamais supérieure à 20 m, hormis quelques buttes et collines comme le mont Kemmel (151 m), le mont Saint-Aubert, le mont de l'Enclus. Les rivières y tracent leur cours à travers les alluvions des vallées. Le paysage est ici une résultante du travail de l'homme, la Flandre intérieure ayant été défrichée depuis des siècles. L'ensemble offre un paysage typique de bocage voué à des cultures variées. La Campine, quant à elle, est naturellement stérile : sableuse et caillouteuse, elle ne peut porter que des cultures peu exigeantes. En bordure de la mer du Nord, la Flandre maritime est une étroite bande de terres sablonneuses qui n'est jamais large de plus de 20 km ; à l'abri des dunes, elle couvre pratiquement toute la côte jusqu'à Anvers et le pays de Waes. La zone côtière est formée par des polders, protégés par des digues et conquis sur la mer entre les XIIIe et XVe siècles. L'intérieur des terres est occupé par des pâturages drainés par des canaux. L'altitude de la plaine côtière ne dépasse jamais 20 m. La côte rectiligne et plate est pauvre en sites portuaires abrités. Ostende et les autres ports toujours menacés d'ensablement ne subsistent que grâce à un drainage constant. 2.2 Hydrographie Le réseau hydrographique est dense, aux divers cours d'eau s'ajoutent de nombreux canaux. Les principaux fleuves sont l'Escaut (Schelde en flamand) et la Meuse (Maas). Tous deux prennent leur source en France et, d'une manière générale, sont navigables dans toute la Belgique : la Meuse, longue de 925 km et sujette à des crues de printemps, a un régime régulier qui la rend accessible à des chalands de 1 350 t sur tout son parcours belge. Elle se jette en mer du Nord sur le territoire néerlandais. Sur l'Escaut, la principale voie navigable de Belgique longue de 435 km, se trouvent les ports d'Anvers et de Gand. La marée remonte l'Escaut jusqu'à Gand, à 170 km de son embouchure. Les principaux affluents de l'Escaut sont les rivières Lys d'une longueur de 214 km, Dendre, Senne (Zenne) et Rupel. La Sambre, reliée à l'Oise par un canal, et l'Ourthe sont les principaux affluents de la Meuse. En Flandre coule l'Yser qui prend sa source en France et est canalisé sur le territoire belge. 2.3 Climat La Belgique est exposée aux influences adoucissantes de l'Atlantique et des vents d'ouest. Le climat tempéré est doux et humide avec de faibles écarts thermiques. À l'intérieur des terres, à l'écart des influences maritimes modératrices, l'amplitude thermique augmente considérablement. Dans l'Ardenne, les étés chauds et pluvieux alternent avec des hivers froids et longs : on compte entre 100 et 120 jours de gel par an. Les fortes précipitations se limitent presque exclusivement aux régions d'altitude élevée et le long des côtes. Le brouillard et le crachin y sont fréquents, et avril et novembre sont des mois particulièrement pluvieux. La température moyenne annuelle de la Belgique est de 8,3 °C. À Bruxelles, elle est de 10 °C ; la moyenne de janvier est de 2,2 °C, celle de juillet de 17,8 °C. Les précipitations moyennes annuelles pour l'ensemble du pays sont de 699 mm. 2.4 Végétation et faune L'abondance des précipitations et l'humidité du climat favorisent une végétation naturelle de feuillus, de landes et de prairies, mais les activités humaines contribuent à la modification de cette végétation. La faune est celle des pays européens de climat tempéré. 3 POPULATION ET SOCIÉTÉ 3.1 Caractéristiques démographiques La Belgique compte 10,4 millions d'habitants en 2008, avec une croissance annuelle de 0,11 %. La densité de peuplement est une des plus élevées d'Europe, avec 343,6 habitants au km2. La population se concentre principalement autour du sillon Sambre-Meuse et autour d'un axe Anvers, Bruxelles, Charleroi. Les régions du Brabant et de Flandre-Orientale sont également très peuplées, au détriment du sud du pays. En 2008, l'accroissement naturel est estimé à -0,02 %, avec un taux de mortalité de 10,4 ? et un taux de natalité de 10,2 ?. L'indice de fécondité est peu élevé : 1,65 enfant par femme en 2008. La population comprend 16 % de moins de 15 ans contre 23 % de plus de 65 ans (2008). Le vieillissement de la population et l'espérance de vie (79 années) sont caractéristiques d'un pays industrialisé avec des infrastructures et des soins médicaux développés et modernes. Les Flamands d'origine germanique et les Wallons d'origine celtique sont les deux groupes majoritaires au sein de la population. La distinction s'opère également d'un point de vue linguistique ; le premier groupe parle le néerlandais et des dialectes qui en sont issus, tandis que les Wallons parlent le français et des dialectes picards et wallons. La moitié nord de la Belgique correspond à la Flandre, la moitié sud à la Wallonie. À l'est, dans les cantons d'Eupen, Saint-Wirth et Malmedy, il existe une minorité germanophone. Environ 57 % de la population est néerlandophone, 32 % francophone, 9 % bilingue et 0,7 % germanophone. Une importante minorité immigrée représentant environ 10 % des habitants, essentiellement des Italiens, des Marocains et des Turcs, est implantée en Belgique. 3.2 Divisions administratives et villes principales La réforme constitutionnelle de 1993, entrée en vigueur le 1er janvier 1995, divise la Belgique en trois régions : la Région flamande qui comprend la province d'Anvers, le Brabant flamand, la Flandre-Occidentale, la Flandre-Orientale et le Limbourg ; la région de Bruxelles-Capitale et ses dix-neuf communes ; la Région wallonne, avec les provinces du Brabant wallon, du Hainaut, de Luxembourg, de Namur et de Liège. Les neuf provinces historiques subsistent, mais, le Brabant ayant été divisé en deux, elles sont aujourd'hui au nombre de dix. Les fusions des communes ont réduit leur nombre à 589 ; les cantons sont au nombre de 214 et les arrondissements, 43. En 2005, le taux d'urbanisation était proche de 97 %. Les plus grandes concentrations urbaines sont situées dans les régions industrielles de Bruxelles (qui regroupe 10 % de la population belge), d'Anvers, de Liège et de Gand, ainsi qu'entre Mons et Charleroi. Au cours des années 1980 et 1990, la région du Limbourg a vu sa population augmenter en raison du développement industriel. Les principales villes du pays sont Bruxelles, la capitale politique et économique (145 917 habitants, 964 405 pour l'agglomération en 2007), Anvers et son centre portuaire (466 203 habitants), Gand, port fluvial et centre commercial (235 143 habitants), Charleroi et ses diverses activités industrielles (201 550 habitants), ainsi que Liège, au coeur d'un réseau de communications (188 907 habitants). 3.3 Langues et religions En 1963, une loi a établi trois langues officielles en Belgique : le néerlandais a été reconnu comme la langue officielle en Flandre, le français en Wallonie et l'allemand dans les cantons germanophones de la frontière orientale. Dans l'agglomération de Bruxelles, le français et le néerlandais sont tous deux officiellement reconnus. En 1971, une réforme de la Constitution a donné à ces trois communautés linguistiques une reconnaissance politique, une autonomie culturelle, et modifié également le statut linguistique et administratif de Bruxelles, une enclave bilingue en zone néerlandophone. À la suite de l'établissement de la frontière linguistique, un système de protection des minorités a été instauré, avec la création de « communes à facilités «, comme par exemple Fourons. Néanmoins, le problème de la querelle linguistique est loin d'être résolu. Environ 75 % de la population est catholique, mais cette proportion, ainsi que la fréquentation des églises, tend à baisser. La liberté de culte est garantie par la Constitution. Le protestantisme et le judaïsme sont pratiqués par moins de 1 % de la population. 3.4 Éducation En 2002-2003, les dépenses consacrées au budget de l'éducation représentaient 6,2 % du PNB. L'instruction est obligatoire et gratuite de 6 à 18 ans. Trois grands systèmes éducatifs coexistent depuis 1958 : l'enseignement laïque de l'État, l'enseignement laïque des provinces et des communes, l'enseignement confessionnel subventionné par l'État fédéral. Depuis 1963, les cours sont dispensés dans la langue de la région ; toutefois, à Bruxelles, c'est la langue natale des élèves qui prédomine. Fondée en 1425, l'université catholique de Louvain est l'université belge la plus ancienne ; depuis 1970, elle est scindée en deux universités indépendantes, l'une francophone et l'autre néerlandophone. Les universités de Gand (néerlandophone) et de Liège (francophone) ont été fondées en 1817. En 1965, des universités publiques ont été créées dans les villes de Mons et d'Anvers. L'université libre de Bruxelles a été inaugurée en 1834 ; en 1970, elle a été partagée en deux institutions indépendantes, l'une néerlandophone, l'autre francophone. Des Académies royales des beaux-arts et des conservatoires royaux existent à Anvers, Bruxelles, Gand, Liège et Mons ; des instituts agricoles publics à Gand et à Gembloux-sur-Orneau. Voir aussi enseignement en Belgique. 4 INSTITUTIONS ET VIE POLITIQUE 4.1 Organisation des pouvoirs La Belgique est une monarchie constitutionnelle, représentative, héréditaire et parlementaire. La succession au trône est déterminée par primogéniture. La Constitution belge a été promulguée le 7 février 1831 et révisée en 1893, 1921, 1970, 1971, 1980, 1989 et 1993. Répondant à des tensions entre les régions francophones et néerlandophones, les réformes intervenues depuis 1970 ont transformé la Belgique en un État fédéral communautaire et régional à la fois. Depuis la révision constitutionnelle de 1993 (entrée en vigueur le 1er janvier 1995), la plupart des pouvoirs gouvernementaux essentiels appartiennent aux trois régions que sont la Région flamande, la Région wallonne et Bruxelles-Capitale. 4.1.1 Pouvoir exécutif Le pouvoir exécutif est dévolu au roi et à ses ministres ; c'est le souverain qui nomme le Premier ministre, les membres des cabinets ministériels et les juges. La personne du roi est inviolable, seuls les ministres sont responsables. Le monarque est le commandant en chef des armées et, avec l'approbation du Parlement, il a le pouvoir de déclarer la guerre et de conclure des traités. Aux termes de la Constitution, le roi a le droit notamment de convoquer et de dissoudre le Parlement, de conférer des titres de noblesse et d'accorder des grâces. Cependant, tous les décrets royaux doivent être contresignés par un ministre qui en assume la responsabilité devant le Parlement. Étant donné que les ministres sont responsables devant le Parlement, le souverain doit choisir un cabinet qui représente une majorité au Parlement. Les cabinets sont généralement des coalitions de plusieurs partis francophones et flamands. 4.1.2 Pouvoir législatif Le Parlement belge comprend deux Chambres : une Chambre haute, le Sénat et une Chambre basse, la Chambre des représentants, qui exercent collectivement le pouvoir législatif avec le roi. Le Sénat est composé de 71 membres, élus directement et indirectement, pour une durée de quatre ans. Parmi les sénateurs, 40 sont élus au suffrage universel à la représentation proportionnelle, 21 sont issus des Conseils des communautés et 10 sont cooptés par leurs pairs. La Chambre des représentants, composée de 150 membres, est élue au suffrage universel proportionnel. Les deux Chambres jouissent des mêmes droits concernant le domaine législatif et les réformes constitutionnelles. Mais le Sénat s'occupe également des relations internationales et des différends entre les communautés, tandis que la Chambre des représentants doit contrôler le gouvernement et voter le budget. Lors des élections législatives, chaque citoyen âgé de plus de dix-huit ans a l'obligation de voter ; à défaut, il peut être condamné à une amende. 4.1.3 Pouvoir judiciaire D'après la Constitution belge, la justice est indépendante et jouit des mêmes prérogatives que les pouvoirs exécutif et législatif. Les tribunaux supérieurs sont : les cinq cours d'appel, qui se...
belgique

« de vie (79 années) sont caractéristiques d’un pays industrialisé avec des infrastructures et des soins médicaux développés et modernes. Les Flamands d’origine germanique et les Wallons d’origine celtique sont les deux groupes majoritaires au sein de la population.

La distinction s’opère également d’un pointde vue linguistique ; le premier groupe parle le néerlandais et des dialectes qui en sont issus, tandis que les Wallons parlent le français et des dialectes picards et wallons.La moitié nord de la Belgique correspond à la Flandre, la moitié sud à la Wallonie.

À l’est, dans les cantons d’Eupen, Saint-Wirth et Malmedy, il existe une minoritégermanophone.

Environ 57 % de la population est néerlandophone, 32 % francophone, 9 % bilingue et 0,7 % germanophone.

Une importante minorité immigréereprésentant environ 10 % des habitants, essentiellement des Italiens, des Marocains et des Turcs, est implantée en Belgique. 3.2 Divisions administratives et villes principales La réforme constitutionnelle de 1993, entrée en vigueur le 1 er janvier 1995, divise la Belgique en trois régions : la Région flamande qui comprend la province d’Anvers, le Brabant flamand, la Flandre-Occidentale, la Flandre-Orientale et le Limbourg ; la région de Bruxelles-Capitale et ses dix-neuf communes ; la Région wallonne, avec lesprovinces du Brabant wallon, du Hainaut, de Luxembourg, de Namur et de Liège.

Les neuf provinces historiques subsistent, mais, le Brabant ayant été divisé en deux, ellessont aujourd’hui au nombre de dix.

Les fusions des communes ont réduit leur nombre à 589 ; les cantons sont au nombre de 214 et les arrondissements, 43. En 2005, le taux d’urbanisation était proche de 97 %.

Les plus grandes concentrations urbaines sont situées dans les régions industrielles de Bruxelles (qui regroupe 10 %de la population belge), d’Anvers, de Liège et de Gand, ainsi qu’entre Mons et Charleroi.

Au cours des années 1980 et 1990, la région du Limbourg a vu sa populationaugmenter en raison du développement industriel.

Les principales villes du pays sont Bruxelles, la capitale politique et économique (145 917 habitants, 964 405 pourl’agglomération en 2007), Anvers et son centre portuaire (466 203 habitants), Gand, port fluvial et centre commercial (235 143 habitants), Charleroi et ses diversesactivités industrielles (201 550 habitants), ainsi que Liège, au cœur d’un réseau de communications (188 907 habitants). 3.3 Langues et religions En 1963, une loi a établi trois langues officielles en Belgique : le néerlandais a été reconnu comme la langue officielle en Flandre, le français en Wallonie et l’allemand dansles cantons germanophones de la frontière orientale.

Dans l’agglomération de Bruxelles, le français et le néerlandais sont tous deux officiellement reconnus.

En 1971, uneréforme de la Constitution a donné à ces trois communautés linguistiques une reconnaissance politique, une autonomie culturelle, et modifié également le statut linguistiqueet administratif de Bruxelles, une enclave bilingue en zone néerlandophone. À la suite de l’établissement de la frontière linguistique, un système de protection des minorités a été instauré, avec la création de « communes à facilités », comme parexemple Fourons.

Néanmoins, le problème de la querelle linguistique est loin d’être résolu. Environ 75 % de la population est catholique, mais cette proportion, ainsi que la fréquentation des églises, tend à baisser.

La liberté de culte est garantie par la Constitution.Le protestantisme et le judaïsme sont pratiqués par moins de 1 % de la population. 3.4 Éducation En 2002–2003, les dépenses consacrées au budget de l’éducation représentaient 6,2 % du PNB.

L’instruction est obligatoire et gratuite de 6 à 18 ans.

Trois grands systèmeséducatifs coexistent depuis 1958 : l’enseignement laïque de l’État, l’enseignement laïque des provinces et des communes, l’enseignement confessionnel subventionné parl’État fédéral.

Depuis 1963, les cours sont dispensés dans la langue de la région ; toutefois, à Bruxelles, c’est la langue natale des élèves qui prédomine. Fondée en 1425, l’université catholique de Louvain est l’université belge la plus ancienne ; depuis 1970, elle est scindée en deux universités indépendantes, l’unefrancophone et l’autre néerlandophone.

Les universités de Gand (néerlandophone) et de Liège (francophone) ont été fondées en 1817.

En 1965, des universités publiquesont été créées dans les villes de Mons et d’Anvers.

L’université libre de Bruxelles a été inaugurée en 1834 ; en 1970, elle a été partagée en deux institutions indépendantes,l’une néerlandophone, l’autre francophone.

Des Académies royales des beaux-arts et des conservatoires royaux existent à Anvers, Bruxelles, Gand, Liège et Mons ; desinstituts agricoles publics à Gand et à Gembloux-sur-Orneau. Voir aussi enseignement en Belgique. 4 INSTITUTIONS ET VIE POLITIQUE 4.1 Organisation des pouvoirs La Belgique est une monarchie constitutionnelle, représentative, héréditaire et parlementaire.

La succession au trône est déterminée par primogéniture.

La Constitutionbelge a été promulguée le 7 février 1831 et révisée en 1893, 1921, 1970, 1971, 1980, 1989 et 1993.

Répondant à des tensions entre les régions francophones etnéerlandophones, les réformes intervenues depuis 1970 ont transformé la Belgique en un État fédéral communautaire et régional à la fois.

Depuis la révisionconstitutionnelle de 1993 (entrée en vigueur le 1 er janvier 1995), la plupart des pouvoirs gouvernementaux essentiels appartiennent aux trois régions que sont la Région flamande, la Région wallonne et Bruxelles-Capitale. 4.1. 1 Pouvoir exécutif Le pouvoir exécutif est dévolu au roi et à ses ministres ; c’est le souverain qui nomme le Premier ministre, les membres des cabinets ministériels et les juges.

La personnedu roi est inviolable, seuls les ministres sont responsables.

Le monarque est le commandant en chef des armées et, avec l’approbation du Parlement, il a le pouvoir dedéclarer la guerre et de conclure des traités.

Aux termes de la Constitution, le roi a le droit notamment de convoquer et de dissoudre le Parlement, de conférer des titres denoblesse et d’accorder des grâces.

Cependant, tous les décrets royaux doivent être contresignés par un ministre qui en assume la responsabilité devant le Parlement.

Étantdonné que les ministres sont responsables devant le Parlement, le souverain doit choisir un cabinet qui représente une majorité au Parlement.

Les cabinets sontgénéralement des coalitions de plusieurs partis francophones et flamands. 4.1. 2 Pouvoir législatif Le Parlement belge comprend deux Chambres : une Chambre haute, le Sénat et une Chambre basse, la Chambre des représentants, qui exercent collectivement le pouvoirlégislatif avec le roi.

Le Sénat est composé de 71 membres, élus directement et indirectement, pour une durée de quatre ans.

Parmi les sénateurs, 40 sont élus au suffrageuniversel à la représentation proportionnelle, 21 sont issus des Conseils des communautés et 10 sont cooptés par leurs pairs. La Chambre des représentants, composée de 150 membres, est élue au suffrage universel proportionnel.

Les deux Chambres jouissent des mêmes droits concernant ledomaine législatif et les réformes constitutionnelles.

Mais le Sénat s’occupe également des relations internationales et des différends entre les communautés, tandis que laChambre des représentants doit contrôler le gouvernement et voter le budget. Lors des élections législatives, chaque citoyen âgé de plus de dix-huit ans a l’obligation de voter ; à défaut, il peut être condamné à une amende.. »

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