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BLINDES, BOMBARDIERS ET BLITZKRIEG

Publié le 04/02/2019

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La réponse aux chars d’assaut fut donnée par les armes antichars.

 

Ici, un soldat allemand examine un T-34 soviétique qu’il vient d’éliminer avec son canon antichar. Le canon allemand de 88 mm fut une des armes les plus destructrices de la guerre.

 

en longueur contre des pays disposant de ressources humaines et industrielles plus abondantes. Ainsi, la capacité de production industrielle américaine a fourni une réplique efficace au Blitzkrieg. Les données économiques ont d’ailleurs conditionné les prises de décision stratégiques des forces de l’Axe. Hitler s’est cru obligé d’attaquer le sud de la Russie en 1942 pour s’emparer des richesses naturelles de l’Ukraine, du bassin houiller du Doubass et du pétrole du Caucase. L’objectif de l’offensive était de franchir le fleuve Volga vers Kazan, en contournant donc Moscou par l’est. Cependant, les Allemands ne réussirent pas à prendre Stalingrad, ville-clef sur la Volga. La reddition des forces allemandes du maréchal von Paulus devant Stalingrad marque le véritable tournant de la guerre sur le front de l’Est.

 

L’ère de l’aéronavale

doute un tacticien de génie, exploita de nouveau la mobilité aux effets ravageurs de ses blindés.

 

Les limites du Blitzkrieg sur le front russe

 

L’armée allemande allait aussi remporter de grandes victoires sur le front oriental, en Russie. Le 22 juin 1941 commence l’invasion de l’ex-allié soviétique de Hitler sous le nom de code Barba-rossa: quelque trois millions de soldats allemands se ruèrent à l’assaut des défenses russes.

 

Dans les semaines suivantes, les Allemands prirent l’avantage: une fois de plus la guerre-éclair eut l’effet escompté. Cependant, malgré la perte de centaines de milliers d’hommes et la destruction d’un énorme matériel de guerre, l’Armée rouge ne s’avoua pas vaincue. L’immensité du territoire soviétique, les conditions climatiques et le patriotisme des Russes contribuèrent à retourner la situation.

 

Quand les Allemands arrivèrent aux portes de Moscou, à la fin de 1941, ils subirent de lourdes pertes en hommes et en matériel, tandis que les raids de la Luftwaffe étaient entravés par le raccourcissement des jours et l’interruption du ravitaillement en carburant du fait des trop grandes distances. Dans ces conditions, la résistance opiniâtre du maréchal Joukov empêcha la Wehrmacht de s’emparer de Moscou : le Blitzkrieg allemand échoua aux portes de la capitale soviétique.

 

La guerre-éclair du Japon

 

Les opérations du Japon dans le Pacifique s’apparentent, elles aussi, à une campagne de type Blitzkrieg. Persuadés qu’ils emporteraient la victoire grâce à une action offensive, les Japonais durent toutefois compter avec la présence dans la région des États-Unis, dont la flotte du Pacifique était de taille à contrecarrer leurs visées hégémoniques. Aussi, le 7 décembre 1941, l’aviation japonaise attaque-t-elle la flotte américaine à Pearl Harbor. Ayant mis hors de combat pour au moins un an la seule force d’importance dans le Pacifique, le Japon lança le gros de ses forces armées dans

 

une guerre de conquête: Hong Kong capitule le 25 décembre, et, quelques semaines plus tard, c’est le tour de la Malaisie, de Singapour, des Indes néerlandaises (l’Indonésie actuelle), de la majeure partie des Philippines et de la Birmanie. Mais, dès la fin de 1942, le rétablissement des Américains dans le Pacifique lors de la bataille de Midway, en juin, modifia fondamentalement le cours de la guerre.

 

En ne réussissant pas à asséner le coup de grâce aux Américains et aux Russes, les forces de l’Axe ont été entraînées dans un conflit qu’elles voulaient à tout prix éviter: une guerre qui traîne

 

▼ Dès 1944, le char d’assaut avait

 

pris la forme qu’il possède aujourd'hui.

 

Les chars allemands Panther, comme ceux-ci en Italie, en 1944, étaient rapides, lourdement blindés, et représentaient une puissance de feu considérable avec leur canon de 75mm. Ils constituaient un adversaire de taille pour les chars alliés.

En Extrême-Orient, les batailles navales qui ont opposé les flottes japonaises et américaines ont prouvé l’efficacité du bombardier et de l’avion lance-missiles mis en œuvre à partir des pistes d’envol des porte-avions.

 

Dès lors, la supériorité dans le ciel signifiait aussi la supériorité absolue, quelle que soit la taille des vaisseaux de surface des forces adverses. C’est ainsi que, remplaçant les cuirassés, les porte-avions sont devenus le capital ship (la pièce maîtresse) de la marine parce qu’ils permettaient à un commandant de détruire les forces de surface ennemies. Dans les batailles de la mer de Corail (mai 1942) et de Midway (juin 1942), l’issue des combats appartint véritablement aux missiles et aux bombes lancés par des avions décollant de vaisseaux qui ne se sont jamais entrevus. C’est pourquoi l’on parle de batailles «au-delà de l’horizon».

 

Il devint évident, dès le début de 1944, que la capacité de production des usines d’armements

« Blindés, bombardiers et Blitzkrieg de soldats de l'infanterie avaient subi les effets destructeurs de l'artillerie: lors de la bataille de Verdun (1916), près de 750 000 hommes furent tués, avec des pertes égales dans les rangs français et allemands.

Ces combats meurtriers se sont poursuivis jusqu'à la fin de la guerre: vaincue par le nombre des Alliés, l'Allemagne épuisée finit par solliciter la paix.

L'issue de la guerre -certes heureuse pour les Alliés- ne fut pas de nature à susciter les innova­ tions stratégiques.

En revanche, l'Allemagne, vain­ cue par la guerre de position, engageait une pro­ fonde réflexion sur les moyens de contourner les salves des mitrailleuses et de s'affranchir des contraintes de la guerre de position.

Aussi, les res­ ponsables des armées allemandes de l'entre­ deux-guerres élaborèrent une stratégie offensive, fondée sur les perfectionnements de l'armement blindé.

Les théoriciens de l'armée allemande -en particulier Heinz Guderian- ont cherché à rendre mobile le champ de bataille, et à obtenir une vic­ toire rapide et décisive.

C'est ainsi qu'il élaborè­ rent le Blitzkrieg, la guerre-éclair.

Frapper comme la foudre Le Blitzkrieg, combinaison impitoyable du choc et de la vitesse, constitue une nouvelle approche de la guerre.

D'après son principe fondamental, il est plus facile, simple et économique de réduire les forces d'un ennemi par la famine (en le coupant de son ravitaillement) ou par la paralysie (en détruisant son haut commandement ou en rom­ pant ses lignes de communications), que de l'af­ fronter dans une guerre d'usure.

Le concept de guerre-éclair est tout à fait simple, puisqu'il consiste à empêcher l'ennemi de dépla­ cer ses forces.

La première étape consiste en créer des écrans de fumée pour aveugler l'adversaire et pour dissimuler la masse des forces blindées prêtes à charger.

Parallèlement, des bombardiers, tels que les Stuka JU-87, remplissent le rôle d'une artillerie de longue portée, avec pour objectif d'isoler le champ de bataille, en coupant les forces ennemies de leurs lignes de communications et en neutrali- ......

Le fer de lance du Blitzkrieg fut le char qui pouvait traverser un champ de bataille en le balayant du feu de ses mitrailleuses.

Ici, un char allemand avance avec précaution en Union soviétique pendant l'hiver glacial de 1941-1942.

' Le maréchal allemand Erwin Rommel, un des tacticiens les plus doués de la guerre mobile.

On le voit ici dans le désert d'Afrique du Nord, où il combina avec génie l'engagement de l'infanterie, l'emploi des forces blindées et le feu de l'art illerie.. »

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