Devoir de Philosophie

Carle Van Loo directeur de l'Académie

Publié le 29/08/2013

Extrait du document

Abraham Louis et ses deux fils, Jean-Baptiste et Carle, sont les plus célèbres des Van Loo, mais plusieurs autres membres de cette famille d'artistes ont également compté dans l'histoire de la peinture. Avant d'émigrer à Paris, Jacob, le grand père, a été en Hollande un peintre honorablement connu. jean, frère aîné d'Abraham Louis, a remporté le troisième pris de l'Académie. Joseph, frère de jean-Baptiste et de Carle, a fait une très honnête carrière parisienne en tant que graveur de sujets de genre. François, fils de jean‑ Baptiste, a été promis à une très brillante carrière; mais est mort à Turin, à l'âge de vingt-quatre ans, victime d'un accident de cheval. Louis Michel, autre fils de jean‑ Baptiste, est devenu premier peintre du roi d'Espagne, puis, rentré en France, s'est acquis une excellente renommée dans la capitale. Jean-François, Charles et César, les trois fils de Carle, se sont également consacrés à la peinture, César étant le plus connu.

« ries et des accessoires .

Égale­ ment avec son aîné, il partici · pe à la restauration des pein ­ tures réalisées sous le règne de François t•' par Le Primat ice au château de Fontainebleau et aux décors de !'Opéra .

En 1724 , cinquante-trois ans après son père, il remporte le pre ­ mier prix de peinture de l'Aca­ démie ro yale , avec L;A veug/ e­ m e nt des Sodomites, tableau aujourd 'hui conservé au Fogg Art Museum de Cambridge, (Massachusetts , États-Unis) .

Ce prix est assorti d'une bour­ se destinée à lui permettre d'effectuer un séjour de quatre ans à Rome, mais , pour des raisons restées obscures, il ne parviendra pas à obtenir cet argent.

Carle Van Loo doit attendre 1727 pour retourner en Italie , où l'accompagnent ses deux neveux , Louis Michel et Fran­ çois, et un jeune peintre pro­ mis à un brillant avenir , Fran ­ çois Boucher.

A Rome, sa réus­ site est éclatante : en 1728 , il est lauréat du concours de l'Académie de Saint-Luc et en 1731, en remerciement de ses « services » artistiques, le pape Clément XII le fait chevalier .

Durant son séjour dans la Pé- ninsule , il exécute essentielle­ ment des peintures d 'histo ire­ religieuse ou my thologiques , et réalise de brillants décors pour le roi de Sardaigne , au château de Stupinigi et au palais royal de Turin .

En 1734, il rentre en France av ec sa jeune épouse italienne , Cr isti­ na Somis, célèbre cantatrice issue d'une famille de grands musiciens .

Histoire et « turqueries » Peu après son installation à Paris , Carle Van Loo accède à la célébrité et au x honneurs : LA DYNASTIE DES VAN LOO Abraham Louis et ses deux fils, Jean-Baptiste et Carle , sont les plus célèbres des Van Loo, mais plusieurs autres membres de cette famille d'artistes ont également compté dans l'histoire de la peinture .

Avant d'émigrer à Paris , Jacob, le grand père, a été en Hollande un peintre honorablement connu.

Jean, frère aîné d'Abraham Louis, a remporté le t~oisième pris de l 'Académie.

Joseph, frère de Jean-Baptistè et de Carle, a fait une très honnête carrière parisiénne en tant que graveur de sujets de genre .

François, fils de Jean­ Baptiste, a été promis à une très brillante cà rrière ; mais est mort à Turin, à l'âge de vingt-quatre ans, victime d'un accident de cheval.

Louis Michel, autre fils de Jean· Baptiste, est devenu premier peintre du roi d'Espagne, puis, rentré en France, s'est acquis une excellente renommée dans la capitale.

Jean-François, Charles et César, les trois fils de Carle , se sont également consacrés à la peinture , César étant le plus connu.

dè s le 30 juillet 173 5, il est reçu à l'Académie grâce à son Apollon écorcha nt Masy as.

Tout en poursui vant la réalisation de sujets historiques et m y tholo­ giques , il s'essaie au x scènes de genre , alors très à la mode .

Très vite , ses charmants ta· bleau x représentant des scè­ nes de la vie quotidienne ou teintées d'e x otisme lui valent une nouvelle renommée .

En 1753, La marquise de Pompa­ dour , la favorite de Louis XV , lui commande deu x tableaux la figurant sous les traits d'une sultane .

Ces « turqueries »,que l'on peut aujourd'hui adm irer au musée des Arts décoratifs à Paris , comptent parmi les ceu­ vres les plus séduisantes de l'artiste .

Il est également sollicité par la riche madame Geoffrin , qui tient un salon réputé et qui est surnommée « la reine du faubourg Saint-Honoré », et e x écute pour son compte plu­ sieurs toiles , telles que La Con ver sation et La Lecture espa­ gnol e, qui figurent dans les col­ lections du musée de )'Ermi­ tage à Saint -Pétersbourg .

Tous ces succès font beau­ coup pour la carrière acadé· mi que et honorifique de Carle Van Loo .

En 1751, l'artiste re­ çoit le cordon de , l 'ordre de Saint - Michel.

En 1762, il est nommé premier peintre du roi, avec des appointements de six mille livres, au nez et à la barbe de son ami et rival François Boucher.

Le 25 juin 1763 , il devient directeur de l'Académie .

Qualifié par le philosophe Frédéric Melchior de « pre­ mier peintre d 'Europe », Carle Van Loo est resté le plus célèbre des nombreux artistes issus de sa fam ille.

Il est mort subitement en 1765, alors qu 'il travaillait à une suite sur la vie de saint Grégoire destinée à la coupole des Invalides et commandée par le roi l'année précédente .

w Lù u 0: ?l. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles