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Cassino, Battles of

Publié le 17/01/2022

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Cassino is a town a mile west of Monte Cassino, a rocky hill about 80 miles south of Rome, atop which was a Benedictine monastery. During World War II, the Germans fortified both the town and the commanding hill. It was, in fact, an obvious strategic choice; the town and its hill provided a formidable defensive position and had been the scene of battles and sieges since antiquity. To complete the advance on Rome. Mark Clark's Fifth U.S. Army had to break through the Gustav Line, the well-prepared defensive line that spanned the Italian peninsula at this position. The series of battles in and around Cassino would prove heartbreaking in their cost. The first battle began on January 4, 1944. In the course of it, the monastery atop the hill, which the Allies believed was occupied by Germans and part of the German defenses, was destroyed by Allied bombers on February 15. In fact, the Germans did not occupy the monastery until after it had been reduced to rubble, which proved to be highly effective for creating defensive positions, providing even better cover than the intact building. Accordingly, more air attacks were ordered in, and the ruins were intensively bombed on March 15. Clark had overall command of the Fifth U.S. Army proper, but, in the field, British general Harold Alexander directed the battle, which included, in addition to American and British troops, soldiers from India, Canada, Australia, South Africa, Poland, Belorussia, and New Zealand. Three assaults were launched against the monastery hill: January 17–25, February 15–18, and March 15–25. All failed. Neither the city nor the hill was seized. The Fourth Battle of Monte Cassino was fought by the II Polish Corps under General Wladyslaw Anders from May 11 to May 19. The first assault, during May 11–12, resulted in heavy Polish losses, but it did succeed in allowing the British Eighth Army, commanded by Gen. Sir Oliver Leese, to break through German lines in the Liri River valley just below the monastery. The Poles then mounted a second assault from May 17 to May 19, in concert with French Moroccan troops. The latter, accustomed to mountain warfare, proved especially valuable, and, at great cost, the German 1st Parachute Division was at last dislodged from its defenses surrounding the monastery. Exhausted and depleted, the Poles and Moroccans nevertheless nearly enveloped the retreating German paratroops, but many of them were able to withdraw intact. By the morning of May 18, a reconnaissance team from the Polish 12th Podolian Uhlans Regiment occupied the monastery ruins and raised the Polish flag over them. The brutally won prize of Monte Cassino gave the Allies the high ground and cleared the last great obstacle to the final advance on Rome. The series of battles were, in the end, a strategic victory for the Allies, who nevertheless suffered some 54,000 casualties, killed or wounded, compared with losses for the Germans amounting to about 20,000. As if the terrible toll in lives were not sufficiently tragic, the destruction of the ancient monastery was certainly unnecessary. Despite Allied intelligence to the contrary, the German defenders of Monte Cassino and the town of Cassino did not occupy the monastery. Only after it had been reduced to rubble did the German soldiers take up defensive positions. It would not be until 1969 that the Americans admitted the bombing had been an error.

« • Bien que la ligne Gustav se trouve alors menacée , l'accès à la vallée du Uri est toujours bloqué en raison de la résistance du mont Cassino .

Pendant les dix premiers jours de février, la 34 • Dl progresse du mont Castellone vers le mont Calvaire qui commande l'accès à l'éperon du mont Cassino et le débouché sur la vallée du Uri, qui coule 500 mètres plus bas.

Entre le 6 et le 10 février , le mont Calvaire change quatre fois de mains pour être repris finalement par les parachutistes allemands .

ENGAGEMENT ET tCHEC DES NtO·HLANDAIS • Entre-temps , le 6 février, il a fallu relever le Il' CA américain.

De son côté , le CEF adopte une attitude défensive afin de reconstituer ses forces .

Le général Alex11nder -chef des en créant un corps néo-zélandais.

Commandé par le général Freyberg, celui-ci comprend la 2 ' Dl néo-zélandaise et la 4' Dl hindoue .

Cependant, les troupes alliées débarquées à Anzio sont arrêtées dans leur progression par les Allemands .

• Le haut commandement allié reprend pour l 'essentielle même plan d 'attaque .

La 7 ' brigade hindoue est chargée d'investir le mont Cassino et de faire sa liaison dans la vallée du Uri avec la 2 • Dl néo-zélandaise, elle-même chargée de prendre la gare de Cassino et de progresser le long de la voie ferrée dans la vallée .

• Freyberg demande que l 'attaque soit précédée par un bomiHirdement massif du monastère .

Le 15 février, 230 bombardiers lâchent 450 tonnes de bombes sur le monastère de Saint-Benoit fermement tenu par les parachutistes allemands .

Du 17 au 18 février , les soldats hindous livrent un combat acharné , mais vain , pour s 'emparer du mont Calvaire .

Les attaques contre la gare échouent pareillement.

LA TUISI~ME IATAIW (15-U liAIS IIUI SUl LE MONT CASSINO • Avant de lancer une opération de grande envergure -qui exige de meilleures conditions météorologiques - , le général Clark se fixe de nouveau pour objectif la prise du mont Cassino .

Il confie cet objectif au corps néo-zélandais , optant pour une progression à travers la ville même de Cassino et sur les pentes sud-est du mont.

• Le 15 mars , 800 bombardiers larguent 1 200 tonnes de bombes sur l'agglomération soumise par ailleurs à un feu roulant d 'artillerie .

Précédée par ce déluge de feu, la 6 ' brigade néo-zélandaise se lance à l'assaut de Cassino où elle se heurte à la résistance farouche des défenseurs .

Soldats hindous et parachutistes allemands se battent pendant huit jours sur les pentes du mont Cassino.

Une fois de plus, les vagues d 'attaques des Alliés se brisent sur le dispositif de l'adversaire.

Après l 'échec de l'attaque , une trêve de deux heures est conclue au cours de laquelle Allemands et Hindous évacuent côte à côte leurs morts et leurs blessés .

• Bien que rédu its à la défensive , affaiblis par la violence des bombardements aériens, les Allemands tiennent leurs positions comme un quart de siècle auparavant leurs pères avaient tenu , face à la tempête des batailles de matériel , à Verdun, sur la Somme et dans les Fla nd res.

Les fils bravent alors à Cassino la terrible charge de matériel avec laquelle l 'ennemi croit pouvoir les écraser .

Les parachutistes ont compris la situation : ils savent que l'ordre de tenir Cassino à tout prix équivaut à une lutte à mort et que derrière cet ordre se joue une partie essentielle .

Il ne s 'agit pas seulement de ralentir l'adversaire : il faut surtout lui barrer la route de Rome .

Car si Rome tombait aux mains des Alliés , ceux -ci disposeraient d 'aérodromes plus proches de la frontière allemande et seraient ainsi en mesure de larguer encore plus de bombes sur leur pays déjà durement éprouvé .

ENLISEMENT DES OPtiAnONS À ANZIO • Alexander , qui a pris une fois de plus la mesure de la résistance allemande, décide de suspendre les opérations.

Le mauvais temps qui s'installe pour trois semaines n'est pas favorable à l'attaque.

• En outre , la tête de pont d'Anzio , qui devait permettre de prendre à revers la défense allemande du mont Cassino , est devenue le théâtre d'une terrible bataille dans laquelle les combattants alliés , loin de progresser , ne tentent plus que de résister, dos à la mer.

LE IENFOICEMENT DU DISPOSITIF AUlt • Le 1 " mai, au cours d 'une conférence tenue à Caserte , quartier général d'Alexander, les Alliés déterminent l'objectif des armées alliées en Italie : " Anéantir l'aile droite de la X ' armée, repousser les restes des x• et XIV' armées de la région au nord de Rome et poursuivre l'ennemi jusque sur la ligne Pise-Rimini en lui causant le plus de pertes possible.

» • Afin d'en finir avec le verrou de la ligne Gustav, le général Alexander entreprend une profonde réorganisation du d ispositif allié en Italie .

Il étend ainsi la zone de responsabilité de la VIII' armée britannique de l'Adriatique jusqu 'au confluent du Uri et du Rapido -Cassino compris .

Reprenant les plans de manœuvre des premières batailles de Cassino , Alexander triple les effectifs à engager .

Le Il' CA polonais du général Anders se voit fixer comme objectif la neutralisation du mont Cassino à partir du mont Calvaire .

De son côté, le Xlii' CA doit franchir le Rapido -là où la 36' Dl a échoué- , tandis que le CA canadien doit se tenir prêt à exploiter cette action dans la vallée du Uri.

• Dès le début du mois de mai, toutes les unités alliées se mettent en mouvement pour rejoindre leurs positions respectives .

Remplacé dans les montagne s au nord de Cassino par le Il' CA polonais, le CEF de Juin est déplacé et mis en position sur le cours supérieur du Garigliano , entre le Uri et Castelforte .

Retir é de la t ête de pont du Garigliano, le X ' CA britannique est transféré vers le nord , dans les montagnes , où il établit sa jonction avec les Polonais tandis que le Il' CA américain prend position sur la rive occidentale du Garigliano inférieur.

Pour sa part, le v· CA britannique , placé sous les ordres directs d 'Alexander, s'installe sur le Sangro : il ne doit pas attaquer lui-même, mais seulement suivre les mouvements de décrochage allemand .

• À la veille de la grande offensive , la supériorité des Alliés en hommes et en matériel est encore plus flagrante que lors des assauts préc édents , de nouvelles unités étant arriv ées du Proche-Orient , des États-Unis et du Canada.

L'IISSAliT FINAL • le Il mai , è 23 heures précises , tout le front s'embrase d'un seul coup .

L'artillerie lourde des V ' et VIII' armées ouvre le feu avec une extrême précision.

De nouveau , des milliers d'obus labourent les positions allemandes, notamment le PC qui est systématiquement pilonné afin de gêner au maximum les communications .

À 23 h 45, les Britanniques passent à l'action sur le Rapido ; le 12 mai, à 1 h, les Polonais, -au nord-ouest du mont Cassino -, les Français- vers les monts Aurunci -et les Américains -dans le secteur côtier- se ruent à l'assaut.

• Le 13 mai, le Xlii' CA parvient à établir une tête de pont sur la rive droite du Rapido , sans toutefois pouvoir aller plus loin, restant ainsi sous la menace des défenseurs allemands du mont Cassino que le Il' CA polonais n'est pas encore parvenu à déloger .

• Toutefois , la supériorité alliée finit par avoir raison du verrou de la ligne Gustav.

Les unités de Juin s e précipitent contre la 71' Dl, sur le Garigliano supérieur .

Le 12 mai, le mont Faito tombe entre les mains des hommes il faut auparavant s 'emparer du mont Girofano afin de couvrir le flanc gauche de la 1" division motorisée française.

Le mont Girofano est finalement enlevé dans la matinée du 13 mai par les tirailleurs marocains .

À midi , le 8 ' RT s'empare du mont Feuci et, peu de temps après , à 16 h, du mont Maio où les défenseurs allemands, épuisés , n ' offrent qu'une faible résistance .

Quarante heures après le début de l'attaque , la charnière sud de la porte de Cassino a déjà sauté alors que les Polonais s'efforcent encore , sans succès , d'en faire sauter le verrou nord.

• Après la chute du mont Girofano , les Français de la 1" Dl se lancent vers le nord .

Le 13 mai au soir, les hommes de Juin atteignent le Uri.

L'aile nord de la 71' Dl est enfoncée et les Allemands ne peuvent plus tenir leurs positions plus au sud.

Les positions de Castelforte et de Damianto tombent aux mains des Français et la vallée de I'Ausente • De leurs côtés , les Polonais, qui se sont lancés à l'attaque du mont Cassino dès le 12 mai, échouent à quatre reprises jusqu'au 14 mai.

Toutefois , la situation des déknseurs 111/emtlllds qui tiennent le mont devient critique.

Le commandant allemand Veth note ces jours -là : " Évacuation des blessés impossible, l'ennemi tire à fumigènes en permanence , très nombreux tués devant les crêtes, odeur de puanteur, pas d'eau , pas de sommeil depuis trois jours, amputations au PC.

» Si le mont Cassino t ient toujours , ses défenseurs sont démoralisés par le spectacle qui s 'offre à eux dans la vallée du Uri où un courant ininterrompu de véhicules ennemis se répand vers l'ouest : après une bataille de quatre mois, les Alliés ont enfin atteint leur but en coupant l'artère vitale de la position de Cassino .

• C'est un corps d 'armée complètement défait que retrouve le général von Senger lorsqu'il rentre de permission le 17 mai.

Dans la nuit du 17 au 18 mai, les parachut istes allemands évacuent le mont Cassino où, le 18 mai, le 12 • régiment de lanciers polonais fait son enfrie.

Les hommes du général Anders y trouvent seulement, soignés par des infirmiers , quelques blessés allemands qui n'ont pas pu être évacués en raison de leur état.

D'ANZIO À ROME • Peu après la rupture de la ligne Gustav , le 23 mai, le VI' CA américain brise l'encerclement d'Anzio et atteint la précipitée .

Il faudra l'Intervention , in extremis , de la division Hermann Goering pour permettre à la X ' armée allemande d'échapper à la tenaille des Alliés .

• Après une ultime bataille livrée par le 6 ' CA dans les monts Albains , les troupes d'Anzio et celles de Cassino arrivent aux portes de Rome que les Allemands abandonnent le 3 juin sans même faire sauter les ponts du Tibre.

Le lendemain, les troupes alliées font une entrie trlomph11/e dt111S /11 Ville ttemelle.

Kesselring se replie vers le nord pour tenter d'établir une ligne défensive en Toscane.

De durs combats • La cilfl • ..., ~qui passait pour imprenable.

est un événement d'une importance capitale.

le général Alexander, dans une émission spéciale, annonce au monde entier la prise de Cassino et de la coltine en ces termes : 1 Cassino et le monastère sont conquis.

La dernière attaque contre la vile a été menée par des troupes britanniques pendant que les Polonais prenaient l'abbaye.

La manœtMe des années aliées en Italie, après la fonnidable pénétration des Alliés dans la ligne Gustav, le 14 mai, et la rapide avance dans les montagnes des troupes françaises et américaines qui la suivit ont complètement éliminé l'ennemi.

• • Pour souligner la portée de cet événement.

le correspondant du Times en Italie rapportait : 1 On estime que la 1" division parachutiste.

la rnetlleure troupe combaltanle de l'année allemande.

a perdu la moitié de ses effectifs.

• • De son c61é, Alexander entrevoit l'Immense avantage que la vidoire de cassino offre aux Alliés.

C'est en ce sens qu'il s'adresse par télésramme Il Churdlill : 1 La prise de Cassino a, pour moi et mes deux armées, une très grande importance_ Elle me parait -indépendamment de sa valeur pour le Foreign Office -offrir de grandes possibilités de propagande .

•. »

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