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Catastrophe au Japon Tokyo, 1923 (tremblement de terre)

Publié le 15/03/2012

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Le Japon subit en moyenne 1 500 tremblements de terre par an. C'est pour cette raison que, depuis la plus haute antiquité, les Japonais bâtissent leurs maisons avec de légers montants en bois et des panneaux coulissants en papier pour remplacer les murs intérieurs. Ce sont ces matériaux qui causent le moins de dégâts lorsqu'ils s'écroulent lors d'un tremblement de terre. Le 28 octobre 1891, les provinces de Mino et d'Owari, au centre du Japon, furent bouleversées par un violent séisme. Au nord d'une faille de plus de 100 km de longueur, le terrain glissa latéralement sur une distance de 4 m. Dans les villages, des rues entières s'écroulèrent, comme des châteaux de cartes.

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« Ci-dessus et ci-dessous: Images des destructions subies par Tok yo lors du tremblement de terre de 1923 .

En dehors des bâtiments détruits par le séisme, 13 km' furent anéantis par les incendies.

Environ cent quarante mille personnes y trouvèrent la mort .

A droite: Restes calcinés des habitants de Tok yo qui perdirent la vie dans les incendies consécutifs au tremblem ent de terr e en 1923 .

hurlements pitoyables des mourants durèrent toute la nuit.

A Tokyo, des milliers de personnes s'enfuirent vers les ponts de la rivière Sumida .

Des étincelles, en tombant sur leurs paquets de nippes, y mirent le feu, qui se transmit aux ponts.

Tous les ponts, à l'exception d'un seul, brûlè­ rent avec tous ceux qui s'y étaient réfugiés.

L'exception fut le pont Shin-Ohashi.

Un courageux policier, Gensaku Hatori, interdit à quiconque était porteur d'un paquet de pénétrer sur ce pont.

Sa décision sauva la vie de douze mille personnes.

Quarante mille Japonais se réfugièrent sur un terrain inoccupé de dix hectares au bord de l'eau et contigu au dépôt d'habillement de l'armée.

Vers midi, les milliers de petits incendies qui couvaient çà et là, se réunirent en de grands orages de feu; des gens furent brûlés vifs ou asphyxiés par la fumée.

A quatre heures, un ouragan de feu éclata dans le dépôt et, ainsi que le raconta un rescapé, des centaines de personnes furent projetées en l'air comme de petites fèves.

Des colonnes de fumée tourbillonnaient rageusement à travers les rangées de réfugiés accroupis les uns contre les autres.

Des quarante mille personnes présentes, seules quelques centaines, qui se trouvaient aux limites extérieures ou qui étaient protégées par des monceaux de cadavres, en réchap­ pèrent.. »

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