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Catherine de Médicis, une reine impitoyable

Publié le 31/03/2013

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Cette volonté de grandeur s'exprime tout autant au travers des lettres et des arts. Héritière de la tradition culturelle des Médicis, Catherine subventionne les poètes de la Pléiade, encourage les musiciens, ordonne de nouveaux travaux d'embellissement et d'agrandissement du Louvre.

« des milliers de lettres adres­ sées aux personnages les plus influents .

Travailleuse achar­ née, Catherine de Médicis s'entoure de nombreux secré­ taires, souvent d'opinion mo­ dérée, qui, pour la plupart, serviront ensuite fidèlement son gendre Henri IV.

Catherine œuvre pour le prestige de la France Si la reine se méfie des Grands (les princes, ducs et pairs) et de leur appétit de puissance et de pouvoir, elle redoute également l'influence des souverains étrangers.

Fa­ ce à eux, elle ne cesse d'affir­ mer la souveraineté de la France, s'efforçant de mainte­ nir l'indépendance nationale entre États catholiques et États protestants.

Philippe Il d'Espagne, son gendre cham­ pion du catholicisme le plus zélé, Elizabeth d'Angleterre et le pape Paul IV trouveront eri elle un redoutable adver­ saire.

Envers et contre tous, elle s'acharne, pour le bien de l'État, à marier sa fille Margot au protestant roi de Navarre, le futur Henri IV.

Cette volonté de grandeur s'exprime tout autant au tra­ vers des lettres et des arts.

Héritière de la tradition cultu­ relle des Médicis, Catherine subventionne les poètes de la Pléiade, encourage les musi­ ciens, ordonne de nouveaux travaux d'embellissement et d'agrandissement du Louvre .

Sous le règne de rois faibles, dans un pays en proie aux dis­ sensions politiques et reli- gieuses, Catherine de Médicis a, par-dessus tout, montré un grand sens de l'État et fait de son mieux pour préserver la monarchie .

À ceux qui lui re­ prochaient son machiavélis­ me, sa ligne politique en ap­ parence hésitante, sa supers­ tition et son goût prononcé pour la divination, Henri IV ré­ pliqua qu'elle avait œuvré pour « protéger ses fils qui ré­ gnèrent successivement, grâ­ ce à la sage conduite de cette femme perspicace ».

« Je suis surpris, concluait-il, parlant de sa belle-mère et « oubliant » son rôle tragique dans le dé­ clenchement du massacre de la Saint-Barthélemy, qu'elle n'ait pas plus mal agi.

». »

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