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CFT

Publié le 14/01/2012

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Devenue Confédération des Syndicats libres, la CSL a acquis la notoriété comme CFT. La Confédération française du Travail a été constituée en 1959 par un petit groupe d'hommes issus de divers syndicats indépendants et soucieux de promouvoir un syndicalisme apolitique. Les fondateurs du mouvement estiment que la lutte des classes est dépassée. Il convient, selon eux, de situer les revendications des travailleurs dans la perspective de la participation, « vertu fondamentale «.

« 4 Gaullistes, participationnistes, défenseurs de l'ordre contre la subversion, les dirigeants de la CFT s'estiment mal récompensés de leurs efforts.

Bien que de nombreux parlementaires de la majorité soient intervenus en sa faveur, sans parler du Service d'action civique (SAC).

le ministère du Travail refuse de reconnaître la représenta­ tivité de la CFT à l'échelon national.

Les services officiels estiment qu'avec des effectifs peu importants et mal répartis sur l'ensemble du territoire, la CFT ne constitue pas un pôle d'attraction suffisant pour justifier cette recon­ naissance .

Selon le ministère, la totalité des voix recueill i es par l'ensemble des syndicats indépendants aux élections professionnelles n'e xcéderait pas 6 %.

5 Jusqu'en 1975, la CFT est dirigée par Constantin Simakis, remplac.é aujourd'hui par Auguste Blanc, anci en secrétaire du syndicat chez Citroën .

Elle a gagné des dizaines de procès intentés auprès des tribunaux d'ins­ tances par des organisations syndicales adverses qui contestaient sa représentativ ité dans certains établisse­ ments.

La Cour de cassation a cassé trois des six juge­ ments qui avaient été rendus contre elle.

Forte de ces résultats, la CFT tent.e de s'organiser sur le plan inter­ naliol1al avec des mouvements qui se réclament de la même idéologie, comme les syndicats libéraux de Belgique.

6 Certains de ses adhérents n'hésitent pas à recourir à des moyens criminels pour se faire valoir.

Un groupe de militants CFT abat un jeune ouvrier en 1977 en tirant sur des piquets de grèves.

Plusieurs procès ont révélé des compromissions avec des milices patronales, lesquelles s'assurent les services de certains truands figurant au fichier du banditisme et néanmoins actifs dans les entreprises de travail temporaire (SITER, UNIC, !TEL, NOTA, etc.).. »

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