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CHAMPAGNE-ARDENNE : Geographie

Publié le 02/02/2019

Extrait du document

Des succès industriels notoires

 

La Champagne-Ardenne est la cinquième région la plus industrialisée de France. L’exploitation de son sous-sol (gaz naturel, pétrole) génère des bénéfices, et les centrales nucléaires de Nogent-sur-Seine et Chooz fournissent 8% de la production nationale d’électricité. Depuis 1991, l’Aube dispose également d’un centre national de stockage de déchets radioactifs à vie courte.

 

Multiple, l’industrie champenoise reste fondée pour l’essentiel sur des secteurs traditionnels fragiles tels que la fonderie, la métallurgie, le travail des métaux, le textile (habillement et bonneterie) et les industries mécaniques. La Marne concentre à elle seule la plus forte population active de la région grâce au triangle Reims-Épernay-Châlons-en-Champagne qui dispose d’un secteur indus-

REPÈRES

4 départements :

 

Ardennes (08), Aube (10), Marne (51),

 

Haute-Marne (52).

 

Superficie :

 

25 606 km2; 4,7% du territoire national.

 

Population :

 

1, 35 million d’hab. ;

 

2,3% de la population française.

 

Densité de population :

 

52, 8 hab./km2.

 

PIB régional (1997) :

 

154,1 milliards de F; 2,3% du PIB français.

 

Bugdet régional (1995) :

 

1,45 milliard de francs.

 

Taux de chômage :

 

(novembre 1997) : 12,9%.

 

Trois grandes agglomérations :

 

Reims (206 437 hab.),

 

Troyes (122 763 hab.), Charleville-Mézières (67 213 hab.).

 

triel diversifié (constructions mécaniques, agroalimentaire, commerces, services). La structure industrielle est représentée par un tissu dense de PMI familiales et par un nombre grandissant de grands groupes (pharmacie, constructions aéronautiques et ferroviaires, industrie automobile, chimie, composants électriques et électroniques).

 

L’automobile, les constructeurs et les équipementiers demeurent les premiers employeurs (Citroën), mais l’agriculture et la vigne ont induit de nombreuses industries (sucreries, malteries, amidonneries, distilleries, machinisme agricole, dépôts d’engrais). Si bien qu’aujourd’hui, l’agro-alimentaire emploie 15 500 personnes et que le vignoble fait vivre environ 100 000 personnes directement et indirectement (verre, liège, carton, imprimerie).

 

L’industrie présente toutefois des faiblesses: taux d’encadrement (3,2%) inférieur de moitié à la moyenne nationale (6%), investissements insuffisants, faiblesse dans la formation et la recherche, retard dans le domaine des nouvelles technologies (communication, aéronautique, électronique et informatique). Mais surtout, la part des participations étrangères dans les grands groupes s’accroît et les fragilise.

L’industrie présente toutefois des faiblesses: taux d’encadrement (3,2%) inférieur de moitié à la moyenne nationale (6%), investissements insuffisants, faiblesse dans la formation et la recherche, retard dans le domaine des nouvelles technologies (communication, aéronautique, électronique et informatique). Mais surtout, la part des participations étrangères dans les grands groupes s’accroît et les fragilise.

« Champagne-Ardenne .....

' L..., l' Langres r 1 ,-�-- incohérents.

Reims et Châlons appartiennent à l'Austrasie, tandis que Troyes et Langres revien­ nent à la Burgondie.

En 816, le fils de Charle­ magne, Louis Je P_ieux, est sacré empereur à Reims par Je pape Etienne IV.

Il fait ainsi de cette ville la capitale du sacre de tous les rois de France jusqu'en 1825 avec Charles X.

La Champagne devient un ensemble politique cohérent à la suite du traité de Verdun, en 843, qui consacre le partage de l'Empire carolingien entre les fils de Louis le Pieux.

En 987, Hugues Capet est sacré roi des Francs, tandis que s'af­ firme la puissance laïque des comtes de Troy�.

devenus comtes de Champagne et de Meaux.

A partir du XI' siècle, les comtes de Champagne développent une politique économique exem­ plaire, qui trouve son apogée durant les XII' et XIII' siècles.

Les foires champenoises, qui de­ viennent l'axe obligé du commerce nord-sud entre la flandre et l'Italie, font les beaux jours des villes de Provins, de Troyes, de Bar-sur-Aube et de Lagny.

En 1284, à la suite du mariage de Jeanne de Navarre avec le futur roi Philippe le Bel, la Cham­ pagne passe dans le domaine royal.

La peste noire puis la guerre de Cent Ans, qui débute en 1337, viennent mettre un frein à la prospérité champenoise.

En 1361, le comté de Champagne est définitivement annexé au domaine royal.

Mais dans un contexte dë guerre d'influence, la Cham­ pagne devient un enjeu entre les Armagnacs et les Bourguignons, alliés des Anglais.

Ce sont ces derniers qui semblent l'emporter en 1420, avec la � signature du traité de Troyes qui lègue la cou- i ronne de France au roi d'Angleterre Henri V.

]j :I: Cependant, Jeanne d'Arc retourne en partie la "' situation, et conduit Charles VII au sacre à Reims 1l � en 1429.

La paix ne revient toutefois qu'après la défaite des Anglais à Castillon en 1453.

� L'abbatiale T Saint-Urbain de Troyes (1268-1286) a été construite à la demande du pape Urbain IV (1200-1264), né Jacques Pantaléon à Troyes .

� Au cœur de l'Histoire de France a: ··-� Au début du XVI" siècle, la Champagne connaît à nouveau une certaine prospérité.

Le commerce reprend et les arts fleurissent (école de Troyes).

Mais pendant ce temps, la Réforme fait de nom­ breux adeptes.

En 1562, le massacre des protes­ tants à Wassy par les troupes de François de Guise inaugure le début des guerres de Religion (1562-1598).

La Ligue catholique rallie la plupart des villes de Champagne que dirige Henri de Guise, gouverneur de Champagne.

Seules Châ­ lons et Langres restent fidèles à Henri de Navarre, le futur Henri IV.

Et ce n'est que la conversion de ce dernier au catholicisme, en 1593, qui calmera les esprits.

Il faut attendre la signature de J'édit de Nantes, en 1598, pour que la paix religieuse soit rétablie.

Mais cette paix est précaire car la région ne peut ensuite échapper à la guerre de Trente Ans (1618--1648) puis à J'épisode sanglant de la Fronde (1648-1652).

Néanmoins, durant cette période, le royaume de France annexe les Ardennes en 1629, Sedan en 1642, puis la vallée de la Meuse, de Reven à Givet, en 1678.

......

Vierge à l'Enfant du Xl� siècle, se trouvant dans l'église de Bayel.

La ville est surtout célèbre pour sa cristallerie, fondée en 1666, à l'époque où Colbert tentait de recréer dans tout le pays des Industries de luxe propres à servir l'Image de la France à l'étranger.

Au XVIII' siècle, la région s'industrialise large­ ment avec le développement du textile et le tra­ vail des métaux (métallurgie, coutellerie, manu­ factures d'armes).

Le salariat fait son apparition.

Par ailleurs, un moine de J'abbaye d'Hautvillers, dom Pérignon, découvre le procédé de fabri­ cation du vin mousseux.

La prospérité est évi­ dente mais les inégalités s'accroissent.

Dans ce contexte social difficile, la Révolution, en 1789, est plutôt bien accueillie par le peuple cham­ penois.

D'ailleurs, c'est un Champenois qui, le 21 juin 1791 à Varennes-en-Argonne, fait arrêter dans leur fuite Louis XVI et sa famille.

Mais la Révolution est bien vite tempérée par la bour­ geoisie industrielle qui voit ses débouchés pertur­ bés par l'arrivée imminente d'une guerre entre l'armée de la République et les forces austro­ prussiennes (bataille de Valmy en 1792).

Sous le Premier Empire (1804-1814), labour­ geoisie locale prend le pouvoir.

Le libéralisme ne tarde pas à battre son plein sous la Restauration (1815-1830), sans être guère entravé par les luttes sociales qui débutent en 1830 pour s'échelonner sur toute cette fin de siècle.

À cette date, la Cham­ pagne commence à déclin er.

L'agriculture est archaïque, le vignoble va de crise en crise, et les industries textiles et métallurgiques sont forte­ ment concurrencées.

La population commence alors à émigrer vers Paris.

Au début du XX" siècle,. »

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