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Charles Pichegru

Publié le 27/02/2008

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Brillant général des armées révolutionnaires, Pichegru se laissa séduire par les offres des émigrés. Soupçonné, il dut démissionner. Elu au Conseil des Cinq- Cents, proscrit après le 18 Fructidor, il émigra à Londres. Il participa au complot de Cadoudal en 1804, mais il fut arrêté, et on le retrouva peu après pendu dans sa cellule. Un général brillant. Pichegru participa comme soldat d'artillerie à la guerre d'Indépendance américaine. Simple sergent en 1789, il fut élu commandant d'un bataillon de volontaires du Gard. Il réussit son ascension grâce à la protection de Saint-Just et à celle des Jacobins de Besançon, société qu'il présida. En 1793, incorporé dans l'armée du Rhin, il dut à sa brillante conduite d'être nommé général. Mis à la tête de l'armée du Rhin en octobre, il la réorganisa et la conduisit à la victoire. En février 1794, il remplaça Hoche à la tête de l'armée du Nord et entreprit la conquête de la Belgique. Le 23 janvier 1795, au Texel, il lança ses hussards à l'attaque de la flotte hollandaise bloquée par les glaces ; en février, il était maître de la Hollande. A Paris, en avril 1795, il réprima une insurrection contre la Convention ; en septembre, il prit la tête de l'armée de Rhin-et-Moselle contre les Autrichiens.

« Né dans une famille de paysans du Jura, Jean-Charles Pichegru devient répétiteur au collège de Brienne avant des'engager comme soldat dans l'artillerie et de faire campagne en Amérique.

De retour en France, il est élu présidentdu club des Jacobins de Besançon, puis commandant d'un bataillon d'infanterie de volontaires du Gard qui sert àl'Armée du Rhin en 1793.

Transféré à la tête de l'Armée du Nord en février 1794, il envahit la Belgique et la Hollandedurant l'hiver 1794-1795 et s'empare de la flotte des Pays-Bas, coincée dans les glaces.

De passage à Paris, ilréprime le soulèvement populaire des sans-culottes du 12 germinal an III (1er avril 1795), puis est nommé à la têtede l'Armée de Rhin-et-Moselle.

Déçu par le régime républicain, il prend contact avec des agents royalistes etaccepte de les servir.

En mars 1796, il est privé de ses fonctions par le Directoire mais devient président au Conseildes Cinq-Cent en avril 1797.

Il prend alors le commandement du mouvement royaliste à la tête de l'Assemblée etprépare un coup de force, mais il est arrêté le 18-Fructidoret déporté en Guyane.

Parvenant à s'évader en 1798, ilgagne l'Angleterre.

Rentré clandestinement en France en 1804, il tente de nouveau de restaurer les Bourbons, maisest arrêté.

Il est trouvé pendu dans sa cellule le 5 avril.. »

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