Devoir de Philosophie

Childéric, roi des Francs saliens et père de Clovis

Publié le 22/08/2013

Extrait du document

clovis

Cette nouvelle situation entraîne rapidement la rupture entre Childéric et celui qui revendique la légitimité romaine. Convertis de longue date à l'arianisme, les Wisigoths s'opposent aux Gallo-Romains. Eu-ric, leur roi, a en outre adopté une politique de persécution des catholiques de son royaume. Au contraire, Childéric s'inscrit dans la tradition romaine qui veut que le pouvoir militaire protège l'Église.

clovis

« LE TRÉSOR DE CHILDÉRIC La tombe de Childéric fut découverte par hasard, en 1653, par un ouvrier sourd et muet, André Ouinquin, qui travaillait aux fondations du nouvel hospice de Tournai, en Belgique.

Le contenu de la sépulture fut remis à l'archiduc Léopold Guillaume, gouverneur des Pays~Bas.

En 1658, le trésor fut emporté à Vienne avant que, finalement, l'empereur en fit cadeau à Louis XIV.

Le contenu de la tombe de Childéric fut inventorié par l'érudit Jean~Jacques Chifflet, en 1655.

Il s'y trouvait l'épée du roi, agrémentée d'un somptueux travail d'orfèvrerie: garde, pommeau, entrée et bouterolle rehaussés d'or cloisonné de grenats et d'émaux, ornements s'inspirant de la bijouterie des Huns très en vogue chez les Barbares.

On a également découvert l'anneau sigillaire du roi, et une empreinte en a été promptement exécutée.

Malheureusement, ce trésor fit partie du butin d'un important larcin, commis en 1831 au cabinet des Médailles de la Bibliothèque nationale.

Sans le patient travail de Chlfflet, ces précieux objets nous seraient en grande partie inconnus.

dement d'Aegidius, roi de Sois~ sons, commandant en chef de la milice et représentant de Rome en Gaule, aux campagnes ro~ maines -sans doute comme roi fédéré.

L'année suivante, lEgi~ dius ayant été emporté par une épidémie, il soutient le comte Paul.

successeur provisoire du défunt, contre les Saxons qui menacent d'envahir l'Armorique et la Lyonnaise Troisième -l'ac~ tuelle Normandie.

Lors de la liquidation de I'Empi~ re romain d'Occident, en 476, Childéric fait serment d'allé~ geance à Odoacre, roi d'Italie re~ connu par Zénon, empereur d'Orient.

À l'inverse, Syagrius, fils d'}Egidius qui vient d'at~ teindre la majorité et de rem~ placer Paul, préfère s'allier aux Wisigoths, qui règnent sur l'Aquitaine et détiennent la su~ prématie militaire en Occident.

Un roi barbare Cette nouvelle situation entraî~ ne rapidement la rupture entre Childéric et celui qui reven~ clique la légitimité romaine.

Convertis de longue date à l'arianisme, les Wisigoths s'op~ posent aux Gallo~Romains.

Eu~ rie, leur roi, a en outre adopté une politique de persécution des catholiques de son royau~ me.

Au contraire, Childéric s'inscrit dans la tradition romai~ ne qui veut que le pouvoir mi~ litaire protège l'Église.

L:am~ bassade de Geneviève, la pro~ tectrice de Paris -franque par sa mère, catholique et romaine par son père -, confirme cette prise de parti et explique pour~ quoi Childéric épargne Paris.

Lorsqu'il entreprend, à partir de 476, un blocus pour affamer Syagrius, il se refuse à ravager la cité et autorise Geneviève à rompre l'embargo pour ravi~ tailler la population.

Au cours de ces années marquées par une guerre civile larvée entre alliés des Wisigoths et tenants du pouvoir impérial, c'est ce roi païen qui brandit le dernier flambeau de Rome.

Mais ses efforts ne sont pas récompen~ sés.

À sa mort, en 481, Paris n'est toujours pas tombé.

Il in~ combera donc à Clovis, son fils, de parfaire son entreprise.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles