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Comment définir l'urbain ?

Publié le 07/02/2013

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Comment définir l’urbain ? Introduction sur les études urbaines en géographie, en donnant les fondamentaux des premiers travaux sur les villes. Le cours sera divisé en trois grandes parties : 1.       Situation et site La situation (localisation de la ville) et ses composantes L’ambiguïté de la notion Le site (l’assise de la ville) 2.       Les fonctions urbaines Les fonctions d’habitat Les fonctions de production Les fonctions tertiaires 3.       Les processus de diversification du tissu urbain Les mécanismes de cette diversification                                                                i.      Les mécanismes historiques                                                              ii.      La question de la ségrégation, des clivages sociaux Les effets : quartiers et structures urbaines Jusqu’à la deuxième guerre mondiale les géographes s‘intéressent à la campagne. C’est le fait que la population rurale est majoritaire. -          1939 : la France atteint 50% d’urbains. -          1970 : pour l’ensemble du monde, 37% d’urbains. Comment est abordé ce phénomène urbain ? Jusqu’aux années 50, il y a des travaux qui sont surtout des monographies, les géographes choisissent une ville et l’étudient. Il y a de nombreuses recherches, mais très statiques, avec le plan de la ville, sa typologie, sa description... ces recherches sont intéressantes mais sont datées, contextualisée et évoquent peu les processus de fabrication de la ville. En 1936, Pierre Lavedan publie la première Géographie de la ville en tentant d’expliquer ses processus. Il v en donner une description statistique de la ville, toute agglomération de plus de deux milles habitants. Il s’interroge car certaines zones rurales ont plus de deux milles habitants. Il intègre un deuxième critère, le genre de vie, « il y a ville lorsque la majorité des habitants emploie la majorité de son temps à l’intérieur de la ville «. Vous êtes citadin de la ville si vous travaillez à l’intérieur de la ville. On est dans une commune rurale si les résidents passent la majorité de leur temps à l’extérieur de cette commune rurale, dans les champs. Cette définition pose problème aussi par rapport à la City de Londres, où les gens viennent travailler mais ne résident pas sur place. Il ajoute un troisième critère qui est architectural et distingue la ville du village grâce à son architecture, à son aménagement spécifique. La ville comporte des emblèmes urbains que l’on ne trouve pas en zone rurale, comme la cathédrale, des remparts, des emblèmes de pouvoir, comme l’hôtel de ville. Le quatrième critère est le statut juridique municipal. Jusqu’en 1948, il n’y a pas beaucoup d’autres travaux, jusqu’à ce que Georges Chabot publie Les villes. Aperçu de géographie urbaine. Il constate dans cet ouvrage qu’il n’y a pas de définition satisfaisante de la ville. Il va faire intervenir une nouvelle notion qui va être très utilisée, la notion de paysage. C’est ce que l’on voit de la ville et c’est à partir du paysage que l’on va pouvoir décrire et analyser de nombreuses choses. Il va plus loin en disant que la ville et le paysage urbain relèvent du genre de vie du monde rural, mais intégré dans une agglomération continue importante. Dans l’esprit des géographes, la ville se construit depuis un centre vers l’extérieur sans interstices ni limites nécessaires à cette croissance. Bien sûr il faut étudier le site de la ville et y intégrer une approche historique permettant de comprendre leur fabrication et aborder les fonctions urbaines. Il propose également de se pencher sur les politiques d’aménagements car cela intègre la question des pouvoirs publics, comment ont-ils pensés l...

« Jusqu'à la deuxième guerre mondiale les géographes s'intéressent à la campagne.

C'est le fait que la population rurale est majoritaire. -          1939 : la France atteint 50% d'urbains. -          1970 : pour l'ensemble du monde, 37% d'urbains. Comment est abordé ce phénomène urbain ? Jusqu'aux années 50, il y a des travaux qui sont surtout des monographies, les géographes choisissent une ville et l'étudient.

Il y a de nombreuses recherches, mais très statiques, avec le plan de la ville, sa typologie, sa description...

ces recherches sont intéressantes mais sont datées, contextualisée et évoquent peu les processus de fabrication de la ville. En 1936, Pierre Lavedan publie la première Géographie de la ville en tentant d'expliquer ses processus.

Il v en donner une description statistique de la ville, toute agglomération de plus de deux milles habitants.

Il s'interroge car certaines zones rurales ont plus de deux milles habitants.

Il intègre un deuxième critère, le genre de vie, « il y a ville lorsque la majorité des habitants emploie la majorité de son temps à l'intérieur de la ville ». Vous êtes citadin de la ville si vous travaillez à l'intérieur de la ville.

On est dans une commune rurale si les résidents passent la majorité de leur temps à l'extérieur de cette commune rurale, dans les champs.

Cette définition pose problème aussi par rapport à la City de Londres, où les gens viennent travailler mais ne résident pas sur place.

Il ajoute un troisième critère qui est architectural et distingue la ville du village grâce à son architecture, à son aménagement spécifique.

La ville comporte des emblèmes urbains que l'on ne trouve pas en zone rurale, comme la cathédrale, des remparts, des emblèmes de pouvoir, comme l'hôtel de ville.

Le quatrième critère est le statut juridique municipal. Jusqu'en 1948, il n'y a pas beaucoup d'autres travaux, jusqu'à ce que Georges Chabot publie Les villes.

Aperçu de géographie urbaine.

Il constate dans cet ouvrage qu'il n'y a pas de définition satisfaisante de la ville.

Il va faire intervenir une nouvelle notion qui va être très utilisée, la notion de paysage.

C'est ce que l'on voit de la ville et c'est à partir du paysage que l'on va pouvoir décrire et analyser de nombreuses choses.

Il va plus loin en disant que la ville et le paysage urbain relèvent du genre de vie du monde rural, mais intégré dans une agglomération continue importante.

Dans l'esprit des géographes, la ville se construit depuis un centre vers l'extérieur sans interstices ni limites nécessaires à cette croissance.. »

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