Comment les milieux marins sont-ils valorisés et gérés en France ?
Publié le 06/11/2012
Extrait du document
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certaines potentiellement exploitable en matière d’hydrocarbure et de gaz et d’autres potentiellement
utilisable pour les énergies renouvelables comme les parcs éoliens.
De plus, les grandes façades maritimes de la France sont un atout majeur sur le plan de la
communication.
Les flux de marchandises se distribuent sur les principaux ports de commerce que
sont Marseille, Bordeaux, La Rochelle, Saint-Nazaire, Le Havre et Dunkerque.
Ainsi, la France est
moins enclavée que d’autres pays en disposant d’un large accès à la mer pour communiquer avec le
monde.
Les milieux marins français sont touchés par des conflits d’usage et des risques naturels pris
en compte et gérés le plus durablement possible.
La présence de risques d’origine naturels et plus particulièrement des inondations en font un
milieu dangereux pour l’homme.
En effet, certaines zones habitées sont situées en dessous du niveau
de la mer et sont donc potentiellement inondables en cas d’évènements météorologiques majeurs
comme les vents violents, les houles ou encore les tempêtes.
De plus à cause de l’artificialisation du
milieu marin, les côtes sont de plus en plus urbanisées et bétonnées ce qui fait que l’eau n’est plus
absorbée, s’accumule et stagne.
En France, en Novembre 2011, plus de 120 communes et de 300
agriculteurs du Var ont été touchées par de violentes inondations.
Pour pallier à ces catastrophes naturelles, des précautions sont bien évidemment prises pour gérer la
situation.
Pour diminuer la vulnérabilité des populations face à ces risques, un zonage de l’espace
littoral est réalisé.
D’une part, la méthode prévisionnelle qui consiste à déterminer à l’aide de moyens
scientifiques le moment et l’ampleur d’une catastrophe est mise en place.
D’autre part, le
fonctionnement du PPRI (Plan de Prévention des Risques d’Inondation) vise à prévenir et limiter les
conséquences de fortes crues grâce à une meilleure maîtrise de l’urbanisation.
Il interdit la
construction d’habitations sur les terrains fortement exposés à des risques d’inondations.
La valorisation et l’artificialisation des milieux marins est à l’origine de pressions et de
conflits entre les différents utilisateurs des ressources naturelles.
Premièrement, il y’a un conflit
d’usage entre les pêcheurs et beaucoup d’autres acteurs.
D’un côté, sur les côtes normandes, les
pêcheurs ont de moins en moins de facilités à exercer leur métier car leurs zones de pêche sont
constamment réduites et leur profession sacrifiée.
L’extraction de granulats, les projets de parc éoliens,
l’apparition de parcs naturels marins sous l’influence des écologistes empiètent sur le domaine des
pêcheurs.
D’un autre côté, les entreprises de travaux publics ont besoins de matière première pour
fonctionner, le développement des énergies renouvelables est très important pour notre avenir, pour
limiter le réchauffement climatique.
La pêche, les occupations illégales (mouillage sauvage, plongée
sous-marine) et le braconnage détruisent la biodiversité marine.
Par exemple, la Bretagne fait
également face à un conflit d’usage.
Les nitrates contenus dans les engrais utilisés par les agriculteurs
pour leurs champs, s’infiltrent dans la terre et cause l’apparition d’algues vertes toxiques qui nuisent
au tourisme et à la biodiversité.
Pour concilier tous les utilisateurs, des solutions sont trouvées afin de gérer durablement les milieux
marins.
La loi Littoral (adoptée en 1986) interdit hors agglomération la construction à moins de 100
mètres du rivage.
Les agissements du conservatoire du littoral qui consistent à acquérir des espaces
littoraux fragiles et la classification de certaines zones en parcs naturels régionaux et nationaux
contribuent à la préservation de la diversité des espèces marines et des paysages emblématiques
français.
De plus, des espaces sont aménagés et consacrés à la plongée et la plaisance.
Enfin, des
arbitrages politiques sont parfois nécessaires pour régler ces conflits qui menacent le milieu littoral.
Tout comme les milieux marins, les milieux alpins français sont valorisés par leur
aménagement.
Le tourisme est une activité majeure de ces régions avec de nombreuses stations de
sports d’hiver desservies par des moyens de transport différents malgré la contrainte naturelle qu’es le
relief (haute altitude).
La valorisation passe aussi par d’autres activités telles que les stations
thermales, les usines d’eau minérale, les scieries car il y a beaucoup de forêts.
En revanche, des
pressions ont un impact sur le milieu alpin.
En effet, les risques naturels comme les avalanches et les.
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