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Commentaire sur "la Guerre" d'Otto Dix

Publié le 22/10/2013

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Otto Dix est un artiste peintre allemand, présent volontairement en tant que soldat, au début de la première guerre mondiale (1914-18). Une guerre brutale et meurtrière qui a causé de nombreux dégâts et d'une multitude de mort. De retour du front, il a décidé à travers ces oeuvres de témoigner cette marquante expérience et ainsi de dénoncer, en quelque sorte, l'atrocité de cette guerre. La plupart des oeuvres, qu'Otto Dix a créés, ont pour thème la guerre. C'est tout normalement que son tableau, qu'il a réalisé dix ans après la fin de l'armistice, se nomme La Guerre. Cette période de création de l'oeuvre (1929-1932) correspond à la montée du parti nazi d'Hitler en Allemagne, grâce à la situation économique et politique de leur pays. En effet, depuis 1930, le régime parlementaire a de sérieux problèmes pour résoudre la crise, l'Allemagne a donc recherché dans la dictature, une réponse à leur problème. La réalisation de cette oeuvre concorde aussi avec la population qui commence doucement à oublier les terribles images, ainsi que tous ces massacres et souffrances de cette période noire de leur vie. Mais dans son tableau, Otto Dix veut rappeler toute cette violence, cette sauvagerie, que toute la population a pu subir ou placer en spectateur, pendant cet affreux conflit. C'était une façon à lui de se débarrasser de ce qu'il a vécu, du traumatisme que cela a pu causer, et de pouvoir vider toute cette horreur auquel il a été contraint de participer. Volonté de représenté la pure vérité de cette « Grande Guerre « sans dessiner la gloire de la victoire. Son oeuvre est un triptyque avec une prédelle, il est découpé en trois parties, qui représentent des panneaux et une autre qui correspond à la prédelle (partie inférieur du tableau). Mais en quoi ce tableau retrace-t-il les évènements de la Première Guerre Mondiale ? Ce triptyque représente le front de cette bataille. Nous verrons en dans un ordre chronologique le départ à la guerre, puis la vie dans les tranchée, ainsi que les soldats qui vont à l'assaut et pour finir la mort. Ce tableau met en scène en quelque sorte la journée d'un soldat sur le front, mais qui amène à un cercle vicieux de la bataille qui finit inéluctablement par la mort. Suite à l'attentat de Sarajevo du 28 juin 1914 où François Ferdinand, l'h&eac...
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« Las assauts sont meurtriers, les soldats se font face avec de nombreuses armes destructrices qui permettent une violence de masse.

Le 25 février, les allemands ont attaqué le fort de Douamont, qu’ils occuperont dès la soirée.

Le 24 octobre, le fort est repris par le régiment colonial du Maroc.

Cette atroce bataille se termine le 19 décembre 1916.

La bataille de Verdun n’a pas été l'affrontement le plus meurtrier de la première guerre mondiale.

En revanche, ce combat a profondément marqué les esprits dût aux conditions abominables dans lesquelles se sont affrontés Allemands et Français, sur un champ de bataille de moins de cent kilomètres carrés, où sont tombés 163 000 soldats français et 143 000 soldats allemands et laissant des milliers d’hommes blessés, mutilés (« gueules cassées »).

Verdun est le symbole même de l'ensevelissement, sous un nuage gigantesque d'obus.

Des assauts vraiment coûteux en vies humaines, seulement pour quelques mètres de terrain pris à l'ennemi et aussitôt perdus à l'issue d'une contre-attaque adverse.

Environ cinq cent mille soldats ont été tués en dix mois, à égalité dans les chaque camps.

Même si de nombreux n’ont pas été identifiés et d’autres pas retrouvés car ils ont été ensevelis pendant la bataille.

L’énorme violence qui régnait dans les combats amenait des conditions psychologiques très rudes.

En autre des destructions humaines, des dégâts matériels ont été causé, neuf villages ont été abandonnés ; le remarque dans le tableau avec à l’arrière-plan, la représentation de ruines, et l’évocation de ravages causés par des bombardements comme ceux du combat de Verdun.

De nombreux obus tombés chaque jour.

Les combattants vivaient dans la crasse au milieu d’une âcre odeur de sang venant des infirmeries à proximités des tranchées où l’ont retrouvés les nombreux blessés et où étaient entassés les corps des morts en attendant qu’on les jette dans des fosses.

Ils vivaient au milieu de l’urine, tous entassés les uns sur les autres, entouré de nombreux cadavres.

Ils passaient de longues nuits sans dormir et de longs jours sans boire et en mangeant que très peu souffrant de froid.

L’hygiène est inexistante, ils vivent dans la boue, au beau milieu des rats et des poux, d’où leur surnom « Les Poilus ».

La rudesse des conditions de vie dans ces tranchées entraîne de nombreuses maladies qui se propagent très rapidement dans les camps.

On le voit bien sur le tableau, au premier plan, avec un tas de corps déchiquetés, ensanglantés.

Il y a aussi un cadavre où un vers sort de la bouche et sa peau est parsemé de pustules.

Dans ses tranchés les hommes sont comme déshumanisé, le cadavre tend une main, c’est une sorte d’appel au secours.

Vers le centre de l’image, on retrouve un squelette embroché qui désigne de son doigt la direction de la mort, le massacre qui passe par la souffrance, la barbarie.

A l’arrière un homme est spectateur de la scène, caché derrière son masque.

Son masque symbolise un personnage sans identité faisant référence à la déshumanisation des poilus.

Il assiste à la guerre sans pouvoir rien faire, assistant impuissant la cruauté qui règne.

On suppose qu’il est le seul vivant dans les tranchées effondrées.

Le panneau de droite, montre le retour d’un assaut de la première guerre mondiale.

Le bilan de cette guerre n’est pas brillant, plus de 10 millions de morts, 2millions en France et 1.4 millions en Allemagne, ainsi que des millions de blessés et mutilés.

De nombreuses ont été anéantis et dévastées.

Des traumatismes sont apparu par la population suite par la perte de leurs proches ainsi que de la violence du conflit, et des images atroces vu par certains.

Ce panneau nous montre l’horreur, la cruauté des assauts.

L’homme au milieu de l’image reflète l’entraide en les soldats malgré ce qu’ils vivent, même si la première guerre à totalement déshumanisé les combattants, la solidarité est toujours présente.

On assiste en quelque sorte à un témoignage du sentiment de fraternité qui pouvait unir les soldats et qui leur était indispensable pour leur survie, un soldat blessé au sol n’a aucune échappatoire possible, s’il n’est pas aidé et soutenu par un compagnon de guerre.

Le ciel n’est plus vraiment apparent, il montre avec cette couleur ce qui a pu ce passé, la tuerie qui a eu lieu, et le désastre causés.

Le personnage fixant le spectateur au centre du tableau, aidant ces camarades morts ou blessés peut être vu comme Otto Dix lui-même, c’est en quelque sorte une signature de sa présence dans son œuvre, montrant qu’il a lui aussi été spectateur et acteur de cette scène.

La mort est omniprésente dans. »

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