Commentaire sur "la Guerre" d'Otto Dix
Publié le 22/10/2013
Extrait du document


«
Las assauts sont meurtriers, les soldats se font face avec de nombreuses armes destructrices qui
permettent une violence de masse.
Le 25 février, les allemands ont attaqué le fort de Douamont, qu’ils
occuperont dès la soirée.
Le 24 octobre, le fort est repris par le régiment colonial du Maroc.
Cette
atroce bataille se termine le 19 décembre 1916.
La bataille de Verdun n’a pas été l'affrontement le plus
meurtrier de la première guerre mondiale.
En revanche, ce combat a profondément marqué les esprits
dût aux conditions abominables dans lesquelles se sont affrontés Allemands et Français, sur un champ
de bataille de moins de cent kilomètres carrés, où sont tombés 163 000 soldats français et 143 000
soldats allemands et laissant des milliers d’hommes blessés, mutilés (« gueules cassées »).
Verdun est
le symbole même de l'ensevelissement, sous un nuage gigantesque d'obus.
Des assauts vraiment
coûteux en vies humaines, seulement pour quelques mètres de terrain pris à l'ennemi et aussitôt perdus
à l'issue d'une contre-attaque adverse.
Environ cinq cent mille soldats ont été tués en dix mois, à
égalité dans les chaque camps.
Même si de nombreux n’ont pas été identifiés et d’autres pas retrouvés
car ils ont été ensevelis pendant la bataille.
L’énorme violence qui régnait dans les combats amenait
des conditions psychologiques très rudes.
En autre des destructions humaines, des dégâts matériels ont
été causé, neuf villages ont été abandonnés ; le remarque dans le tableau avec à l’arrière-plan, la
représentation de ruines, et l’évocation de ravages causés par des bombardements comme ceux du
combat de Verdun.
De nombreux obus tombés chaque jour.
Les combattants vivaient dans la crasse
au milieu d’une âcre odeur de sang venant des infirmeries à proximités des tranchées où l’ont
retrouvés les nombreux blessés et où étaient entassés les corps des morts en attendant qu’on les jette
dans des fosses.
Ils vivaient au milieu de l’urine, tous entassés les uns sur les autres, entouré de
nombreux cadavres.
Ils passaient de longues nuits sans dormir et de longs jours sans boire et en
mangeant que très peu souffrant de froid.
L’hygiène est inexistante, ils vivent dans la boue, au beau
milieu des rats et des poux, d’où leur surnom « Les Poilus ».
La rudesse des conditions de vie dans ces
tranchées entraîne de nombreuses maladies qui se propagent très rapidement dans les camps.
On le
voit bien sur le tableau, au premier plan, avec un tas de corps déchiquetés, ensanglantés.
Il y a aussi
un cadavre où un vers sort de la bouche et sa peau est parsemé de pustules.
Dans ses tranchés les
hommes sont comme déshumanisé, le cadavre tend une main, c’est une sorte d’appel au secours.
Vers
le centre de l’image, on retrouve un squelette embroché qui désigne de son doigt la direction de la
mort, le massacre qui passe par la souffrance, la barbarie.
A l’arrière un homme est spectateur de la
scène, caché derrière son masque.
Son masque symbolise un personnage sans identité faisant référence
à la déshumanisation des poilus.
Il assiste à la guerre sans pouvoir rien faire, assistant impuissant la
cruauté qui règne.
On suppose qu’il est le seul vivant dans les tranchées effondrées.
Le panneau de droite, montre le retour d’un assaut de la première guerre mondiale.
Le bilan de
cette guerre n’est pas brillant, plus de 10 millions de morts, 2millions en France et 1.4 millions en
Allemagne, ainsi que des millions de blessés et mutilés.
De nombreuses ont été anéantis et dévastées.
Des traumatismes sont apparu par la population suite par la perte de leurs proches ainsi que de la
violence du conflit, et des images atroces vu par certains.
Ce panneau nous montre l’horreur, la cruauté
des assauts.
L’homme au milieu de l’image reflète l’entraide en les soldats malgré ce qu’ils vivent,
même si la première guerre à totalement déshumanisé les combattants, la solidarité est toujours
présente.
On assiste en quelque sorte à un témoignage du sentiment de fraternité qui pouvait unir les
soldats et qui leur était indispensable pour leur survie, un soldat blessé au sol n’a aucune échappatoire
possible, s’il n’est pas aidé et soutenu par un compagnon de guerre.
Le ciel n’est plus vraiment
apparent, il montre avec cette couleur ce qui a pu ce passé, la tuerie qui a eu lieu, et le désastre causés.
Le personnage fixant le spectateur au centre du tableau, aidant ces camarades morts ou blessés peut
être vu comme Otto Dix lui-même, c’est en quelque sorte une signature de sa présence dans son
œuvre, montrant qu’il a lui aussi été spectateur et acteur de cette scène.
La mort est omniprésente dans.
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