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Commerce japonais (seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

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Commerce japonais (seconde guerre mondiale). Vulnérabilité d'une île forteresse La défaite des forces japonaises évoque d'importants engagements sur mer, de sanglants combats insulaires, des bombardements massifs, sans oublier les raids atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki. Pourtant, on a tendance à oublier que le pays était déjà perdu avant les opérations atomiques, car son économie était véritablement asphyxiée. Comme la Grande-Bretagne, le Japon, de par sa situation insulaire, dépendait entièrement des communications maritimes. Celles-ci furent coupées pendant le conflit et, en août 1945, la flotte marchande japonaise n'existait plus, la famine menaçait la population, tandis que l'industrie (les usines épargnées par les bombardements) était paralysée, faute de matières premières. Le blocus économique, décrété par les Américains à la suite des événements de Pearl Harbor, joua donc un rôle d&e...

« Commerce japonais Il Problèmes du commerce pendant la guerre La faiblesse essentielle de la flotte mar­ chande japonaise et du potentiel des chantiers navals provenait à la fois de fac­ teurs naturels et humains.

Les problèmes dus à cette situation se révélèrent quasi­ ment insolubles.

Les zones de production étaient non seulement dispersées mais fort éloignées les unes des autres.

De plus, la route normale que devaient emprunter les bâtiments transportant marchandises et matières premières pas­ sait par le sud, alors que les théâtres des opérations étaient loin du Japon, à l'est et au sud-est.

Beaucoup de bateaux étaient donc mobilisés du fait des énormes dis­ tances.

Aussi le rendement des effectifs était-il insuffisant.

Le nombre des bâti­ ments à disposition était nettement infé­ rieur à ce qui figurait sur le papier, même en tenant compte des navires retirés momentanément pour des contrôles de routine ou des réparations.

Au nombre des facteurs humains figurait essentiellement la question de la protec­ tion des convois, voire l'introduction du convoi lui-même.

Certes, les Japonais ne doutèrent jamais de la nécessité d'escor­ ter les transporteurs de troupes, mais il leur fallut un certain temps avant de se rendre compte que la lutte contre les sous-marins ne devenait efficace qu'une fois les bateaux marchands solidement défendus.

Au début de la guerre, les navires japonais naviguaient seuls ou sans escorte.

Par la suite, lorsque la né­ cessité de protéger les bâtiments se fit sentir, les mesures prises furent insuffi­ santes.

Ainsi, un convoi typique se com­ posait de dix bateaux marchands et d'un bâtiment d'escorte (plus souvent un cha­ lutier qu'un navire de guerre).

Il est vrai que les Japonais, qui ne disposaient que de 55 escorteurs à long rayon d'action, pouvaient difficilement organiser une dé­ fense adéquate.

Quant à la protection aé­ rienne, ils ne la prenaient pas beaucoup plus sérieusement en considération.

Le Japon introduisit le système des con­ vois en 1943 seulement.

Ce projet fut d'autant plus délicat à exécuter que la marine ne pouvait s'opposer à la réquisi­ tion des bâtiments pour l'armée.

En un sens, les militaires ne comprirent jamais les difficultés de la marine.

Les besoins de l'armée étaient prioritaires.

Cette situation montre que le problème essentiel des Japonais venait de ce que leurs ambitions étaient au-dessus de leurs moyens.. »

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