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Conséquences géographiques et économiques de la planification en Union soviétique

Publié le 17/01/2022

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analyse du sujet

• La planification soviétique a pour but d'organiser et d'orienter la croissance économique du pays. C'est donc un sujet très vaste car il intéresse pratiquement tous les aspects du programme sur l'U.R.S.S., dont l'évolution historique. Le plan peut être difficile à trouver si on considère qu'il faut réaliser une synthèse entre la géographie et l'économie. Or, ce n'est pas certain. En effet, le problème principal ici est, pour les autorités, depuis plus de trente ans, de trouver un accord entre croissance sectorielle et répartition territoriale.

plan détaillé

Introduction

• C'est la planification qui a jeté les bases de l'économie actuelle de l'U.R.S.S. Tout étant décidé et contrôlé, il est donc en principe facile de relever les échecs et les réussites de ce système par la simple comparaison des prévisions et des réalisations. En réalité, la difficulté vient de la volonté d'assurer en même temps une bonne cohérence spatiale entre les retombées économiques. Les chiffres deviennent dès lors insuffisants. En effet, la répartition géographique ne répond pas toujours à des critères économiques. D'autre part, le milieu physique ne se laisse pas facilement maîtriser par les statistiques.
  

« • Le fonctionnement des usines et l'écoulement des produits sont encore gênés par de graves défauts deproductivité et de qualité.

La productivité est une des plus faibles parmi les pays industrialisés.

Les productions dequalité médiocre ou inadaptées restent invendues, s'accumulant en stocks perdus pour l'ensemble de l'économie.Mais dans la mesure où les produits ont été fabriqués, le plan est réalisé. Il résulte de tout ceci des insuffisances graves pour l'économie comme pour le niveau de vie : ce qui nécessite desimportations et sensibilise donc l'économie soviétique aux aléas des relations internationales.

Mais pour importer, ilfaut trouver des devises.

L'U.R.S.S.

en obtient en exportant des matières premières, notamment de l'énergie. II.

La planification géographique au secours des résultats globaux 1.

La recherche des matières premières, conséquence de la période des industries lourdes • Il faut relayer les gisements de la partie européenne, en voie d'épuisement, qui ont permis la croissance industrielledes années 30 à 50. • Cependant les relais sont pris par des gisements de plus en plus éloignés en Sibérie et en Asie moyenne, pour lecharbon comme pour les hydrocarbures. • Le coût d'exploitation est donc de plus en plus élevé.

Il faut cependant l'accepter à la fois pour exporter versl'Europe occidentale et pour prolonger une croissance à faible productivité, c'est-à-dire gaspilleuse d'énergie. 2.

L'implantation de pôles de développement régionaux Ils répondent à des buts autres que dans les cas précédents: • Ils ont un rôle stratégique : assurer la présence soviétique sur les marges d'un territoire immense et très peupeuplé. • Ils prennent la succession des vieilles régions d'industrie lourde occidentales en cours de spécialisation dans desproductions beaucoup plus élaborées.

On y crée de vastes complexes métallurgiques et chimiques fondés sur laprésence de matières premières abondantes : charbon, hydro-électricité, bois (Kouzbass, Angara-Baïkal,Karaganda).

L'agriculture et l'élevage sont intégrés à ces pôles de croissance où ont grandi de puissantesagglomérations directement jaillies de la Taïga. • Enfin, il s'agit en même temps de transformer sur place des matières premières difficiles à transporter sur longuedistance. 3.

Un développement régional en partie artificiel • On lui reproche un manque d'harmonie et de complémentarité entre foyers économiques dû à la centralisation duplan. • Dans l'agriculture, le rôle du lopin individuel est révélateur des difficultés d'approvisionnement des marchés par lesfermes d'État et les kolkhozes.

Légumes, volailles, œufs sont encore fournis en majorité par le secteur privé localmieux adapté à la demande et beaucoup plus souple. • Les aménagements régionaux souffrent enfin d'un manque de main-d'œuvre et d'une instabilité de la population.Celle-ci cherche à revenir en Russie d'Europe après plusieurs années passées sur les chantiers de Sibérie. III.

Des réformes hésitantes pour résoudre le problème de la cohérence sectorielle et territoriale 1.

Remédier aux lenteurs administratives • La planification centralisée oblige les entreprises à des tâches administratives très lourdes, génératrices delenteurs. • Les lenteurs se retrouvent aux échelons supérieurs du plan, qui envoient les directives aux entreprises avecplusieurs semaines de retard. • On cherche donc à assurer des relations plus proches et plus étroites entre ministères techniques et unitésterritoriales dans lesquelles se trouvent les entreprises. 2.

Un gaspillage difficile à restreindre • Pour être sûres de respecter les directives du plan, les entreprises adressent au Gosplan des demandes plusimportantes que ce qui serait normal en énergie et biens intermédiaires.. »

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