Devoir de Philosophie

Contre-attaque à Stalingrad (seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

Extrait du document

Contre-attaque à Stalingrad (seconde guerre mondiale). Plans et préparatifs soviétiques La progression de la 60 armée allemande vers Stalingrad embarrassa considérablement le haut commandement soviétique. Staline voulut à tout prix défendre la ville et exigea une contre-attaque. Au début du mois de septembre, il envoya sur place Joukov et Vassilevski. De retour à Moscou, les deux généraux déclarèrent qu'il leur paraissait impossible de monter une contre-attaque avant la mi-novembre. Comme l'industrie de guerre soviétique ne pouvait alors satisfaire tous les besoins matériels des forces armées, l'Armée rouge n'acquerrait pas avant cette époque la supériorité nécessaire à l'opération. Staline se rangea à l'avis de Joukov. Le moment venu, la contre-offensive encerclerait et isolerait la garnison allemande dont on entreprendrait ensuite l'anéantissement. La 62° armée de Tchouïkov attaquerait à l'ouest de la ville, afin de détourner vers elle toute l'attention des Allemands. Staline envoya de nou...

« Contre-attaque à Stalingrad Il L'assaut soviétique Le 19 novembre 1942, les Soviétiques jugèrent leurs préparatifs achevés.

Les Allemands ne soupçonnaient nullement ce qui les attendait.

Deux groupes de choc allaient en effet se mettre en mouve­ ment contre eux.

Au nord-ouest de Stalin­ grad, le front Sud-Ouest de Vatoutine regroupait la 5° armée blindée et la 21" armée dans la tête de pont de Serafimo­ vitch.

Après une préparation d'artillerie de quatre-vingts minutes, l'infanterie fon­ cerait vers deux points du secteur tenu par la 3" armée roumaine, sur un front de 18 km.

Les blindés s'engouffreraient dans la brèche, puis une division d'infanterie motorisée viendrait consolider les posi­ tions acquises.

La sécurité du flanc exté­ rieur de la brèche dépendrait de l'occupa­ tion d'une ligne allant de la rivière Tchir à la rivière Krivaya.

Il s'agissait là de l'assaut principal, que dirigerait Joukov.

Au sud de Stalingrad, le général Vassi­ levski superviserait les préparatifs dïere­ menko.

Trois armées interviendraient.

Sous le commandement d'leremenko en personne, la 57" armée accomplirait l'effort principal.

Ses deux divisions occu­ peraient la moitié environ d'un front de 2 7 km.

Trois autres unités, plus petites, assu­ meraient la responsabilité de l'autre moi­ tié.

Dès le premier jour, un corps blindé foncerait dans la brèche et s'efforcerait de rejoindre le front Sud-Ouest.

Ce dernier se lança à l'attaque le 19 no- vembre.

Les Roumains refluèrent en dé­ sordre, mais des Panzer réussirent à ralentir l'avance soviétique.

Le 26" corps blindé atteignit néanmoins Kalatch le 22 et s'empara le soir, grâce à une ruse, d'un très précieux pont sur le Don: une unité blindée pénétra dans la ville tous phares allumés, ce qui fit croire aux défenseurs allemands qu'il s'agissait de troupes amies! Au sud, l'attaque commença le 20 novembre et, de nouveau, les défenses roumaines cédèrent.

Le 23 à 16 h, les deux pinces de la tenaille soviétique se rejoignirent dans le village de Sovietski.

Mais, pour encerclée qu'elle fût, la 6" armée n'était pas encore battue.

Les Soviétiques dépêchèrent des renforts pour garantir leurs nouvelles positions d'une contre-attaque allemande.

A la fin du mois, ils se crurent en mesure d'utiliser le front du Don, commandé par Rokos­ sovski, pour annihiler la 6" armée.

Une vigoureuse contre-attaque de von Man­ stein par le sud déjoua ce plan.

Les Sovié­ tiques disposaient toutefois de tant de ré­ serves qu'à Noël les Allemands se trou­ vaient dans une situation désespérée.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles