Corporations et confréries
Publié le 27/02/2008
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Dans les villes du Moyen Age, commerce et industrie (artisanat) sont étroitement liés, le fabricant vendant lui-même sa production dans des boutiques. D'autre part, la religion imprègne alors la vie: les gens d'un même métier prennent donc l'habitude de se grouper, sous le patronage d'un saint protecteur — tels Crépin, pour les cordonniers, Eloi, pour les orfèvres — ou en associations de piété pour prier ce saint patron, célébrer sa fête et aussi pour s'entraider, secourir les malades, les victimes d'un incendie ou d'un autre coup du sort, les veuves et les orphelins du métier. Telles sont les confréries médiévales, chacune mêlant hommes, femmes, enfants, maîtres (patrons), compagnons (ouvriers) et apprentis, toutes les familles vivant d'une profession donnée. Il existe parfois aussi des confréries de quartier, voire des confréries groupant des travailleurs n'appartenant pas à des métiers vraiment organisés, les portefaix, par exemple.
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