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Corse (Région administrative).

Publié le 15/04/2013

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Corse (Région administrative). 1 PRÉSENTATION Corse (Région administrative), Région administrative du sud de la France, correspondant à l'île du même nom, située dans la Méditerranée à 170 km au large de la côte niçoise et à moins de 100 km de l'Italie. 2 ASPECTS PHYSIQUES 2.1 Le relief Un massif cristallin s'étend sur quasiment toute la longueur de l'île, du nord au sud, et la partage en deux parties : au nord, dans la zone du Niolo, se trouve le point culminant de la Corse, le monte Cinto (2 710 m d'altitude), tandis qu'au-delà de la vallée du Golo, d'autres sommets dépassent 2 000 m -- le monte Rotondo (2 622 m), le monte d'Oro (2 389 m) et le monte Renoso (2 352 m) ; la partie méridionale du massif, moins escarpée, culmine néanmoins au monte Incudine (2 128 m). Les massifs du centre sont creusés par les vallées profondes du Liamone, du Gravone, du Taravo et du Rizzanese, ou prolongés par de vastes plateaux. Dans le nord-ouest de la Région s'étend la plaine de la Balagne (au nord-ouest du Niolo), tandis qu'au nord-est, la Castagniccia élève ses sommets schisteux (1 767 m à San Petrone), du Tavignano jusqu'au Cap-Corse. Une plaine d'alluvions domine à l'est et au sud de cette zone schisteuse ; la plaine d'Aleria s'étend ainsi le long de la côte orientale jusqu'au bassin tertiaire de Solenzara. Le golfe de Porto-Vecchio s'inscrit entre ce bassin et celui de Bonifacio à l'extrême sud de l'île, et de nombreux golfes -- Porto, Sagone, Ajaccio et Valinco -- découpent toute la façade occidentale de l'île. La Corse dispose d'une couverture forestière importante composée de feuillus -- châtaigniers, chênes verts, chênes-lièges, hêtres, bouleaux -- et de résineux -- pins laricios, pins maritimes. Le maquis est présent sur le littoral et à l'intérieur des terres. Très dense, parfois impénétrable, sa végétation recèle diverses espèces très parfumées -- arbousiers, asphodèles, chardons, cistes, cyclamens, genévriers, myrtes, etc. 2.2 Le climat La Région bénéficie d'un climat de type méditerranéen, modifié et adouci par l'insularité et l'altitude de certains massifs. Les précipitations s'élèvent à 900 mm par an environ et se répartissent de façon irrégulière sur l'année. L'espace méridional de la Corse est caractérisé par des conditions climatiques plus chaudes et plus sèches que le Nord, en raison notamment de son relief ouvert aux vents du sud. 3 DÉCOUPAGE ADMINISTRATIF La Corse compte deux départements : la Haute-Corse et la Corse-du-Sud. La Corse dépend de la cour d'appel de Bastia, de l'académie d'Ajaccio, et appartient à la région militaire Méditerranée de Lyon. Elle fait en outre...

« 10 salariés — à acquérir une envergure nationale.

Le bâtiment et les travaux publics (BTP) emploient 12 p.

100 de la population active régionale (contre une moyennenationale de 7,2 p.

100), la Corse ayant en effet de considérables besoins en matière d’infrastructures liées aux transports notamment. Le marché intérieur et les industries sont concentrés dans les deux plus grandes agglomérations de l’île : Bastia, premier pôle économique de la Région, où sont regroupéesles principales industries du département (tabac, bois, agroalimentaire) ; Ajaccio, second pôle industriel de l’île, abrite les plus importantes industries de la Corse-du-Sud.Enfin, Porto-Vecchio accueille l’industrie du chêne-liège et des salines. 4.3 Services Le secteur tertiaire représente 81,8 p.

100 de l’emploi régional (moyenne nationale : 70,3 p.

100) et 75,4 p.

100 du PIB régional (moyenne nationale : 67 p.

100). 4.4 Les villes portuaires 1 230 000 passagers transitent chaque année par le port de Bastia, 4 e port français et 25 e au niveau européen, et plus de la moitié du trafic de marchandises de la Région par son port de commerce.

L’aéroport de Bastia-Poretta accueille 670 000 passagers par an. Le trafic passager du port d’Ajaccio (750 000 personnes par an) est inférieur à celui de Bastia, tandis que le port de commerce est essentiellement tourné vers l’importationde produits alimentaires, d’hydrocarbures et de matériaux de construction.

520 000 voyageurs utilisent l’aéroport de la ville chaque année.

Toutefois, malgré cette relativefaiblesse par rapport à Bastia, l’agglomération est un centre tertiaire et décisionnel important, siège de l’Assemblée territoriale corse créée en 1992. Porto-Vecchio est le troisième port de commerce et de voyageurs de la Région.

Globalement, 60 p.

100 du trafic portuaire de marchandises est importé du continent, contre6 p.

100 provenant de l’étranger.

La Corse exporte 29 p.

100 du trafic portuaire de marchandises vers le continent et 5 p.

100 à l’étranger. 4.5 Le tourisme Le dynamisme du secteur tertiaire repose essentiellement sur le tourisme, principale activité et principale ressource de l’île.

Le milieu méditerranéen, la riche culture corseet le maintien d’un environnement protégé — notamment dans le cadre du parc naturel régional de la Corse, créé en 1970 — permettent à « l’île de beauté » de maintenirce pan de l’économie régionale en constant développement.

En moyenne, la région accueille annuellement 1 300 000 touristes, dont plus de 600 000 pour la seule périodeestivale.

Les dépenses de ces touristes s’élèvent à plus de 2,5 milliards de francs. Le tourisme balnéaire est le plus favorisé, la Corse disposant en effet d’un riche littoral, étendu sur plus de 1 000 km.

Les stations balnéaires à forte capacité d’hébergementsont principalement localisées sur la façade occidentale de la Région : Saint-Florent au nord, l’Île-Rousse, Algajola et Calvi sur le littoral de la Balagne, Porto, Cargèse,Porticcio et Propriano, dans les golfes de la côte ouest, enfin Bonifacio à la pointe sud de la Corse.

Trois stations balnéaires à forte capacité d’hébergement sont implantéessur le littoral oriental : Moriani-Plage, Solenzara et Porto-Vecchio.

Certaines régions naturelles — la Balagne et le Cap-Corse au nord par exemple — sont également trèsprisées.

La Région possède par ailleurs plusieurs sites préhistoriques et historiques ouverts au public : Sartène, au sud-ouest ; le musée de Préhistoire corse, à Aleria, sur lacôte est ; un site occupé dès l’époque néolithique puis par des Grecs de Phocée au VIe siècle av.

J.-C., à Filitosa, au nord de Bonifacio; des vestiges des époques néolithique, mégalithique, torréenne et romaine.

La montagne corse connaît un succès touristique significatif ; au nord-est du monte Rotondo, Corte est un lieu de séjour estivalapprécié et un point de départ pour de nombreuses excursions.

De même, Vizzavona — l’une des plus belles forêts de Corse, s’étendant sur 1 526 ha —, située au centre dela Région, est un site très fréquenté principalement pour ses sentiers et ses routes forestières.

Enfin, lors de la saison hivernale, plusieurs stations de sports d’hiver sontouvertes : Muratello, dans la forêt de Vizzavona (entre 1 500 m et 2 000 m d’altitude), Évisa (col de Vergio), Haut-Asco, Soccia ou Quenza. En dépit de ces atouts naturels et culturels, l’activité touristique reste marquée par les faiblesses économiques conjoncturelles de l’île : le marché de l’emploi régionalconnaît un taux de chômage de 14,9 p.

100 (moyenne nationale : 10,8 p.

100).

Le poids de l’insularité et la faiblesse du marché intérieur réduisent en effet les potentialitésdu tourisme et ses retombées pour l’emploi régional.

De même le réseau de transports est largement insuffisant ; le trafic des quatre aéroports (Bastia, Ajaccio, Calvi etFigari) est par exemple inférieur à celui des Baléares, les ports de voyageurs (Ajaccio, Bastia, Bonifacio, Calvi, l’Île-Rousse, Porto-Vecchio et Propriano) et le réseau desroutes nationales et départementales nécessitent une amélioration.

Les infrastructures d’hébergement touristiques sont également insuffisantes, puisque la Région disposed’une capacité hôtelière réduite à 10 000 chambres (12 000 chambres d’hôtel en Lorraine). Cependant, l’équilibre est difficile à trouver entre, d’une part, l’indispensable développement d’infrastructures inadaptées à l’économie locale et, d’autre part, uneexploitation des ressources touristiques de l’île — de nouvelles constructions immobilières contribueraient à menacer le littoral — ce qui nuirait gravement àl’environnement et à la nature corse jusqu’ici « préservés ».

Les problèmes politiques liés aux divers mouvements nationalistes présents sur l’île ont sensiblement réduit,ces dernières années, le tourisme en provenance de la France continentale ; parallèlement, la part des visiteurs italiens s’est accrue de façon significative. Superficie : 8 680 km 2 ; population (2007) : 281 000 habitants.. »

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