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De Koufra à Strasbourg, l'épopée du général Leclerc de Hauteclocque

Publié le 26/03/2019

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De Koufra à Strasbourg, l'épopée du général Leclerc de Hauteclocque

Fait prisonnier à Lille en mai 1940, le capitaine de Hauteclocque s'évade et reprend le combat. Blessé et à nouveau fait prisonnier, il réussit une fois encore à s'échapper et rejoint Londres. Parti du Tchad, il prend Koufra dans le Fezzan et libère Paris à la tête de la 2e DB.

Né en 1902, Philippe de Hauteclocque est issu d'une vieille famille picarde. Il entre à Saint-Cyr en 1922, puis, dès sa sortie de l'école, sert au Maroc. Après un début de guerre mouvementé, il rejoint le général de Gaulle et prend le nom de Leclerc pour protéger sa famille.

 

Le chef de la France libre lui confie la tâche de rallier à sa cause les territoires de L'Afrique équatoriale française, notamment le Cameroun et le Gabon, ce qu'il fait sans coup férir. En 1940, il est nommé gouverneur du Cameroun, puis commandant militaire de I'AEF. Il entreprend alors la conquête du Fezzan. Le 12 décembre 1942, il quitte les bords du lac Tchad à la tête de 400 hommes. Après 1 500 km de piste poussiéreuses au cœur du désert, il attaque le fort d'EI-Tadj, tenu par les Italiens, ce qui lui ouvre les portes de Koufra qu'il enlève le 1\" février 1943. Il y fait le serment, qui passera dans l'histoire, de ne pas déposer les armes avant que le drapeau français flotte sur Metz et sur Strasbourg.

 

C'est au cours de cette épopée qu'il constitue la 2' division blindée, unité de légende qu'il mène de succès en succès.

 

Il participe activement aux campagnes de Tripolitaine et de Tunisie et débarque en Normandie à Utah Beach à la tête de ses troupes. Il se distingue à Avranches, à Alençon et au Mans. Bien que le général Eisenhower ne soit pas favorable à la libération immédiate de Paris - il préfère gagner l'Allemagne au plus vite en coupant au nord par la Normandie et la Champagne -, il autorise le général Bradley à laisser Leclerc marcher vers la capitale où il entre le 24août 1944 par la porte d'Italie et la place Denfert-Rochereau. C'est lui qui reçoit, gare Montparnasse,

la reddition du général allemand von Choltitz, gouverneur de Paris.

1941

« 1 �j � t },----- Le général Philippe Leclerc de Hauteclocque De Koufra à Strasbourg , l'épopée du génér al Leclerc de Hauteclocque Fait prisonnier à Lill e en mai 1940, le capitaine de Hauteclocque s'évade et reprend le combat.

Blessé et à nouveau fait prison nier, il réussit une fois encore à s'échapper et rejoint Londres.

Parti du Tchad, il P.re nd Koufra dans le Fezzan et libère Paris à la tête de la 2• DB.

N é en 1902, Philippe de Hauteclocque est issu d'une viei lle famille picarde.

Il entre à Sai nt-Cyr en 1922, puis, dès sa sortie de l'école, sert au Maroc.

Après un début de guerre mouve­ me nté, il rejoin t le général de Gaulle et prend le nom de Leclerc pour protéger sa famill e.

Le chef de la France libre lui confie la tâche de rallier à sa cause les territoi res de L'Afrique équa­ toriale française, nota mment le Cameroun et le Gabon, ce qu'il fait sans coup férir.

En 1940, il est nommé gouverneur du Cameroun, puis comman dant militair e de I'AEF.

Il entreprend alors la conq uête du Fezzan.

Le 12 décembre 1942, il qu itte les bords du lac Tchad à la tête de 400 hommes.

Après 1 500 km de piste poussiéreuses au cœur du déser t, il at taque le fort d'E I-Tadj, tenu par les Italie ns, ce qui lui ouvre les portes de Koufra qu'il enlève le 1" févr ier 1943.

Il y fait le serment, qui passera dans l'h istoi re, de ne pas déposer les ar mes avant que le drapeau français flotte sur Metz et sur Strasbourg.

C'est au cours de cette épopée qu'il constitue la 2' division blind ée, unité de légende qu'il mène de succès en succès.

Il participe activement aux campag nes de Tripolitaine et de Tunisie et débarque en Normandie à Utah Beach à la tête de ses troupes.

Il se distingue à Avranches, à Alençon et au Mans.

Bien que le général Eisenho wer ne soit pas fav orable à la libération immédiate de Paris -il préfère gagner l'Alle­ magne au plus vite en coupant au nord par la Normandie et la Champ agne-, il autorise le général Br ad ley à lais ser Lecler c marcher vers la capitale où il entre le 24 août 1944 par la porte d'Italie et la place Denfert-Rochereau.

C'est lui qui reçoit, gare Montparnas se, la reddition du général allemand von Choltitz, gouverneur de Paris.

Lec lerc entraîne ensuite ses trou pes dans la campagne de France.

Le 12 septembre, la 2' DB fait sa jonction avec les troupes du général de Lattre, près de Mont­ bard, en Côt e-d'Or.

Le front allié s'é tire mai ntenan t sur plus de 800 km, le long desquels sont dé­ ployées 54 divisions.

Le général Leclerc avec la 2' DB sur la route de Paris Le 23 novem bre, après s'êtr e emparé du col de Saverne, Leclerc lib ère Stras bourg.

Le serment de Kou fra est tenu.

Il s'engou ffre ensuite en Allemagne et ne s'arr ête qu' à Ber chtesgaden, la rés idenc e d'Hi tler dans le Tyro l.

En 1945, il est nommé comman­ dant supérieur des Forces françaises en Indochine.

À ce titre, il signe au nom de la France l'acte de capitula­ tion du Japon à bord du Missouri.

Leclerc est très sensibilisé au problè­ me indochinois, et tente un rappro­ chement avec Hô Chi Min h.

Mais son action ne sera pas suivie par ses successeurs dont la politique mènera à la première guerre d'Indochine.

Nommé inspec teur des Fo rces d'Afr ique du Nord en 1946, il trouve la mor t en 19 47 dans un accident d'avion près de Colomb ­ Béchar, dans le Sahara.

Il est élevé à la dig nité de maréchal de France à titre posthume.

Les généraux français de la Seconde Guerre mondiale 1888-1967 Le maréchal Juin Il ap partient à la même promotion de Sain t-Cyr que de Gaulle.

Il combat au Maroc dans une unité de tirail leurs, est grièvement blessé en Champagne en 1915 et re­ tourne au Maroc.

Il participe à la guerre du Rif.

Promu général, il se bat en 1940 en Belgique et à Lille où il est fait prisonnier.

Il est libéré à la demande du maréchal Pétain.

Il commande alors les troupes d'Afrique du Nord et se rallie à Giraud.

Il débarque en Italie, se bat au mont Cassin et remporte la victoire du Garigliano.

Après la guerre, il assure de hau tes responsa­ bil ités.

Il est promu à la dignité de maréchal de France en 1952 et entre à l'Académie française.

En désaccord avec de Gaulle sur la politique al gérienne , il est mis à la retraite en 1962.

1889-1952 Le maréchal de Lattre de Tassigny Sorti de Sain t-Cyr en 191 1, il est quatre fois blessé pendant la Première guerre mondiale.

Il sert ensuite au Maroc de 1921 à 1926 où il combat dans le Rif.

Nommé général en 19 39, il se distingue dans la région de Rethel en mai 40.

Il prend ensuite le commande­ ment des troupes en Tunisie avant d'être rappelé en France.

S'étant insurgé contre la violation de la zone libre par les Allemands en novem­ bre 1942, il est arrêté et condamné à 10 ans de prison.

Il s'évade, rejoint Alger, participe au débarquement en Provence, puis conduit ses troupes victorieuses jusqu'à Constance.

Il signe pour la France à Berlin l'acte de reddition des armées alle­ mandes.

Il est promu maréchal de France à titre posth ume.

1898-1970 Le maréchal Koenig Engagé volontaire en 1917, il fait ensuite la guerre du Rif.

Il combat en Norvège et se rallie à de Gaulle.

Il défend Bir Ha keim, puis est nommé commandant en chef des FFL.

Gouverneur militaire de Paris apr ès la Libération, il est minis tre de la Défense natio­ nale en 1954 et 1955.

Il est promu maréchal à titre posthume en 1984.

19 4 1 Le général de Gaulle et le général de Lattre de Tassigny Le général Koenig à la Libération. »

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