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Débarquements «Torch»

Publié le 27/02/2008

Extrait du document

Les trois troupes d'assaut. L'opération «Torch», c'est-à-dire le débarquement anglo-américain en Afrique du Nord française en novembre 1942, était l'aboutissement de conceptions stratégiques fort divergentes. Les Américains souhaitaient envahir l'Europe du Nord depuis la Grande-Bretagne le plus rapidement possible, mais les Britanniques craignaient qu'un débarquement prématuré n'échoue et ne compromette les chances futures. Cependant, les Russes réclamaient l'ouverture d'un second front contre les Allemands, si bien que le haut commandement anglo-américain se décida à lancer l'entreprise d'Afrique du Nord, qui devait satisfaire, d'une part, les Américains préconisant des opérations de grande envergure contre les Allemands et, d'autre part, les Britanniques désireux de mettre un terme à la guerre en Afrique du Nord. L'opération avait pour objectif la prise du Maroc, de l'Algérie et de la Tunisie pour y établir des bases en vue d'opérations futures. Pour des raisons politiques et militaires, le commandement suprême fut confié à un Américain, le général de corps d'armée Dwight D. Eisenhower. Sur la côte atlantique du Maroc, le corps expéditionnaire occidental du général de division George S. Patton, fort de 35 000 hommes transportés par 39 vaisseaux, devait arriver directement des Etats-Unis et prendre Casablanca. Les troupes du contre-amiral Henry K. Hewitt étaient chargées du soutien naval. Oran était l'objectif du corps expéditionnaire central, composé de quelque 39 000 soldats de l'armée américaine sous les ordres du général de division Lloyd R. Fredendall et se trouvant à bord de 47 navires; ces bâtiments étaient escortés par l'escadre du capitaine britannique Thomas H. Troubridge. Plus loin vers l'est, Alger était l'objectif du corps expéditionnaire de l'est, qui comprenait 33 000 hommes au total. Ce corps, sous les ordres du général de division Charles V. Ryder, était transporté par 34 navires dont les troupes du vice-amiral Harold Burroughs assuraient l'escorte. Les corps expéditionnaires du centre et de l'ouest avaient navigué depuis la Grande-Bretagne; le commandement naval était entièrement aux mains de l'amiral le plus expérimenté de Grande-Bretagne, sir Andrew Cunningham qui, quelques mois plus tôt, était encore commandant en chef de la flotte britannique de Méditerranée. Le jour J fut fixé au 8 novembre 1942 : les débarquements devaient coïncider avec l'offensive d'El-Alamein.

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Après l'invasion de l'URSS, Staline s'est rapproché des Alliés.

Il demande instamment aux Américains et aux Anglais l'ouverture d'un second front à l'ouest afin de prendre l'Allemagne à revers et de soulager la résistance soviétique.

Les Alliés tergiversent, hésitant entre un débarquement fron­ tal en France et un débarquement périphérique en Afrique du Nord.

Finalement, Churchill parvient à faire prévaloir son projet de débarque­ ment au Maghreb.

Le 8 novembre 1942, 100 000 soldats américains débarquent en Algérie et au Maroc.

L'opération Torch est supervisée par le général Eisenhower.

Malgré des tentatives de négociations, les troupes françaises de Vichy ouvrent le feu sur les Américains.

Les combats durent du 8 au 11 novembre 1942.

L'amiral Darlan, qui se trouve fortuitement à Alger, se rallie aux Anglo­ Saxons dont il devient le principal interlocuteur.

Bien que Pétain ait offi­ ciellement condamné le ralliement de Darlan, les Allemands envahissent la zone libre en guise de représailles {11 novembre 1942}.

La flotte fran­ çaise de Toulon se saborde afin de ne pas tomber aux mains des forces de l'Axe {27 novembre 1942}.

En décembre 1942, Darlan est assassiné par un jeune royaliste, Bonnier de la Chapelle.

Les motivations exactes de l'assassin présumé n'ont jamais été clairement élucidées.

D'aucuns soupçonnent les gaullistes d'avoir été à l'instigation du complot.

Quoi qu'il en soit, les Alliés trouvent un nouvel interlocuteur en la personne du général Giraud.

{Le président Roosevelt se méfie du général de Gaulle, qu'il tient pour un dictateur potentiel.} L'Afrique occidentale tout entière se rallie aux Alliés.

L'opération Torch constitue un succès militaire pour les Alliés, tout en démontrant l'inanité de la politique de collabora­ tion du maréchal Pétain.

Cf.

Eisenhower.. »

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