DÉCLIN OU RENOUVEAU RELIGIEUX ?

« VERS LE XXIe SIÈCLE les plus croyants (Sahel).

Parfois les responsables religieux s'orientent préférentiellement vers _les pauvres (ex.

: action au Brésil de Mgr Camara, défendant les paysans sans terre).

Christianisme occidental actif envers le Tiers Monde.

Les intégristes musulmans arabes ont un rôle social dans les PMA africains (Soudan, Mali).

2.

Un refuge face au monde moderne Le développement partiellement incontrôlé de la planète (technique omniprésente, pollution, armement) peut déboucher sur l'intégrisme (repli rituel et doctrinal sur le passé) ou l'essor des sectes, « cellules pures » et fermées, voire ésotériques, annonçant parfois la fin du monde.

3.

Un moyen d'affirmer l'identité nationale • Beaucoup de religions sont tolérantes dans leurs principes, spécialement les polythéistes.

Certaines exaltent même dans leurs textes sacrés la non-violence (bouddhisme, christianisme), alors que d'autres comme l'islam justifient le recours aux armes.

• La pratique diverge souvent des préceptes.

Ainsi l'islam respecte rarement la liberté de conscience et se trouve religion d'État dans nombre de pays, parfois avec application de la charia (loi islamique) à des populations non musulmanes ; quelques rares État laïcs (Turquie, Syrie).

En Europe de l'Ouest, beaucoup de tolérance.

Cependant, là aussi, la coexistence de deux religions peut provoquer des tensions, surtout si une des communautés est économiquement défavorisée (Irlande : catholiques défendus par !'IRA).

La passion religieuse, encouragée par des leaders politiques, sert souvent de support au nationalisme.

Ill.

- Nouvelles orientations et pratiques • Utilisation des techniques modernes (usage des cassettes, de la TV).

• Des tentatives d'œcuménisme (meilleures relations catholiques/ juifs).

• Coupure entre libéraux qui souhaitent une interprétation évolutive des texte sacrés et intégristes ou fondamentalistes qui veulent leur application stricte.

• Essor des sectes, petites communautés chaleureurses souvent diri­ gées par des chefs charismatiques.

Risque de dépersonnalisation, ou même d'escroquerie.

Peu de religions exaltent la transformation de la nature comme un hommage rendu à Dieu.

Concilier progrès technique et croyance divine est donc difficile, mais possible.

Autre défi : faire coexister respect de Dieu et droits de l'Homme.. »