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Département d'Etat (USA)

Publié le 12/02/2012

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Le Département d'Etat, nom donné au ministère des Affaires étrangères des États-Unis quand son premier chef, Thomes Jefferson, voulut marquer sa prééminence, joue souvent un rôle de gestionnaire diplomatique. Jusqu'au XXe siècle, les États-Unis ne figuraient pas parmi les grandes puissances. Par la suite, leurs présidents ont souvent considéré la politique extérieure comme leur domaine réservé. Les fonctionnaires du Département d'état se plaignent fréquemment d'être tenus à l'écart....

des gralides décisions •.

« l'IsOlationnisme manifeste ou latent de ra majorité des électeurs américains.

.

Ainsi, après 1920, le Traité de VersaiDee n'a jamais pu être ratifié.

Après la seconde guerre mondiale, les programmee d'alde l l'étranger ont été à maintes reprises freinés ou amputés parce que le Congrès refusait de voter les ·crédits correspondants.

Le Départ,ment d'État doit tenir compte de ces contraintes.

Son attitude apparait souvent pleine de contradictions : entre l'isolationnisme et la politique d'alliances, entre un cel'tain · idéalisme libérateur et les impératifs éco­ nomiques.

5 Après 1945, alors que les États-Unis doivent assumer le leadership du monde occidental, le Département d'État connait un rapide développement.

Les organisations Inter­ nationales qui se multiplient imposent de nouvelles tAches aux diplomates américains.

Dans ses immeubles modernes de WaShington, le Département d'État emploie en 1915 quelque 11 000 fonctionnaires.

Il en dirige 22 000 l l'étran­ ger, répartis entre plus de 300 postes diplomatiques et consulaires, dont 123 amb11881ldee (contre neuf seulement en 1900).

Son budget s'est élevé en 1974 à plus de 739 millions de dollars.

6 Sauf cas exceptionnels, comme ceux de Jo-.n Foster Dulie& durant les mandats d'Eisenhower ou d'Henry ~Inger, nommé secrétaire d'État en 1973, les respon­ sables du Département d'État demeurent de simples exécutants.

Les initiatives appartiennent au président, comme l'i1lustrent les • conférences au sommet •· En cas de crise, c'est encore le président qui .agit par l'Inter­ médiaire de ses assesseurs ·directs ou du National Secu­ rlty Councll, qui siège à la Maison Blanche et qui est seul habilité à coordonner l'action des forces armées, des services spéciaux et des- missions diplomatiques .. »

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