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Dépigmentation

Publié le 03/12/2014

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LA dépigmentation Artificielle Volontaire des femmes En Afrique Subsaharienne Par Florence Caron-Baloucoune Collège François-Xavier Garneau Automne 2014 Démarche d'intégration des acquis en sciences humaines Présenté à Jacinthe Desjardin-Presseau mots Florence Caron-Baloucoune Groupe: 101 QR : Comment expliquer la dépigmentation artificielle volontaire des femmes en Afrique subsaharienne? La dépigmentation : une pratique qui conjugue la beauté et la santé Travail présenté à Mme Jacinthe Desjardin-Presseau Pour le cours Démarche d'intégration en sciences humaines (300-301-RE) Cégep Garneau Le mardi 18 novembre 2014 TABLE DES MATIÈRES Mise en contexte......................................................p. Introduction.............................................................. 1. trouver mes 3 faits manquant apartheid + composer 2. composer le truc en histoire intro justifier discipline et concept choisi 3. Trouver mon fait en économie Mise en contexte : 5297805117475Source: L'Afrique subsaharienne est la partie du continent africain située au sud du désert du Sahara. Surnommée également l'Afrique noire en raison du teint de ses habitants, elle est composée de 48 pays. Elle est sous-divisée en quatre autres parties, soit l'Afrique de l'Ouest, l'Afrique de l'Est, l'Afrique centrale et l'Afrique australe. Il y avait une population d'environ 936 millions de personnes en 2013.L'Afrique subsaharienne est l'une des parties les moins développées du globe. En effet le PIB par habitant est d'environ 1635 dollars américain. L'Afrique noire a été colonisée à partir des années 1870 jusqu'au congrès de Berlin en 1885 où le territoire a été divisé et attribué aux grandes puissances européennes qui ont tracés des frontières et développées des administrations. Des années 1950 à 60, les pays obtiendront leur indépendance pour devenir des pays souverains. La dépigmentation artificielle volontaire consiste au blanchiment de la peau par l'usage de produits cosmétiques à base de dermocorticoïdes, d'hydroquinone ou de dérivés mercuriels sous formes de crèmes et de savons pour le corps. Ces produits ont comme propriété d'inhiber le processus de synthèse de la mélanine de la peau. Cette pratique porte plusieurs noms, notamment xessal au Sénégal, maquillage au Congo, décapage au Cameroun, un ou bojou au Bénin. Ces termes renvoient tous à la même réalité qui est celle du blanchiment de l'apparence. On estime entre 27% et 67% de la population féminine en Afrique subsaharienne dépendamment du pays qui ont recours à cette pratique. La dépigmentation artificielle volontaire en Afrique subsaharienne : Une pratique qui conjugue beauté et santé Introduction : C'est dans les années 1960 aux États-Unis dans une usine pneumatique que fut découvert le pouvoir blanchissant de l'hydroquinone. Les employés noirs qui travaillaient dans l'usine à cette époque, présentaient sur eux des tâches de pigmentations plus claires lorsqu'ils rentraient du travail. On exploita alors ce produit au pouvoir blanchissant pour faire des crèmes et des savons éclaircissants pour les noirs. Ces produits se répandirent aux quatre coins de la planète, vantant le mérite d'une peau claire. Cela créa ainsi un nouveau phénomène qui consiste à la dépigmentation artificielle volontaire, soit le fait de se blanchir la peau par l'usage de produits corrosifs à base d'hydroquinone ou de cortisone. Ces ingrédients dangereux ont comme propriété d'inhiber la synthèse de la mélanine (hormone qui produit la peau noire). Les crèmes éclaircissantes sont donc très nocives pour la santé. En effet, elles peuvent créer des complications comme le diabète, l'hypertension, le cancer de la peau et des brûlures à différents degrés. Pourtant, malgré tous ces risques, le marché de la dépigmentation est une industrie florissante de milliard de dollars particulièrement dans le sud. Comment peut-on expliquer la dépigmentation...

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