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dissertation patrimoine

Publié le 02/01/2023

Extrait du document

« DS : ETUDE CRITIQUE DE DOCUMENTS Au moins 90 000 objets d'art d'Afrique subsaharienne sont dans les collections publiques françaises.

70 000 d'entre elles au Quai Branly, dont 46 000 arrivées durant la période coloniale.

Beaucoup de ces œuvres spoliées au moment de la colonisation garnissent de nombreux musées européens, à commencer par celui du Quai Branly à Paris.

Elles représentent une trace importante de l'histoire africaine, ce sont à ce titre une part du patrimoine culturels de ces pays.

C'est à la fois un produit et un processus qui fournit aux sociétés un ensemble de ressources héritées du passé ou créées dans le présent et mises à disposition pour le bénéfice des générations présentes et futures. La présence de ces importantes collections artistiques dans des pays étrangers, post-coloniaux, est ainsi source de questionnement et de débats car c'est un riche patrimoine africain mise à disposition en France. Plusieurs documents nous permettront de débattre sur ce sujet.

Un article paru dans le journal Capital du 28 novembre 2018 : «la France doit-elle restituer ses œuvres d'art a l'Afrique ?», par Alexandra Edip.

Cet aticle parle de l'appropriation de l'art africain par la France.

Un autre, extrait d'un article du Ministre de la culture et de la communication du Sénégal du 28 novembre 2018.

Celui-ci parle de la victoire de l'Afrique. Finalement un dernier extrait, du journal Le Point « Art africain : faire circuler les œuvres plutôt que de les restituer » écrit le 27 novembre 2018.

Qui suggère la circulation des œuvres plutôt que leur restitution. D'après ces documents, ces œuvres patrimoniales africaines devraient elles être restituées à leur pays d'origine ? Pour répondre a cette problématique nous devons analyser les pour et les contres de cette idée dans les documents . Nous allons dans un première partie voir les arguments pour la restitution et ses acteurs puis voir qui n'y est pas favorable, du coté de la France et du coté de l'Afrique. I. Pourquoi les œuvres africaines devraient être restitués ? 1.

Oeuvres d'art africain, un symbole important pour la jeunesse Africaine. Le thème « les œuvres d'art , un patrimoine culturel mais aussi un symbole d'un héritage collectif » est présent dans le document 1 l'extrait du journal Capital « la jeunesse africaine (doit avoir) accès en Afrique à son propre patrimoine » ,montre que l'Elysée est pour la restitution.

Il partagent l'idée que ces œuvres sont un héritage du passé, qui devrait être à disposition des jeunes Africains afin qu'ils puissent apprendre des choses sur leur passé et s'éduquer car il est important de connaître ses ancêtres, son histoire, d'où l'on vient, etc.

Cela créer un sens d'appartenance et de communauté. Ces œuvres sont ainsi une représentation de l'histoire du pays, d'une culture, et de fait de ce qui constitue une nation.

Ces œuvres d'art permettent de transmette tout cela de générations en générations. Le patrimoine joue un rôle de cohésion entre les peuples et les cultures il est important qu'il soit présent sur son lieu d'origine.

Il y a des explications historiques à cela, mais il n’y a pas de justification valable, durable et inconditionnelle, le patrimoine africain ne peut pas être uniquement dans des collections privées et des musées européens.

D'autre part, il est important de noter qu'un pays, une nation, un peuple, se définit non pas simplement par une assemblée d'individu, mais aussi et surtout par une culture, une histoire qui forme une identité et une communauté.

A ce titre, les œuvres d'art, du passé en l'occurence sont des éléments important de cette identité.

Il faut donc reconnaître ces œuvres d'art comme telle et autant que possible permettre leur accès dans son pays d'origine. 2.

Un patrimoine volé qui devrait être rendu ? D'après le document 1 l'extrait du journal Capital, ces œuvres ne sont pas quelque chose de méritées , il sont pour eux une représentation d'un crime du passé , c'est encore une raison de les restituer. «les chercheurs dénoncent d'ailleurs un véritable système d'appropriation de l'art Africain par la France » ,le fait que c'est la France qui expose ces œuvres alors que ce n'est pas les siennes dans ses musées n'est pas juste pour l'Afrique .

La France en tire un profit qui pourrai être plus utile à l'Afrique.

On parle beaucoup de crimes « butins de guerre,vols,pillage ».

La manière dont la France a obtenu ces œuvres n'était pas saine, ca ne devrait donc pas être à la France de les exposer, c'est plus une honte qu'une fierté qui ne devrait pas être montré mais qu'on devrait se rattraper et justement les rendre.

Qu’il s’agisse du vol d’œuvres d’art ou de biens historiques, tous les pays sont affectés par cette infraction, que ce soit à titre de pays d’origine, de transit ou de destination. Ces œuvres ne représentent pas autant l'histoire de la France quue l'histoire Africaine.

Elles représentent une grande richesse culturelle qui ne correspond pas au prix bradés « l'argent versé,n'aurait jamais correspondu au prix réel de l'œuvre ».

Cela souligne encore une inégalité du côté de l'Afrique.

Tout ce qui a été acquis par la force et la violence doit être restitué. Dans le document trois, l'on parle aussi de crime « tout ce qui a été collecté,acheté dans le cadre du coloniel est touché par l'impureté du crime colonial ». Le fait que ces œuvres d'art volées sont encore disposées dans les pays qui ont colonisé l'Afrique montre un sens d'inferiorité pour les africains et en leur restituant cela serait de corriger des erreurs du passé et d'equilibrer des injustices.

La spoliation des œuvres africaines peut être ressentie comme aussi la spoiliation de leur identité propres. Et non plus une identité défini par la colonisation et par les valeurs des colonisateurs.

Valeurs, qui définissent les pays développés occidentaux comme au « sommet » d'une échelle humaine,.... »

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