dissertation sur l'apologue

« L’apologue a aussi pour mission d’énoncer une morale, implicite ou explicite, qui cherche à faire changer d’opinion le lecteur.

Le conte, La Belle et la Bête , écrit par J.M Leprince de Beaumont, est porteur d’une morale implicite, énoncée par la Belle : l’apparence peut être trompeuse.

Cet apologue tourne principalement autour de deux personnages : La Belle qui représente la beauté, et la Bête dont la laideur effraie toutes les personnes qu’il rencontre.

Mais au fur et à mesure du récit, la Belle va connaitre un changement de regard.

Elle se rend compte que l’apparence de la Bête est opposée à son caractère.

Il représente la laideur avec son physique mais la bonté avec son cœur. Le texte de Charles Baudelaire, le Joujou du Pauvre , extrait du « Le spleen de Paris » raconte une anecdote de deux enfants de monde opposé : un riche et un pauvre.

Tous deux avaient un « joujou » pour se divertir.

Celui de l’enfant riche était bien plus beau que celui de l’enfant pauvre, mais le riche oublie son joujou et est fasciné par celui du pauvre : un rat vivant.

La phrase « Et les deux enfants se riaient l'un à l'autre fraternellement, avec des dents d'une égale blancheur » énonce la morale de ce texte : quelle que soit la catégorie auquel nous appartenons, nous sommes tous égaux. L’apologue est un texte argumentatif ; il est donc porteur d’une critique.

Le but de celle-ci est de faire réfléchir le lecteur sur la manière de voir les choses.

A travers le conte philosophique Candide , Voltaire présente sa vision de la société de l’homme.

Il critique la philosophie optimiste de Leibniz, un philosophe allemand, grâce au personnage de Pangloss qui répète de nombreuses fois « tout est plus beau dans le meilleur des mondes ».

Les récits de voyages permettent de porter un regard différent sur la société.

Les Lettres Persanes écrites par Montesquieu racontent le voyage à Paris de deux Persans, Usbek et Rica.

Ils séjournent en France pendant huit ans.

Ils observent alors la société et le mode de vie des français ainsi que leurs traditions, leurs coutumes dans le but de faire le rapport à leur interlocuteur restés en Perse.

Ils portent donc un regard et une critique sur cette société. L’auteur de l’apologue cherche à plaire au lecteur, à l’amuser de manière à le faire réfléchir voire à l’instruire.

Les récits sont donc porteurs d’une morale qui peut-être implicite ou explicite ainsi qu’une critique.

Le lecteur doit donc porter un jugement et se questionner sur le sens à accorder au récit Mais le lecteur doit avoir une réflexion personnelle afin de discerner les critiques et la morale présentent dans chaque récit.

L’apologue n’est pas le moyen le plus convainquant dans l’argumentation.

D’autres genres littéraires semblent plus adaptés.

Pour le démontrer nous verrons que l’apologue est un récit trop bref et trop plaisant.

Puis nous demanderons, si la réalité y est représentée telle qu’elle est.

Pour conclure, nous étudierons que la morale énoncée par les apologues peut être mal comprise. Les apologues peuvent être des récits brefs.

Les lecteurs adoptent donc le point de vue de l’auteur avec peu d’argument car ce dernier expose peu sa théorie.

Le but de ses apologues est donc de convaincre rapidement afin que les lecteurs ne se posent pas trop de questions.

Micromégas et Candide, écrits par Voltaire, sont des contes philosophiques d’environ cent pages.

La morale ainsi que la critique de la société du temps de Voltaire, sont alors exprimées dans peu de pages.

Contrairement à ces textes, Si c’est un homme de Primo Levi, est un récit argumentatif, mais ce n’est pas apologue.

Primo Levi raconte son expérience, de façon. »