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Publié le 10/04/2013

Extrait du document

Le document est un texte de Charles de Gaulle, plus précisément un discours qui date du 16 juin 1946. Ce discours date d'une période qui se situe au lendemain de la seconde guerre mondiale, la France d'après 1945 appartient au camp des vainqueurs grâce à l'action de la Résistance. Pourtant, c'est un pays fragilisé : aux 635 000 victimes de la guerre s'ajoutent d'importantes destructions matérielles et une économie déstabilisée. Mais cette période est sous une IVème République, venant d'apparaitre après le gouvernement provisoire de 1944 à 1946. La IVème République est en difficulté notamment à cause d'une instabilité politique mais aussi de la décolonisation. Dans ce contexte nous pouvons nous demander en quoi ce document est en rupture avec le fonctionnement institutionnel futur de la IVème République et en quoi annonce-t-il celui de la Vème Républiqu...

« Charles de Gaulle s’oppose aussi a la IVème République en voulant instaurer un régime semi-présidentiel où le pouvoir exécutif serait partagé entre le Premier ministre, qui dirige un gouvernement responsable devant le Parlement : « En vérité, l'unité, la cohésion, la discipline intérieure du Gouvernement de la France doivent être des choses sacrées, sous peine de voir rapidement la direction même du pays impuissante et disqualifiée », et la président de la République, qui dispose de larges pouvoirs : « C’est donc au chef de l’Etat, placé au-dessus des partis […] Au chef de l’Etat la fonction de promulguer les lois et de prendre les décrets..

». En somme , les Français avaient rejeté par référendum le premier projet constitutionnel qui leur avait été soumis.

Il avait donc fallu élire une autre Assemblée constituante, le 2 juin.

Celle-ci était comme la précédente dominée par les membres de la Constitution tripartite (MRP – PCF – SFIO).

C’est au moment où les discussions reprennent pour mettre au point un nouveau projet de Constitution que de Gaulle choisit d’intervenir et d’exposer sa propre pensée constitutionnelle.

L’axe fort en est la nécessaire séparation des pouvoirs, l’existence de deux Chambres et d’un exécutif fort, incarné dans un président- arbitre, placé au-dessus des partis et irresponsable devant l’Assemblée.

Il tirerait sa légitimité de son élection par un collège électoral élargi, qui noierait les parlementaires sous sa masse.. »

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