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Edouard Daladier

Publié le 27/02/2008

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daladier
Député radical, Daladier fut ministre de la Guerre puis, à trois reprises, Premier ministre dans la période troublée qui précéda la seconde guerre mondiale. Il signa les accords de Munich, déclara la guerre à l'Allemagne. Arrêté par le gouvernement de Vichy, déporté en Allemagne, il fut libéré par les Alliés.
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« -~-~-~~~-~-~---~~-~-~~~~-~--(.~~~-~~~.?..~'-········································· Daladier naît en 1884 dans un milieu fort modeste (son père était boulanger).

Il passe l'agrégation d'histoire et devient professeur d'his­ toire-géographie.

Durant la Première Guerre mondiale, Daladier, officier d'infanterie, se bat courageusement.

Il restera toute sa vie hanté par le souvenir du carnage, ce qui expliquera son pacifisme foncier, mais aussi, paradoxalement, son intérêt pour les affaires de Défense nationale.

Daladier sera plusieurs fois ministre de la Guerre.

Elu député radical au sortir de la guerre, Daladier devient l'un des espoirs du parti radical et participe à plusieurs gouvernements radicaux en tant que ministre de la Guerre.

Situé à la gauche du parti radical, Daladier s'y oppose à son rival conservateur Edouard Herriot, qui fut jadis son professeur.

La rivalité entre les deux hommes sera surnommée « la guerre des deux Edouard ».

En 1933, Daladier devient pour la première fois président du Conseil.

Son gouvernement dure neuf mois.

Après quoi il redevient ministre de la Guerre des gouvernements Sarraut et Chautemps.

Le 6 février 1934, Daladier succède à Chautemps, impliqué dans une affaire de corruption, au poste de président du Conseil.

Le pays est alors secoué par l'affaire Stavisky, dans laquelle plusieurs députés radicaux sont compromis.

Le premier geste de Daladier est de faire écarter le préfet Chiappe, trop complaisant envers les ligues d'extrême droite.

Le 6 février 1934, les ligues manifestent devant la Chambre des députés.

Des affrontements éclatent entre la police et les manifestants.

On dénombrera quinze morts parmi ces derniers.

Lâché par ses propres ministres radicaux, Daladier est contraint de démissionner.

A gauche, on lui reproche d'avoir cédé à la pression de la rue.

A droite, on lui fait grief d'avoir fait tirer sur la foule.

Daladier revient au pouvoir en 1936, à nouveau comme ministre de la Guerre, au sein du Front populaire.

A ce poste, Daladier impulse une vigoureuse politique de réarmement.

Daladier et les radicaux portent la responsabilité de l'éclatement du Front populaire en avril 1938.

Devenu président du Conseil, Daladier doit faire face à la menace fasciste.

En mars 1938, Hitler a réalisé l'Anschluss, c'est-à-dire le rattachement (par la force) de l'Autriche à l'Allemagne.

En septembre 1938, Hitler réclame le rattachement à l'Allemagne de la région des Sudètes, située en Tchécoslovaquie, au prétexte qu'y vit une importante minorité alle­ mande (les Sudètes, au nombre de trois millions, représentent 20 % de la population tchécoslovaque).

La Tchécoslovaquie, alliée de la France et de l'URSS, est prête à se défendre.

La guerre semble imminente.

Le 29 septembre 1938, Daladier rencontre à Munich Hitler, Mussolini et Chamberlain afin de trouver une solution pacifique à la crise.

Ni le prési­ dent tchécoslovaque Bénès ni Staline ne sont conviés à la conférence.

Daladier se résout à signer les accords de Munich :la région des Sudètes est purement et simplement annexée par l'Allemagne.. »

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