En ce début du XVe siècle l'État français n'est plus.
Publié le 23/10/2012
Extrait du document
«
états dans l'État, bafouant ainsi l'autorité royale.
En Angleterre, le roi qui
se considère également comme un prétendant possible au trône, entre en
conflit avec le nouveau roi de France.
C'est le début de la guerre de Cent
Ans (1337-1453) ou plus exactement de cent ans d'hostilités entre les
deux royaumes.
Cette longue période de conflits intermittents (en
moyenne une année de guerre sur cinq), coupée de trêves et de
négociations est cependant désastreuse pour le pays.
Bien que n'affectant
que quelques cantons successivement, la guerre est profonde et
destructrice.
Les campagnes sont dévastées, soit par le pillage des
troupes anglaises qui vivent dans le pays, soit par les destructions
tactiques des Français qui visent à priver l'ennemi de ravitaillement.
De
plus la guerre a changé dans ses techniques et dans la mentalité des
guerriers.
Les armes à poudre sont de plus en plus employées, et
l'artillerie seconde les toujours redoutables archers et les nouveaux
arbalétriers.
Pour s'en protéger, les chevaliers endossent une armure
complète, exagérément lourde (de 20 à 60 kg) qui les entrave et rend le
combat à cheval quasiment impraticable.
La chevalerie anglaise s'adapte
mieux.
Elle a introduit la lutte au sol avec des armes courtes, des
poignards qui se glissent facilement dans les jointures des armures.
A
l'inverse des chevaliers français qui dédaignent leur aide, les Anglais
s'entourent d'archers montés, donc très mobiles.
Tactique qui va leur
apporter une supériorité décisive et tous les succès militaires.
Nouveaux
moyens, nouvel esprit.
Les guerriers sont désormais des spécialistes qui
traitent la guerre en hommes de métier et non plus comme une joute
réglée par un code de courtoisie et des gestes “ chevaleresques ”.
Rares
sont les batailles rangées où deux blocs s'affrontent toutes lances dehors.
La guerre est faite d'embuscades, d'escarmouches, de chevauchées
rapides.
La ruse et la surprise priment.
L'ennemi est harcelé par des
petites bandes bien armées et d'une grande mobilité.
Ce sont
exclusivement des entrepreneurs de combats.
Le roi traite avec ses
mercenaires, aventuriers de toutes origines (Allemands, Bretons,
Comtois, Basques, Espagnols etc.).
Moyennant une rémunération
substantielle, ces capitaines, issus pour la plupart de la noblesse, mettent
à la disposition du roi leurs “ compagnies ou routes ”, d'où leur nom de
“ routiers ”.
Le groupe d'une quinzaine ou trentaine d'hommes au plus est
fortement solidaire sous l'autorité du chef.
Mais quand viennent les.
»
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