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essor économique de la Gaule de Clovis

Publié le 05/03/2020

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clovis

Clovis y fixe officiellement, en

508, le siège de son royaume.

La capitale est née. Geneviève,

sainte maîtresse et patronne

de la ville, aide le souverain

à conquérir et relever la ville.

En 500, Paris est en train de devenir

une cité centrale et royale,

où le commerce s'intensifie.

Dans son coeur- l'Île de la Cité

- s'élève le palais royal où se

dressait autrefois un ancien palais

gallo-romain. Le roi, qui est

encore un monarque itinérant,

voyageant de ville en propriété,

contribue à y laisser les

traces d'une situation privilégiée,

au fil des dernières années

de son règne. La basilique

des Saints-Apôtres est

construite pour abriter sa sépulture,

à sa mort, en 511 . Sainte

Geneviève, dont l'église

prendra ensuite le nom, morte

presque centenaire, en 502, y

est elle aussi inhumée. Autour

de Paris, des villas, résidences

de l'aristocratie et des nobles

étrangers, créent un nouveau

paysage de villégiature.

LE TRAVAIL

D'ORFÈVRE

Les tombes mérovingiennes

nous révèlent tout le talent

des orfèvres et des bijoutiers

de cette époque. Les ceintures

et les boucles, parures

primordiales, se déclinent

en multiples ornements,

pendeloques et ferrets aux

formes d'animaux fantastiques.

Les fibules attachant

les vêtements, autre objet

obligé de la robe féminine,

sont des chefs-d'oeuvre,

dentelles filigranées, rondes,

oviformes, elles subliment les

fines toiles de lin ourlées, les

soieries dont se drapent les

belles Gauloises. À leur

ceinture, les femmes ont

coutume de pendre des

chaînes finement ouvragées,

des amulettes ou des anneaux

d'or. Sans oublier les clés de la

maison, d'argent ou de bronze,

représentant le symbole

universel du pouvoir féminin.

clovis

« usage très répandu et d'un prix abordable, est essentiel­ lement fabriquée au niveau local.

De précieuses denrées Les Gaulois qui peuvent se le permettre font une grande consommation de produits de luxe.

Ce qui profite largement à l'essor du commerce, en parti­ culier avec les pays du bassin méditerranéen.

Tissus pré­ cieux, soieries et mousseline s, encens, lampes , amphores, vaisselle, ivoire, huiles rares, épices exotiques sont importés en quantité.

De même que le papyrus , encore utilisé pour l'écr iture - le parchemin ne connaîtra son heure de gloire qu'au Vll" siècle.

Ces denrées arrivent en majorité par la Mé­ diterranée.

Le trafic portuaire est intense.

Surtout à Marseille, considérée, avec son animation incessante et son marché aux esclaves, comme une étape commerciale obligée.

Lors­ qu'ils ne se font pas par ba­ teaux, les échanges s'effectuent via les antiques voies romaines - souvent dans un état déplo­ rable -, dans les chars et les charrettes.

Les cavaliers de toutes sortes, voyageurs ou commerçants, sont nombreux sur les routes gauloises.

Des ponts sont édifiés pour faciliter les échanges .

Des voies nou­ velles, de terre et d'eau, s'ou­ vrent à présent vers le nord, vers la Rhénanie et la Germa­ nie, en direction de l'Angleter­ re où l'on exporte le vin en grande quantité.

Une nouvelle concurrence nord-sud apparaît dans le paysage économique.

Les villes se développent Le commerce et l'artisanat se re­ groupent tout naturellement dans et autour des villes, qui prennent ainsi de l'ampleur.

Si­ tuées en général à proximité des grandes routes et des voies principales , elles s'étendent sans cesse .

Marseille, mais aus­ si Arles, Bordeaux, Rouen, Nantes , Orléans , Tours se livrent à un commerce prospère.

Le brassage de la population leur donne un caractère cosmopoli­ te.

Proche-Orientaux, Juifs ou Frisons du Nord s'y côtoient.

qu'ils soient marchands, méde­ cins, lettrés ou artisans.

Quant à Paris, le VJ• siècle lui réussit.

EDITIONS ATlAS LE TRAVAIL D'ORFÈVRE Les tombes mérovingiennes nous révèlent tout le talent des orfèvres et des bijoutiers de cette époque.

Les ceintures et les boucles, parures primordiales, se déclinent en multiples ornements, pendeloques et ferrets aux formes d'animaux fantastiques .

Les fibules attachant les vêtements, autre objet obligé de la robe féminine, sont des chefs-d 'œuvre , dentelles filigranées, rondes, oviformes , elles subliment les fines toiles de lin ourlées , les soieries dont se drapent les belles Gauloises .

À leur ceinture, les femmes ont coutume de pendre des chaînes finement ouvragées, des amulettes ou des anneaux d'or.

Sans oublier les clés de la maison, d'argent ou de bronze, représentant le symbole universel du pouvoir féminin.

Clovis y fixe officiellement, en 508 , le siège de son royaume .

La capitale est née .

Geneviè­ ve, sainte maîtresse et patron­ ne de la ville, aide le souverain à conquérir et relever la ville .

En 500 , Paris est en train de de­ venir une cité centrale et roya­ le, où le commerce s'intensifie.

Dans son cœur- l'Île de la Cité - s'élève le palais royal où se dressait autrefois un ancien pa­ lais gallo-romain.

Le roi, qui est encore un monarque itinérant, voyageant de ville en proprié­ té, contribue à y laisser les traces d'une situation privilé­ giée, au fil des dernières an­ nées de son règne.

La basi­ lique des Saints-Apôtres est construite pour abriter sa sé­ pulture, à sa mort , en 511 .

Sain­ te Geneviève, dont l'église prendra ensuite le nom, morte presque centenaire, en 502, y est elle aussi inhumée .

Autour de Paris, des villas, résidences de l'aristocratie et des nobles étrangers , créent un nouveau paysage de villégiature.

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